Entre l’intérieur et l’extérieur d’un arbre, entre l’écorce et l’aube, introduis le doigt : c’est le doigt qui est écrasé. Entre l’intérieur et l’extérieur de l’homme, entre la pensée et l’action, insinue le doute, c’est l’homme qui se fend en deux. Le schisme, qui laisse indifférente ou même exalte la vitalité du végétal, atteint et blesse mortellement la vie de la volonté.
Entre l’intérieur et l’extérieur d’un arbre, entre l’écorce et l’aube, introduis le doigt : c’est le doigt qui est écrasé. Entre l’intérieur et l’extérieur de l’homme, entre la pensée et l’action, insinue le doute, c’est l’homme qui se fend en deux. Le schisme, qui laisse indifférente ou même exalte la vitalité du végétal, atteint et blesse mortellement la vie de la volonté. Henri-Frédéric Amiel