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C'est déjà beaucoup de ne pas avoir à dire, et ce silence c'est l'amitié, cette invention de l'autre à la mesure, cette fiction, l'inspiration qui nous vient de l'autre et qui doit rester secrète.
Au large de Venise - Christine Spianti




Je vieillis, rien ne m'en avertit sinon cette usure aux angles, jadis vifs, de mes projets et de mes entreprises.
Tristes tropiques - Claude Lévi-Strauss




Les simples imaginent que Dieu nous surveille et intervient perpétuellement. C’est joli, certes, mais naïf. Je n’ai pas remarqué que Dieu ne se montrât dans les entreprises terrestres, ni pour retenir le poignard d’un assassin, ni pour décider des victoires lors des guerres, ni pour soigner une épidémie de peste, ni pour récompenser un vertueux ou punir un scélérat dans cette vie-ci. Ni nos maux ni nos plaisirs ne sont l’effet de sa volonté. Si l’on s’obstinait à l’affirmer, on devrait supposer que Dieu a une vue exécrable et le jugement gâté.
La femme au miroir - Éric-Emmanuel Schmitt




Les jeunes fiancés, la veille des noces, ou encore les gens qui viennent d'emménager, doivent ressentir cette bienheureuse disparition du quotidien. Les quelques journées festives ou le joyeux désordre de l'installation dureront toujours, leur semble-t-il, en devenant la matière même, légère et pétillante, de leur vie.
Le Testament français - Andreï Makine




Les gens parlent car ils ont peur du silence. Ils parlent machinalement, à haute voix ou chacun à part soi, ils se grisent de cette bouillie vocale qui englue tout objet et tout être. Ils parlent de la pluie et du beau temps, il parlent d'argent, d'amour, de rien. Et ils emploient, même quand ils parlent de leurs amours sublimes, des mots cent fois dits, des phrases usées jusqu'à la trame. Ils parlent pour parler. Ils veulent conjurer le silence. ..
Le Testament français - Andreï Makine




Sous la vie tranquille, bourgeoise, que la société et la raison nous ont composée, le drame va remuer en nous quelque chose qui heureusement n'éclate pas, mais dont il nous fait sentir la tension intérieure. Il donne à la nature sa revanche sur la société. Nous avons cette impression au sortir d'un beau drame. Ce qui nous a intéressés, c'est moins ce qu'on nous a raconté d'autrui que ce qu'on nous a fait entrevoir de nous, tout un monde confus de choses vagues qui auraient voulu être, et qui, par bonheur pour nous, n'ont pas été.
Le rire - Henri Bergson




Point de hâte ; le milieu en tout est le meilleur : de cette manière tu posséderas la vertu, si difficile à obtenir.
Sentences, poèmes élégiaques, v335 - Théognis




Le sage, quelque lent qu'il soit, atteint l'homme le plus agile, lorsque, dans cette poursuite, il a avec lui la justice des dieux immortels.
Sentences, poèmes élégiaques, v329-330 - Théognis de Mégare




On ne s'enferme pas dans sa chambre impunément. On ne vit pas sur soi seul impunément. On « n'envoie pas coucher » impunément ses semblables. Et cela est bien ainsi, puisque le repliement sur soi-même - quand il n'est pas commandé par de hautes raisons intellectuelles ou spirituelles - n'a le plus souvent pour cause que la paresse, l'égoïsme, l'impuissance, bref, cette « peur de vivre » dont on n'a pas assez dit quelle place elle occupe parmi les maux qui désolent l'humanité.
Les jeunes filles - Henry de Montherlant




C'est là la raison d'être de ce Journal. Afin de mieux évoquer l'image que je me fais d'une amie longuement attendue, je ne veux pas me limiter à de simples faits, comme le font tant d'autres, mais je désire que ce Journal personnifie l'Amie. Et cette amie s'appellera Kitty.
Journal - Anne Frank




Or si jamais un rêve avait été impraticable et insensé, c’était celui-ci : sauver la machine échouée sur les Douvres. Envoyer travailler sur ces roches un navire et un équipage serait absurde ; il n’y fallait pas songer. C’était la saison des coups de mer ; à la première bourrasque les chaînes des ancres seraient sciées par les crêtes sous-marines des brisants, et le navire se fracasserait à l’écueil. Ce serait envoyer un deuxième naufrage au secours du premier. Dans l’espèce de trou du plateau supérieur où s’était abrité le naufragé légendaire mort de faim, il y avait à peine place pour un homme. Il faudrait donc que, pour sauver cette machine, un homme allât aux rochers Douvres, et qu’il y allât seul, seul dans cette mer, seul dans ce désert, seul à cinq lieues de la côte, seul dans cette épouvante, seul des semaines entières, seul devant le prévu et l’imprévu, sans ravitaillement dans les angoisses du dénûment, sans secours dans les incidents de la détresse, sans autre trace humaine que celle de l’ancien naufragé expiré de misère là, sans autre compagnon que ce mort. Et comment s’y prendrait-il d’ailleurs pour sauver cette machine ? Il faudrait qu’il fût non seulement matelot, mais forgeron. Et à travers quelles épreuves ! L’homme qui tenterait cela serait plus qu’un héros. Ce serait un fou.
« Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Première partie : Sieur Clubin, chap. I (« la perle au fond du précipice »), livre septième (« Imprudence de faire des questions à un livre »), p. 181 - Victor Hugo




Doux calvaire, le plus doux de tous : quiconque a passé des étés au bord de la mer connaît cela, cette exaspérante nécessité de rentrer, de quitter l’eau pour la terre, de supporter le désagrément de redevenir lourd et suant – connaît cela, l’a exécré et s’en souvient, en d’autres temps, comme d’un temps béni. Rituels de vacances, sensations immuables : un goût de sel au coin des lèvres, les doigts fripés, la peau chaude et sèche, les cheveux collés qui gouttent encore un peu dans le cou, la respiration courte, que c’était bon, que c’était facile….
Une gourmandise (2000), Muriel Barbery, éd. Folio, 2002, p. 89 - Muriel Barbery




Telle l’abominable madeleine de Proust, cette bizarrerie pâtissière éparpillée, par un sinistre et terne après-midi, en débris spongieux dans, offense suprême, une cuillerée de tisane, mon souvenir n’est peut-être en définitive associé qu’à un mets médiocre dont seule l’émotion qui lui est attachée demeure précieuse.
Une gourmandise (2000), Muriel Barbery, éd. Folio, 2002, p. 48-49 - Muriel Barbery




Tout est plus facile à dire dans une cuisine, tout y est nuancé par cette intention du partage, un appétit fait de la sève même des choses.
Bonnes vacances - Serge Joncour




Les personnages de mon roman sont mes propres possibilités qui ne se sont pas réalisées. C'est ce qui fait que je les aime tous et que tous m'effraient pareillement. Ils ont, les uns et les autres, franchi une frontière que je n'ai fait que contourner. C'est cette frontière franchie (la frontière au-delà de laquelle finit mon moi) qui m'attire. Et c'est de l'autre côté seulement que commence le mystère qu'interroge le roman. Le roman n'est pas une confession de l'auteur, mais une exploration de ce qu'est la vie humaine dans le piège qu'est devenu le monde.
L’Insoutenable légèreté de l’être - Milan Kundera




Entendre la foule des hommes qui gronde et qui tournoie autour de soi dans le tourbillon de la vie, entendre, voir les gens qui vivent – ils vivent pour de bon -, voir que la vie ne leur est pas interdite, que leur vie ne se disloque pas comme dans un rêve, comme une vision, que leur vie se renouvelle éternellement, qu’elle est éternellement jeune, que pas une heure ne ressemble à une autre, quand cette fantaisie peureuse paraît si morne, si vulgaire tant elle monotone, esclave d’une ombre, d’une idée, esclave du premier nuage qui voile soudain le soleil et serre de douleur le coeur d’un vrai Pétersbourgeois, si attaché à son soleil – et quelle fantaisie dans cette souffrance-là ?.
Nuits blanches - Fédor Dostoïevski




Nous ne savons, ni les sophistes, ni les poètes, ni les orateurs, ni les artistes, ni moi, ce que c'est que le vrai, le bon et le beau. Mais il y a entre nous cette différence, que, quoique ces gens ne sachent rien, tous croient savoir quelque chose. Au lieu que moi, si je ne sais rien, au moins je ne suis pas en doute. De sorte que toute cette supériorité de sagesse m'est accordée par l'oracle se réduit seulement à être bien convaincu que j'ignore ce que je ne sais pas.
Discours sur les sciences et les arts 1750 - Jean-Jacques Rousseau




S'embrasser sur les deux joues est devenu en France, depuis une vingtaine d'années, une convention quasi obligatoire et, pour cette raison, pénible pour ceux qui s'aiment.
L'identité - Milan Kundera




Au fond, il n'y a qu'un objet d'études : les formes et les métamorphoses de l'esprit. Tous les autres objets reviennent à celui-là ; toutes les autres études ramènent à cette étude.
Grains de mil: poésies et pensées - Pensées. Expériences, tableaux, jugements, maximes - Henri Frédéric Amiel




Que l'un aime davantage et l'autre moins est dans l'ordre de cette conformité qui n'existe entre le couvercle et la boîte qu'à cause de leur différence.
Amours, amour - Maurice Chapelan



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