Tu es belle, Marie, un bel astre des cieux. Les anges tout ravis se paissent de tes yeux, La terre te regrette. O beauté sans seconde ! Maintenant tu es vive, et je suis mort d’ennui. Ha, siècle malheureux ! malheureux est celui Qui s’abuse d’Amour et qui se fie au Monde.
Tu es belle, Marie, un bel astre des cieux. Les anges tout ravis se paissent de tes yeux, La terre te regrette. O beauté sans seconde ! Maintenant tu es vive, et je suis mort d’ennui. Ha, siècle malheureux ! malheureux est celui Qui s’abuse d’Amour et qui se fie au Monde. Ronsard