Mais jamais je n’oublierai l’histoire d’une jolie, jolie maisonnette rose clair. C’était une si gentille petite maison de pierre, elle me regardait d’un air si affable, et si fièrement elle regardait ses lourdaudes de voisines, que mon cœur était dans la joie lorsque je passais devant. Soudain, la semaine dernière, je passe dans la rue, je regarde mon amie, et qu’entends-je ? Un cri pitoyable : On me peint en jaune ! Les scélérats ! les barbares ! ils n’ont eu pitié de rien, ni des colonnes, ni des corniches, et voilà mon amie jaune canarie. J’ai failli avoir un épanchement de bile, et jusqu’à maintenant je n’ai pas eu la force d’aller voir ma pauvre estropiée.
Mais jamais je n’oublierai l’histoire d’une jolie, jolie maisonnette rose clair. C’était une si gentille petite maison de pierre, elle me regardait d’un air si affable, et si fièrement elle regardait ses lourdaudes de voisines, que mon cœur était dans la joie lorsque je passais devant. Soudain, la semaine dernière, je passe dans la rue, je regarde mon amie, et qu’entends-je ? Un cri pitoyable : On me peint en jaune ! Les scélérats ! les barbares ! ils n’ont eu pitié de rien, ni des colonnes, ni des corniches, et voilà mon amie jaune canarie. J’ai failli avoir un épanchement de bile, et jusqu’à maintenant je n’ai pas eu la force d’aller voir ma pauvre estropiée. Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski