Quelles sont les citations de philosophie à connaître pour l’épreuve du Bac ?
Quelles sont les citations de philosophie à connaître pour l’épreuve du Bac ?
Les principaux sujets pour le bac de philosophie sont les suivants. Une première approche pourrait être une recherche sur les mots clés des principaux thèmes.
Le sujet
– La conscience
– La perception
– L’inconscient
– Autrui
– Le désir
– L’existence et le temps
La culture
– Le langage
– L’art
– Le travail et la technique
– La religion
– L’histoire
La raison et le réel
– Théorie et expérience
– La démonstration
– L’interprétation
– Le vivant
– La matière et l’esprit
– La vérité
La politique
– La société
– La justice et le droit
– L’État
La morale
– La liberté
– Le devoir
– Le bonheur
La conscience
Henri Bergson
Henri Bergson
René Descartes
Et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n’étaient pas capables de l’ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
René Descartes, Discours de la Méthode (1637), IV’ partie,
Tout homme, en tant qu’être moral, possède en lui, originairement, une conscience morale.
Emmanuel Kant
La conscience morale est la raison pratique représentant à l’être humain son devoir.
Emmanuel Kant
Les citations pour le bac de philosophie , Sujet : la notion d’autrui.
Autrui est d’abord pour moi l’être pour qui je suis objet.
Jean-Paul Sartre
J’ai besoin de la médiation d’autrui pour être ce que je suis.
L’enfer, c’est les autres
Jean-Paul Sartre
Le vaniteux fait dépendre son propre bonheur de l’activité d’autrui.
Marc Aurèle
Le monde auquel je suis est toujours un monde que je partage avec d’autres.
Martin Heidegger (1889-1976)
Dans l’expérience du dialogue, il se constitue entre autrui et moi un terrain commun, ma pensée et la sienne ne font qu’un.
Maurice Merleau-Ponty
Autrui joue toujours dans la vie de l’individu le rôle d’un modèle, d’un objet, d’un associé ou d’un adversaire.
Sigmund Freud
Le visage d’autrui est dénué (sans défense) ; c’est le pauvre pour lequel je peux tout et à qui je dois tout.
Emmanuel Levinas
L’inconcient.
« L’inconscient est le psychique lui-même et son essentielle réalité. Sa nature intime nous est aussi inconnue que la réalité du monde extérieur, et la conscience nous renseigne sur lui d’une manière aussi incomplète que nos organes des sens sur le monde extérieur. »
Sigmund Freud
« Les œuvres d’art [sont] les satisfactions imaginaires de désirs inconscients, tout comme les rêves. »
Sigmund Freud
« J’ai encore constaté, dans l’analyse des rêves que l’inconscient se sert, surtout pour représenter les complexes sexuels, d’un certain symbolisme. »
Sigmund Freud
« Il existe deux variétés d’inconscient : les faits psychiques latents, mais susceptibles de devenir conscients, et les faits psychiques refoulés qui, comme tels et livrés à eux-mêmes, sont incapables d’arriver à la conscience. »
Sigmund Freud
« L’interprétation des rêves est la voie royale de la connaissance de l’inconscient. »
Sigmund Freud
– La perception
La perception, par exemple, pose son objet comme existant.
Jean-Paul Sartre (1905-1980)
Être, c’est être perçu.
George Berkeley (1685-1753)
Je dois distinguer l’idée de ma main de la perception que j’en ai ; les idées des objets sont donc préalables aux perceptions que nous en avons.
Nicolas Malebranche
Nos sens étant frappés par certains objets extérieurs, font entrer dans notre âme plusieurs perceptions distinctes de choses.
John Locke (1632-1704)
La perception dispose de l’espace dans l’exacte proportion où l’action dispose du temps.
Henri Bergson
J’avais dès longtemps remarqué que, pour les moeurs, il est besoin quelquefois de suivre des opinions qu’on sait être fort incertaines, tout de même que si elles étaient indubitables, ainsi qu’il a été dit ci-dessus; mais, pour ce qu’alors je désirais vaquer seulement à la recherche de la vérité, je pensai qu’il fallait que je fisse tout le contraire, et que je rejetasse, comme absolument faux, tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s’il ne resterait point, après cela, quelque chose un ma créance, qui fût entièrement indubitable. Ainsi, à cause que nos sens nous trompent quelquefois, je voulus supposer qu’il n’y avait aucune chose qui fût telle qu’ils nous la font imaginer. Et pour ce qu’il y a des hommes qui se méprennent en raisonnant, même touchant les plus simples matières de géométrie, et y font des paralogismes’, jugeant que j’étais sujet à faillir, autant qu’aucun autre, je rejetai comme fausses toutes les raisons que j’avais prises auparavant pour démonstrations. Et enfin, considérant que toutes les mêmes pensées, que nous avons étant éveillés, nous peuvent aussi venir quand nous dormons, sans qu’il y en ait aucune, pour lors, qui soit vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m’étaient jamais entrées en l’esprit, n’étaient non plus vraies que les illusions de mes songes. Mais, aussitôt après, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n’étaient pas capables de l’ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
René Descartes, Discours de la Méthode (1637), IV’ partie,
Éd. Hatier, coll. Classiques Hatier de la philosophie, 1999, pp. 36-37.