Il y a bien des façons de passer à l’acte. Se taire en est une.
Il y a bien des façons de passer à l’acte. Se taire en est une. Jean-Bertrand Pontalis Le Dico des
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Chercher à avoir raison, c’est vouloir avoir raison de l’autre, c’est l’arraisonner : qu’il soit immobilisé, pétrifié, qu’il reste sans voix devant la puissance de votre argumentation, qu’il soit empêché, comme un bateau arraisonné, de poursuivre sa propre traversée, incertaine. Je ne récuse pas les théories. Je préfère naviguer dans leurs marges.
Chercher à avoir raison, c’est vouloir avoir raison de l’autre, c’est l’arraisonner : qu’il soit immobilisé, pétrifié, qu’il reste sans
Lire la suiteLe rêve est une pensée qui ne sait pas qu’elle pense.
Le rêve est une pensée qui ne sait pas qu’elle pense. J.-B. Pontalis Le Dico des citations
Lire la suiteÉcrire est un vice impuni. Pourquoi quitter l’heureuse place du lecteur pour chercher à s’imposer comme auteur ?.
Écrire est un vice impuni. Pourquoi quitter l’heureuse place du lecteur pour chercher à s’imposer comme auteur ?. J.-B. Pontalis
Lire la suiteL’art de la fiction n’est que le produit de l’art du rêve.
L’art de la fiction n’est que le produit de l’art du rêve. J.-B. Pontalis Le Dico des citations
Lire la suiteNous avons inventé les mots pour échapper à la loi de la pesanteur, pour retarder l’instant fatal de la chute.
Nous avons inventé les mots pour échapper à la loi de la pesanteur, pour retarder l’instant fatal de la chute.
Lire la suiteJe tiens pour un mort en sursis celui qui considère le temps passé à dormir pour du temps mort. Le sommeil m’est source.
Je tiens pour un mort en sursis celui qui considère le temps passé à dormir pour du temps mort. Le
Lire la suiteD’où nous vient l’amour des commencements sinon du commencement de l’amour ? De celui qui sera sans suite et peut-être par là sans fin.
D’où nous vient l’amour des commencements sinon du commencement de l’amour ? De celui qui sera sans suite et peut-être
Lire la suiteNon, ce que j’aimais, ce que j’aime encore, c’est une langue assez souple pour se laisser indéfiniment renouveler, insensiblement séduire, détourner du droit chemin, assez docile pour qu’il n’y ait nul besoin rageur de la casser, assez contraignante pour qu’on n’oublie jamais son altérité, pour qu’en elle, dans les moments de grâce, je puisse me fondre et, après, comme comblé par le vide des mots, me ressaisir. Si la langue était mon idéal de femme !.
Non, ce que j’aimais, ce que j’aime encore, c’est une langue assez souple pour se laisser indéfiniment renouveler, insensiblement séduire,
Lire la suiteNe plus rêver, c’est être à demi mort, c’est faire de la réalité sa seule loi.
Ne plus rêver, c’est être à demi mort, c’est faire de la réalité sa seule loi. J.-B. Pontalis Le Dico
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