Une jouissance imparfaite laisse du regret. Quand elle est trop poussée, elle apporte le dégoût. Il y a un certain temps à prendre, une justesse à garder qui n’est pas celle de tout le monde. Si la nature porte tous les hommes à rechercher le plaisir, la galanterie tient dans la délicatesse et le raffinement de quelques-uns. Cet art ne s’acquiert pas. Il est comme un je-ne-sais-quoi, ineffable et inexplicable, sans lequel toute beauté est morte, toute grâce sans grâce. Art difficile et rare, mais non point introuvable. L’excès apparaît-il pourtant comme l’antonyme de la raison ?.
Une jouissance imparfaite laisse du regret. Quand elle est trop poussée, elle apporte le dégoût. Il y a un certain temps à prendre, une justesse à garder qui n’est pas celle de tout le monde. Si la nature porte tous les hommes à rechercher le plaisir, la galanterie tient dans la délicatesse et le raffinement de quelques-uns. Cet art ne s’acquiert pas. Il est comme un je-ne-sais-quoi, ineffable et inexplicable, sans lequel toute beauté est morte, toute grâce sans grâce. Art difficile et rare, mais non point introuvable. L’excès apparaît-il pourtant comme l’antonyme de la raison ?. Françoise Coblence