On dit en français, risquer sa vie, mais peut-être devrait-on dire : risquer la vie. Etre entièrement vivant est un risque. Peu d’êtres le sont. Il y a beaucoup de zombies, de morts-vivants, de vies atténuées par la maladie de la mort comme la nommait Kierkegaard. Ce risque est celui qu’un autre philosophe disparu sous la torture, Jan Patocka, appelait la vie dans l’amplitude.
On dit en français, risquer sa vie, mais peut-être devrait-on dire : risquer la vie. Etre entièrement vivant est un risque. Peu d’êtres le sont. Il y a beaucoup de zombies, de morts-vivants, de vies atténuées par la maladie de la mort comme la nommait Kierkegaard. Ce risque est celui qu’un autre philosophe disparu sous la torture, Jan Patocka, appelait la vie dans l’amplitude. Anne Dufourmantelle