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Citation leur

Sélection de 3514 citations sur le sujet leur

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Certains êtres sont comme des zéros, il leur faut un chiffre qui les précède, et leur néant acquiert alors une valeur décuple.

L’affection des gens de la campagne pour leurs masures est un fait inexplicable. Quelque insalubre que puisse être sa chaumière, un paysan s’y attache beaucoup plus qu’un banquier ne tient à son hôtel. Pourquoi& ;#8239 ; ? Je ne sais. Peut- être la force des sentiments est-elle en raison de leur rareté.

La démocratie, c'est la ménopause des sociétés occidentales, la Grande Ménopause du corps social. Et le fascisme est leur démon de midi.

On n'a jamais vérifié le rôle que joue l'amour physique dans l'attachement des femmes honnêtes pour leurs maris. Quelquefois, les maris le savent si bien que pour punir leurs épouses, ils restent quelques jours sans coucher avec elle et les font ainsi & ;#8722 ; et cela sans un reproche, sans une parole & ;#8722 ; venir à résipiscence.

Les âmes passionnées, les imaginations ardentes ont un caractère mystérieux, que la foule juge sans le comprendre ; elle nomme dédain la réserve des sentiments profonds, et appelle insensibilité les dehors froids sous lesquels ils concentrent leur vivacité.

Mais les parents d'aujourd'hui ne se situent plus comme jadis, selon leur tempérament, entre la méfiance et la confiance ; ils se situent entre la confiance et la démission.

Étrange monde : dans des sociétés en apparence de plus en plus individualistes, de moins en moins de gens réalisent leurs rêves, de plus en plus acceptent de ne faire que réclamer les miettes d’une abondance. Et lorsqu’ils croient s’en échapper, c’est par l’ersatz de la distraction, de la collection, du bricolage.

Les Français sont par nature plus impétueux au combat que résistants ou manœuvriers, et s’ils rencontrent un adversaire qui puisse supporter la furie de leur premier choc, ils perdent leur mordant et se découragent si bien qu’ils sont alors aussi lâches que femmes. Ils endurent aussi fort mal les fatigues et le manque de confort, et à la longue ils se relâchent de la discipline, de sorte qu’il est aisé, si on les surprend dans ce désordre, de triompher d’eux.

Le vieux parquet ciré se souvient d'anciens bals dont les danseurs sont morts. Leurs cavalières tournent aux bras du ciel, taille serrée dans leur robe à trois temps.

Des villes, angéliques ou démoniaques, apparitions légères à l'angle du voyage, ou pesantes architectures proposant au bourlingueur le pacte fallacieux de leurs mondes artificiels.

Au Supermarée, les mouettes font leurs courses dans les rayons du soleil.

La vraie patrie des hommes, c’est leur désir.

Les femmes ont la langue flexible ; elles parlent plus tôt, plus aisément et plus agréablement que les hommes. On les accuse aussi de parler davantage : cela doit être, et je changerais volontiers ce reproche en éloge ; la bouche et les yeux ont chez elles la même activité, et par la même raison. L’homme dit ce qu’il sait, la femme dit ce qui plaît ; l’un pour parler a besoin de connaissance, et l’autre de goût ; l’un doit avoir pour objet principal les choses utiles, l’autre les agréables. Leurs discours ne doivent avoir de formes communes que celles de la vérité.

La plupart des gens dans le monde ne veulent pas vraiment être libres. Ils croient seulement le vouloir. Pure illusion. Si on leur donnait vraiment la liberté qu'ils réclament, ils seraient bien embêtés. En fait, les gens aiment leurs entraves.

Les rêves sont des mouvements secrets qu’on ne met pas assez à leur vraie place ; la moitié des hommes s’en moque, l’autre portion y ajoute foi.

On aime les gens pour leurs défauts, on les quitte pour leurs défauts. Ils nous captivent par leur originalité, leurs bizarreries, ils nous effraient pour les mêmes raisons.

Tout est creux. Comme des bulles de savon. Les choses ne maintiennent leur existence que grâce à une certaine cohérence volontaire, l'acceptation du prévisible, voilà tout.

Mon opprobre va aux épousailles et à leur serment de chasteté, pas à l’adultère, qui me paraît un réveil sain de la nature.

L'homme est un être sentimental. Point de grandes créations hors du sentiment, et l'enthousiasme vite s'épuise chez la plupart d'entre eux à mesure qu'ils s'éloignent de leur rêve.

Les journaux regorgent d'histoires de braves gens pris en otage à la banque par des gangsters, mais ils restent muets sur les cas beaucoup plus fréquents de clients pris en otage par leurs banquiers.

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