Citation aussi
Sélection de 2482 citations sur le sujet aussi
- Trouvez une citation, une phrase, un dicton ou un proverbe aussi issus de livres, discours ou entretiens.Page 78 sur un total de 125 pages.
Citations aussi - Page 78 sur un total de 125 pages.
L'amour est une rose ; de toutes les roses la plus éclatante, la plus parfumée et aussi la plus délicate. L'amitié, c'est le houx à la verdure mélancolique et fidèle.
-
Emily Brontë
Finalement, être mère, c’est comme vivre la vie de Cendrillon, mais au complet. Ils vécurent heureux, ils eurent beaucoup d’enfants, et Cendrillon se retrouva à faire le ménage en haillons comme dans le bon vieux temps. Allons, soyons modernes : le prince aussi.
Les Chroniques d'une mère indigne, Tome 2 de Caroline Allard -
Caroline Allard
L’amour, cela pouvait se détruire en un instant, comme quand on donnait un coup de bâton dans une toile d’araignée. L’amour était aussi un mélange : on ne le trouvait jamais à l’état pur. Il le savait, il y avait entre eux assez d’amour et de tendresse ; et puis l’amour, il ne fallait pas le gaspiller.
La Lune en plein jour de Hanif Kureishi -
Hanif Kureishi
Dans les histoires de mes livres qui se rapportent à mon enfance, je ne sais plus tout à coup ce que j'ai évité de dire, ce que j'ai dit, je crois avoir dit l'amour que l'on portait à notre mère mais je ne sais pas si j'ai dit la haine qu'on lui portait aussi et l'amour qu'on se portait les uns aux autres, et la haine aussi, terrible, dans cette histoire commune de ruine et de mort qui était celle de cette famille dans tous les cas, dans celui de l'amour comme dans celui de la haine et qui échappe encore à tout mon entendement, qui m'est encore inaccessible, cachée au plus profond de ma chair, aveugle comme un nouveau-né au premier jour. Elle est le lieu au seuil de quoi le silence commence. Ce qui s'y passe c'est justement le silence, ce lent travail pour toute ma vie. Je suis encore là, devant ces enfants possédés, à la même distance du mystère. Je n'ai jamais écrit, croyant le faire, je n'ai jamais aimé croyant aimer, je n'ai jamais rien fait qu'attendre devant la porte fermée.
L'amant -
Marguerite Duras
Très vite dans ma vie il a été trop tard. A dix-huit ans il était déjà trop tard. Entre dix-huit et vingt-cinq ans mon visage est parti dans une direction imprévue. A dix-huit ans j'ai vieilli. Je ne sais pas si c'est tout le monde, je n'ai jamais demandé. Il me semble qu'on m'a parlé de cette poussé du temps qui vous frappe quelquefois alors qu'on traverse les âges les plus jeunes, les plus célébrés de la vie. Ce vieillissement à été brutal. Je l'ai vu gagner mes traits un à un, changer le rapport qu'il y avait entre eux, faire les yeux plus grands, le regard plus triste, la bouche plus définitive, marquer le front de cassures profondes. Au contraire d'en être effrayée j'ai vu s'opérer ce vieillissement de mon visage avec l'intérêt que j'aurais pris par exemple au déroulement d'une lecture. Je savais aussi que je ne me trompais pas, qu'un jour il se ralentirait et qu'il prendrait son cours normal.
L'amant -
Marguerite Duras
Le début, la fin de l'amour, voilà de bonnes histoires ; le milieu n'est censé intéresser personne. Je demande où est le mariage : ce mariage que même les gens vivent, presque tous, et où, presque tous, ils demeurent ; ce mariage lent, long, quotidien, dont le lit n'est pas le seul autel, mais aussi la table de cuisine, le bureau, la voiture, la machine à coudre, le bac à laver.
Le Matrimoine de Hervé Bazin -
Hervé Bazin
Il est une chose qui reste solide, aussi solide que la puissance des montagnes, c’est le chant des femmes endeuillées.
Pour seul cortège – Laurent Gaudé -
Laurent Gaudé
L’artisan ne dépend que de son travail ; il est libre, aussi libre que le laboureur est esclave ; car celui-ci tient à son champ, dont la récolte est à la discrétion d’autrui.
Rousseau, Emile ou De l'éducation, livre III -
Jean-Jacques Rousseau
Quand on entre dans une maison de retraite, on voit un tas de vieux, simplement assis là. Le regard dans le vide, le sourire triste… Et pourtant, derrière chacun de ces regards, il y a une vie, une histoire qu’ils pourraient nous raconter. De douleur, d’amour, d’espoir et de détresse. Toutes ces choses que nous ressentons, nous aussi.
L’homme de Lewis – Peter May -
Peter May
En tant que révolte contre l'injustice sociale l'idée révolutionnaire est bonne et saine. En tant que révolte contre le malheur essentiel à la condition même des travailleurs, elle est un mensonge. Car aucune révolution n'abolira ce malheur. Mais ce mensonge est aussi celui qui a la plus grande emprise, car ce malheur essentiel est ressenti plus vivement, plus profondément, plus douloureusement que l'injustice elle-même. D'ordinaire d'ailleurs on les confond. Le nom d'opium du peuple que Marx appliquait à la religion a pu lui convenir quand elle se trahissait elle-même, mais il convient essentiellement à la révolution. L'espoir de la révolution est toujours un stupéfiant.
Conditions premières d'un travail non servile de Simone Weil -
Simone Weil
Le vin stimule aussi l’esprit. Baudelaire a dit que, sans le vin, il y aurait une affreuse absence d’intelligence chez l’homme.
J'adore New York de Isabelle Laflèche -
Isabelle Laflèche
Je précise, à toutes fins utiles, que les intellectuels eux-mêmes ne sont pas, dans cette affaire, exempts de responsabilité ; et que c'est, au demeurant, l'un des fermes propos de ces pages que de tenter d'évaluer, sans excès de contrition, mais sans complaisance non plus, la pat qu'ils ont pu prendre à leur propre dégradation. Responsabilité ou pas, cependant, les choses en sont là. Et s'il serait assez vain de songer à une restauration où le peuple des clercs, paré de ses anciens emblèmes, n'aurait rien appris, rien oublié, il serait tragique, j'en suis tout aussi convaincu, d'accepter sans réagir l'actuelle confusion.
Eloge des intellectuels. Prologue. -
Bernard-Henri Levy
Non seulement la pratique d'une amitié ancienne et sûre apporte un grand plaisir, mais aussi le début et la préparation d'une nouvelle.
Sénèque : Lettres à Lucilius -
Sénèque
Quand nous sommes jeunes, les mots sont éparpillés autour de nous. au fur et à mesure qu'ils sont assemblés par l'expérience, nous le sommes aussi, phrase par phrase, jusqu'à ce que l'histoire prenne forme.
La malédiction des colombes de Louise Erdrich -
Louise Erdrich
Je m'étonne que tant d'écrivains puissent se résoudre à ce que leur œuvre périsse en eux, sans être sortie. J'imagine que mourir en laissant une œuvre, ce n'est plus mourir autant, aussi totalement.
Journal de Guerre -
Roger Martin Du Gard
Le temps perdu est comme le pain oublié sur la table, le pain sec. On peut le donner aux moineaux. On peut aussi le jeter. On peut encore le manger, comme dans l'enfance le pain perdu : trempé dans du lait pour l'adoucir, recouvert de jaune d'oeuf et de sucre, et cuit dans une poêle. Il n'est pas perdu, le pain perdu, puisqu'on le mange. Il n'est pas perdu, le temps perdu, puisqu'on y touche à la fin des temps et qu'on y mange sa mort, à chaque seconde, à chaque bouchée. Le temps perdu est le temps abondant, nourricier.
La part manquante -
Christian Bobin
Je voudrais citer une phrase décisive de Bergson, notre illustre prédécesseur à l’Académie. Se référant à la pensée platonicienne, il dit : L’état suprême de la beauté, c’est la grâce. Or, dans le mot grâce, on entend aussi la bonté. Car la bonté, c’est la générosité d’un principe de Vie qui se donne indéfiniment.
Discours sur la vertu. Séance publique annuelle Le 29 novembre 2007 -
François Cheng
Confucius qui, en son temps, c’est-à-dire cinq siècles avant notre ère, se lamentait justement de ce que la vertu, mal comprise, souvent ennuie. Et il s’écria : Que n’ai-je le pouvoir de rendre le désir de vertu aussi attrayant, aussi excitant que le désir charnel !.
Discours sur la vertu. Séance publique annuelle Le 29 novembre 2007 -
François Cheng
Les voyages donnent aussi une très grande étendue à l'esprit : on sort du cercle des préjugés de son pays, et l'on n'est guère propre à se charger de ceux des étrangers.
Mélanges inédits de Montesquieu -
Montesquieu
Tout grand poète, tout grand romancier a son cortège d’admirateurs, et surtout de femmes, qui l’exaltent, qui l’entourent, qui le chérissent, qui se sacrifieraient de grand cœur à lui, et (je leur en demande bien pardon) qui, si on les laissait faire, l’auraient. sans le vouloir, bientôt mis en pièces comme Orphée. Mais c’est là aussi, c’est dans cet entourage où tout se reflète et s’exagère, qu'il est parfois commode et piquant de connaître un auteur et de le retrouver. Dis-moi qui t’admire, et je te dirai qui tu es.
Causeries du lundi, 20 avril 1850. -
Sainte-Beuve
Page 78 sur un total de 125 pages.
Contribuer

- Abandon - Abnegation - Abondance - Abrutissement - Absence - Abstinent - Absurde - Abuser - Accuser - Acheter - Action - Activite - Administration - Admiration - Adolescent - Adorer - Adulte - Adultere - Adveristé - Affaire - Affection - Afrique - Age - Agressivite - Agriculture - Aider - Aimable - Aime - Aimer - Alcool - Algerie - Aliment - Alimentation - Altruisme - Amant - Ambiguite - Ambition - Ame - Ami - Amitie - Amnesie - Amour - Amoureux - Amoureuse - Anarchiste - Anatomie - Ange - Angoisse - Animal - Animaux - Annee - Anniversaire - Antimatiere - Aperitif - Aphorismes - Apparence - Apprentissage - Archeologue - Argent - Argenté - Armee - Arrogance - Art - Assassin - Astronomie - Attention - Attitude - Audace - Automate - Automne - Automobile - Autorite - Autrui - Avantage - Avarice - Avenir - Aveugle - Avis - Avocat - Avoir - Axiome
Etendez votre recherche :
Citation aussi Phrases sur aussi Poèmes aussi Proverbes aussi
