à cette heure, je me demande si, de notre premier cri à notre dernier soupir, nous ne sommes pas toujours les mêmes, les mêmes personnes très exactement, mais beaucoup plus entièrement, précisément, profondément. On ajuste, on cisaille, on creuse. Oui, c’est cela. Je me demande si le destin humain n’est pas de changer mais d’affiner sa vraie nature et de l’imposer.
à cette heure, je me demande si, de notre premier cri à notre dernier soupir, nous ne sommes pas toujours les mêmes, les mêmes personnes très exactement, mais beaucoup plus entièrement, précisément, profondément. On ajuste, on cisaille, on creuse. Oui, c’est cela. Je me demande si le destin humain n’est pas de changer mais d’affiner sa vraie nature et de l’imposer. Delphine de Malherbe