Les mots ont des poings. On peut se les envoyer à la figure. On les prends en pleine gueule. On est mentalement KO. A peine proférés, ils déchirent les images dans lesquelles nous sommes blottis, froissent les idées que nous habitons. On a pas assez la certitude du mal qu’on fait avec des paroles.
Les mots ont des poings. On peut se les envoyer à la figure. On les prends en pleine gueule. On est mentalement KO. A peine proférés, ils déchirent les images dans lesquelles nous sommes blottis, froissent les idées que nous habitons. On a pas assez la certitude du mal qu’on fait avec des paroles. Alice Ferney