Tous ces jeunes oiseaux, A l’aile vive et peinte, au langoureux ramage, Ont un amour qui mue ainsi que leur plumage. Les vieux, dont l’âge éteint la voix et les couleurs, Ont l’aile plus fidèle, et, moins beaux, sont meilleurs.
Tous ces jeunes oiseaux, A l’aile vive et peinte, au langoureux ramage, Ont un amour qui mue ainsi que leur plumage. Les vieux, dont l’âge éteint la voix et les couleurs, Ont l’aile plus fidèle, et, moins beaux, sont meilleurs. Victor Hugo