L’arc-en-ciel vivant et frémissant des sentiments qu’on appelle amour s’éteignait dans mon âme. De plus en plus souvent, les feux bleus de la colère éclataient en moi et m’étouffaient ; dans mon coeur, un lourd ressentiment, la conscience de ma solitude dans ce monde absurde, gris et sans vie, couvaient comme un feu sous la cendre.
L’arc-en-ciel vivant et frémissant des sentiments qu’on appelle amour s’éteignait dans mon âme. De plus en plus souvent, les feux bleus de la colère éclataient en moi et m’étouffaient ; dans mon coeur, un lourd ressentiment, la conscience de ma solitude dans ce monde absurde, gris et sans vie, couvaient comme un feu sous la cendre. Maxime Gorki