Vous me parlez de ce Voltaire ! Pourquoi le nom de ce baladin souille-t-il vos lettres ? Le malheureux a perdu ma patrie ; je le haïrais davantage si je le méprisais moins. Je ne vois dans ses grands talents qu’un opprobre de plus qui le déshonore par l’indigne usage qu’il en fait. Ses talents ne lui servent, ainsi que ses richesses, qu’à nourrir la dépravation de son cœur.
Vous me parlez de ce Voltaire ! Pourquoi le nom de ce baladin souille-t-il vos lettres ? Le malheureux a perdu ma patrie ; je le haïrais davantage si je le méprisais moins. Je ne vois dans ses grands talents qu’un opprobre de plus qui le déshonore par l’indigne usage qu’il en fait. Ses talents ne lui servent, ainsi que ses richesses, qu’à nourrir la dépravation de son cœur. Jean-Jacques Rousseau