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Je pense que les psys sont des cannibales. Le mien m'ouvre la tête pour se repaître de ma cervelle tiède. Ils forment une tribu en marge de l'humanité, pour mieux l'observer, la savourer et en dévorer les maux.
Le Coma des mortels - Maxime Chattam




Je suis une force qui va ! Agent aveugle et sourd de mystères funèbres ! Une âme de malheur faite avec des ténèbres ! Où vais-je ? Je ne sais. Mais je me sens poussé D'un souffle impétueux, d'un destin insensé. Je descends, je descends et jamais ne m'arrête.
Victor Hugo, Hernani, acte III, scène 2 - Victor Hugo




Dans le pays de l'esprit, il y a des calamités, non point semblables, mais qui toutes méritent notre désarroi. Le massacre de la raison est aussi régulier que celui des vaches dans un abattoir.
Le Musée de l'Inhumanité de William H. Gass - William H. Gass




Car rien jamais la cime ou le poème Ni l'art ailé ni l'azur des problèmes Rien ne fait l'homme et la femme si grands Que cet amour l'un l'autre qui les prend Heureux les gens un jour pareils à ceux qui s'aiment Dans un univers différent.
Pareils à ceux qui s'aiment - Louis Aragon




Lorsque j'avais vingt ans pour moi la grande affaire Était de désapprendre et non d'avoir appris Il me semblait rouvrir les portes de l'enfer Par le simple refus du coeur et de l'esprit Don-Quichottes nouveaux qui tournaient leur colère Contre les dieux de plâtre et l'ombre des statues Nous étions quelques-uns que ces jours assemblèrent À mettre dans l'injure une étrange vertu.
On vient de loin - Louis Aragon




Notre vocabulaire est de faible encolure Quand il faut allumer l'étoile et non l'idée Et traverser la nébuleuse à toute allure Avec des mots téléguidés.
Nocturne des frères divisés - Louis Aragon




Non je ne cherche pas au milieu des dangers L'oasis ni le biais échappatoire et juge Utile et beau cet art qui s'efforce à changer Le monde et refuse refuge Suis-je de ceux-là qui ferment leurs yeux devant L'humanité en proie aux douleurs quotidiennes Ou des fous qui voudraient faire à l'abri des vents Chanter les harpes éoliennes Ne m'a-t-on pas toujours trouvé sans que l'on m'ait Assigné pour cela le péril et la place Prêt à donner le fouet aux vieux mots qui rimaient Entre eux comme des jeux de glaces.
Je plaide pour les rues et les bois d'aujourd'hui - Louis Aragon




Toi qui rouvris pour moi le ciel de la bonté En moi qui réveillas les musiques profondes Toi qui m'as fait moi-même et m'as dit de chanter Comme un enfant devant le mondes Demeure mon amour heureux et malheureux Demeure mon amour dans mes bras prisonnière Soleil secret du coeur qui n'est que pour nous deux Ma chère amour seule et dernière Si de ce que j'écris ne restait que ton nom Je saluerais la gloire éternelle des choses Où ton nom chanterait comme fait le Memnon Au seuil brûlé des sables roses.
Les vêpres interrompues - Louis Aragon




Ce que je garde en moi je l'étouffe et le tue Et quand je fermerai les yeux à la lumière Nul ne saura de toi ce que j'en aurai tu Douceur des choses coutumières Je n'ai plus très longtemps devant moi désormais Chaque vers que j'écris c'est mon sang que je donne Si je fais le choix d'août sans doute est-il un mai Que ne dira jamais personne.
Les vêpres interrompues - Aragon




C'est une chose étrange à la fin que le monde Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit Ces moments de bonheur ces midis d'incendie La nuit immense et noire aux déchirures blondes Rien n'est si précieux peut-être qu'on le croit D'autres viennent Ils ont le coeur que j'ai moi-même Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime Et rêver dans le soir où s'éteignent des voix.
Que la vie en vaut la peine - Louis Aragon




De temps en temps, le soir, je sens quelque chose qui éclate en moi et qui m’inonde de bonheur. Et je le dis. J’aime ce monde où je vis, ce qu’il me procure et ce qu’il m’impose : le soleil sur la neige, le bureau le lundi, la révolution demain, les wagons-lits, les femmes du monde, le courage et le désespoir, les questions sans réponse, la guerre et la paix, l’attente, les triomphes, l’insuccès, l’amour, presque rien. Quel bonheur d’être au monde ! et que tout nous soit donné !.
Du côté de chez Jean - Jean d'Ormesson




Il faut tout faire pour conjurer l'intolérance, même des romans.
Les plaisirs de la melancolie - Gilles Archambault




Il est deux sortes de femmes qu'il ne faut connaître à aucun prix : d'abord celles qui ne vous aiment pas, et ensuite, celles qui vous aiment. - Entre ces deux extrémités, il y a des milliers de femmes charmantes, mais nous ne savons pas les apprécier.
La femme et le pantin de Pierre Louÿs - Pierre Louÿs




Je ne suis pas croyant au sens religieux du terme mais on doit tous croire en quelque chose. Je pense qu’il y a quelqu’un, un être qui nous a créés. Je ne crois pas en l’Église, pas aux dogmes. Je ne peux concevoir que cette puissance créatrice soit liée à la bonté. Je n’avale pas leurs excuses pour expliquer qu’il y a des trésors d’un côté et des gens qui meurent de faim de l’autre. Je respecte ceux qui croient mais pour moi l’injustice annihile l’idée de Dieu.
Dans mes yeux, Johnny Hallyday & Amanda Sthers, Éditions Plon, 2013 - Johnny Hallyday




Il m’est arrivé parfois, en tournée, d’aller à la rencontre de fans, chez eux. Je me suis aperçu que je faisais partie de la famille et de la vie des gens. Il y a une photo de vous sur la cheminée avec celle des parents. Quand on a vécu ça, on ne voit plus les choses de la même manière.
Le Républicain Lorrain, 24 avril 2012 - Johnny Hallyday




J’ai fait plusieurs voyages professionnels en Amérique pour voir les orchestres de rock car malgré tout c’est une musique qui nous vient de là-bas, et ils jouent au maximum de force. Le rock’n’roll représente un genre d’excitation, ça commence avec un rythme et à la fin les gens doivent battre des mains et être survoltés.
Discorama, Denise Glaser, 15 mars 1964 - Johnny Hallyday




J’aimais tout chez James Dean : sa manière de pencher la tête sur le côté, son air attentif et désespéré, son petit sourire triste, ses yeux perdus, ses poses de cow-boy et sa silhouette d’adolescent égaré dans un monde d’adultes qui ne rêvent plus. J’étais fasciné par sa philosophie désabusée.
Destroy, Éditions Michel Lafon, 1997 - Johnny Hallyday




Les œuvres peuvent répondre à des questions parce qu’elles sont vivantes. Le passé est imprévisible.
Entretien M le magazine du Monde du 17.06.2016 par Jérôme Badie - Adrien Goetz




Jamais le monde n'a été aussi bas, ronchonnait mon grand-père. Aussi veule, aussi médiocre. Il ne croit plus à rien si ce n'est à l'argent. Pour le soulever si peu que ce soit au dessus de lui-même, il faut descendre jusqu'au jeux de ballon qu sont la pâle réplique des jeux du cirque d'autrefois.
Casimir mène la grande vie, Jean D'Ormesson, éd. Gallimard, 1997, p. 135 - Jean d'Ormesson




Il aimait lui-même replonger dans des livres qu'il avait déjà lus. C'était comme une rencontre avec un vieil ami au coin d'une rue.
Le chat qui parlait aux oiseaux - Lilian Jackson Braun



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