Que s’est-il produit pour que l’on passe du système nerveux de l’huître, exclusivement dédié à la perpétuation, à des formes cérébrales capables de perturber les forces de l’espèce, en commettant contre elle ce crime de lèse-divinité : dépenser de l’énergie pour autre chose ? Qu’est-il arrivé pour qu’on passe de l’huître au chimpanzé ? Pour trouver des réponses, il suffit de prendre connaissance des théories de l’évolution – toujours réfutées par nos mollusques intégristes contemporains. Elles mettent sous nos yeux un spectacle proprement vertigineux, qui, surtout, relève d’une patience cosmique, puisque les mutations s’étalent sur des millions d’années.
Que s’est-il produit pour que l’on passe du système nerveux de l’huître, exclusivement dédié à la perpétuation, à des formes cérébrales capables de perturber les forces de l’espèce, en commettant contre elle ce crime de lèse-divinité : dépenser de l’énergie pour autre chose ? Qu’est-il arrivé pour qu’on passe de l’huître au chimpanzé ? Pour trouver des réponses, il suffit de prendre connaissance des théories de l’évolution – toujours réfutées par nos mollusques intégristes contemporains. Elles mettent sous nos yeux un spectacle proprement vertigineux, qui, surtout, relève d’une patience cosmique, puisque les mutations s’étalent sur des millions d’années. Philippe Val