Qui a dit ? L’enfer, c’est les autres
Qui a dit ?
L’enfer, c’est les autres
La citation complète.
Tous ces regards qui me mangent … Ha, vous n’êtes que deux ? Je vous croyais beaucoup plus nombreuses. Alors, c’est ça l’enfer. Je n’aurais jamais cru … Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril .. Ah ! Quelle plaisanterie. Pas de besoin de gril : l’enfer c’est les autres
Est-ce Albert Camus ? ne disait-il pas aussi
Je ne peux pas vivre longtemps avec les êtres. Il me faut un peu de solitude, la part d’éternité.
- Carnets III, mars 1951 – décembre 1959, Albert Camus, éd. Gallimard, 1989, p. 275
Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi, près de Bône, en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l’Yonne en France, est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français.
Est-ce ? Jean-Paul Sartre qui a également écrit :
“S’il y a un Autre, quel qu’il soit, où qu’il soit, quels que soient ses rapports avec moi… J’ai un dehors, j’ai une nature; ma chute originelle c’est l’existence de l’autre”
L’Etre et le Néant
et sur autrui
– “Autrui, c’est ce moi qui n’est pas moi”
– “Je ne constitue pas autrui, je le rencontre”
– “Ma chute originelle, c’est l’existence d’autrui”
Jean-Paul Sartre, né le 21 juin 1905 dans le 16ᵉ arrondissement de Paris et mort le 15 avril 1980 dans le 14ᵉ arrondissement, est un écrivain et philosophe français, représentant du courant existentialiste, dont l’œuvre et la personnalité ont marqué la vie intellectuelle et politique de la France de 1945 à la fin des années 1970.Écrivain prolifique, fondateur et directeur de la revue Les Temps modernes (1945), il est connu aussi bien pour son œuvre philosophique et littéraire qu’en raison de ses engagements politiques, d’abord en liaison avec le Parti communiste, puis avec des courants gauchistes dans les années 1970.
Son œuvre comporte plusieurs essais et textes philosophiques ayant marqué leur époque, comme L’Être et le Néant (1943), le bref L’existentialisme est un humanisme (1946) ou la Critique de la raison dialectique (1960), mais surtout des textes littéraires contenant des messages philosophiques : nouvelles (Le Mur), romans (la Nausée, les Chemins de la liberté), pièces de théâtre (Les Mouches, Huis clos, La Putain respectueuse, Le Diable et le Bon Dieu, Les Séquestrés d’Altona). Il a publié des études biographiques sur plusieurs créateurs comme Le Tintoret, Mallarmé, Baudelaire, Faulkner ou Jean Genet, ainsi qu’une vaste étude sur Gustave Flaubert, L’Idiot de la famille (1971-1972). Un texte court, mais important est son étude autobiographique, Les Mots, qui évoque les onze premières années de sa vie.