Le grand danger de l’ivresse est qu’elle ne laisse pas surnager la vérité, bien au contraire. Ce qu’elle fait remonter à la surface, ce qu’elle révèle de l’individu, ce n’est pas sa volonté présente, mais son histoire passé, ancienne, oubliée. Elle va même chercher, dans le fond obscur de la conscience, pour les jeter en pleine lumière, ces imaginations baroques où l’on se complait un moment, sans en garder le souvenir. Mais en nous rien ne s’efface totalement : notre histoire reste plus ou moins lisible, et l’ivresse la crie, négligeant tout ce que la vie a pu ajouter à ce passé mort.

juillet 20, 2012 Frédérick Jézégou

Le grand danger de l’ivresse est qu’elle ne laisse pas surnager la vérité, bien au contraire. Ce qu’elle fait remonter à la surface, ce qu’elle révèle de l’individu, ce n’est pas sa volonté présente, mais son histoire passé, ancienne, oubliée. Elle va même chercher, dans le fond obscur de la conscience, pour les jeter en pleine lumière, ces imaginations baroques où l’on se complait un moment, sans en garder le souvenir. Mais en nous rien ne s’efface totalement : notre histoire reste plus ou moins lisible, et l’ivresse la crie, négligeant tout ce que la vie a pu ajouter à ce passé mort. Italo Svevo

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Une pensée sur “Le grand danger de l’ivresse est qu’elle ne laisse pas surnager la vérité, bien au contraire. Ce qu’elle fait remonter à la surface, ce qu’elle révèle de l’individu, ce n’est pas sa volonté présente, mais son histoire passé, ancienne, oubliée. Elle va même chercher, dans le fond obscur de la conscience, pour les jeter en pleine lumière, ces imaginations baroques où l’on se complait un moment, sans en garder le souvenir. Mais en nous rien ne s’efface totalement : notre histoire reste plus ou moins lisible, et l’ivresse la crie, négligeant tout ce que la vie a pu ajouter à ce passé mort.”

Esther
janvier 3, 2013 à 4:54

La vérité profonde au delà des apparences.

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