Citations d' Albert Camus
Découvrez une citation de Albert Camus - un proverbe, une phrase, une parole, une pensée, une formule, un dicton ou une citation de Albert Camus issus de romans, d'extraits courts de livres, essais, discours ou entretiens de l'auteur. Une sélection de 950 citations et phrases d' Albert Camus .
950 citations (Page 1 sur un total de 48 pages)
Je regardais la mer qui, à cette heure, se soulevait à peine d’un mouvement épuisé et je rassasiais les deux soifs qu’on ne peut tromper longtemps sans que l’être se dessèche, je veux dire aimer et admirer.Car il y a seulement de la malchance à n’être pas aimé : il y a du malheur à ne point aimer. Nous tous, aujourd’hui, mourons de ce malheur. C’est que le sang, les haines décharnent le cœur lui-même ; la longue revendication de la justice épuise l’amour qui pourtant lui a donné naissance. Dans la clameur où nous vivons, l’amour est impossible et la justice ne suffit pas. C’est pourquoi l’Europe hait le jour et ne sait qu’opposer l’injustice à elle-même. Mais pour empêcher que la justice se racornisse, beau fruit orange qui ne contient qu’une pulpe amère et sèche, je redécouvrais à Tipasa qu’il fallait garder intactes en soi une fraîcheur, une source de joie, aimer le jour qui échappe à l’injustice, et retourner au combat avec cette lumière conquise.L’été, « Retour à Tipasa » (1952) de
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- Note moyenne : /5 (sur 476 votes)Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible.L’été, « Retour à Tipasa » (1952) de
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- Note moyenne : /5 (sur 482 votes)Pour moi je n’ai connu que le sport d’équipe au temps de ma jeunesse, cette sensation puissante d’espoir et de solidarité qui accompagnent les longues journées d’entraînement jusqu’au jour du match victorieux ou perdu. Vraiment, le peu de morale que je sais, je l’ai appris sur les terrains de football et les scènes de théâtre qui resteront mes vraies universités.Pourquoi je fais du théâtre, in Théâtre, récits, nouvelles, Paris: Gallimard, 1985, collection Pléiade, 1985, pages 1727, (12 mai 1959) de
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- Note moyenne : /5 (sur 470 votes)Les communautés de bâtisseurs, les ateliers collectifs de peinture à la Renaissance ont dû connaître la même exaltation qu’éprouvent ceux qui travaillent à un grand spectacle. Encore faut-il ajouter que les monuments demeurent, tandis que le spectacle passe et qu’il est dès lors d’autant plus aimé de ses ouvriers qu’il doit mourir un jour. Pour moi je n’ai connu que le sport d’équipe au temps de ma jeunesse, cette sensation puissante d’espoir et de solidarité qui accompagnent les longues journées d’entraînement jusqu’au jour du match victorieux ou perdu. Vraiment, le peu de morale que je sais, je l’ai appris sur les terrains de football et les scènes de théâtre qui resteront mes vraies universités.Pourquoi je fais du théâtre, in Théâtre, récits, nouvelles, Paris: Gallimard, 1985, collection Pléiade, 1985, pages 1727, (12 mai 1959) de
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- Note moyenne : /5 (sur 470 votes)Le peu de morale que je sais, je l'ai appris sur les terrains de football.Pourquoi je fais du théâtre, in Théâtre, récits, nouvelles, Paris: Gallimard, 1985, collection Pléiade, 1985, pages 1727, (12 mai 1959) de
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- Note moyenne : /5 (sur 466 votes)La pauvreté, d'abord, n'a jamais été un malheur pour moi: la lumière répandait ses richesses. Même mes révoltes en ont été éclairées. Elles furent presque toujours, je crois pouvoir le dire sans tricher, des révoltes pour tous, et pour que la vie de tous soit élevée dans la lumière. Il n'est pas sûr que mon coeur fût naturellement disposé à cette sorte d'amour. Mais les circonstances m'ont aidé.Préface de L'envers et L'endroit de
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- Note moyenne : /5 (sur 477 votes)Mais une fois qu'on a connu les faubourgs industriels, on se sent à jamais souillé, je crois, et responsable de leur existence.Préface de L'envers et L'endroit de
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- Note moyenne : /5 (sur 467 votes)Né pauvre, dans un quartier ouvrier, je ne savais pourtant pas ce qu'était le vrai malheur avant de connaître nos banlieues froides. Même l'extrême misère arabe ne peut s'y comparer, sous la différence des ciels. Mais une fois qu'on a connu les faubourgs industriels, on se sent à jamais souillé, je crois, et responsable de leur existence.Préface de L'envers et L'endroit de
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- Note moyenne : /5 (sur 469 votes)Il est vrai que je me suis fait une maxime pour mon usage personnel: « Il faut mettre ses principes dans les grandes choses, aux petites la miséricorde suffit.» Hélas! on se fait des maximes pour combler les trous de sa propre nature.Préface de L'envers et L'endroit de
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- Note moyenne : /5 (sur 474 votes)Bien que je vive maintenant sans le souci du lendemain, donc en privilégié, je ne sais pas posséder. Ce que j'ai, et qui m'est toujours offert sans que je l'aie recherché, je ne puis rien en garder. Moins par prodigalité, il me semble, que par une autre sorte de parcimonie: je suis avare de cette liberté qui disparaît dès que commence l'excès des biens. Le plus grand des luxes n'a jamais cessé de coïncider pour moi avec un certain dénuement.Préface de L'envers et L'endroit de
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- Note moyenne : /5 (sur 467 votes)On trouve dans le monde beaucoup d'injustices, mais il en est une dont on parle jamais, qui est celle du climat. De cette injustice-là, j'ai été longtemps, sans le savoir, un des profiteurs. J'entends d'ici les accusations de nos féroces philanthropes, s'ils me lisaient. Je veux faire passer les ouvriers pour riches et les bourgeois pour pauvres, afin de conserver plus longtemps l'heureuse servitude des uns et la puissance des autres. Non, ce n'est pas cela. Au contraire, lorsque la pauvreté se conjugue avec cette vie sans ciel ni espoir qu'en arrivant à l'âge d'homme j'ai découverte dans les horribles faubourgs de nos villes, alors l'injustice dernière, et la plus révoltante, est consommée: il faut tout faire, en effet, pour que ces hommes échappent à la double humiliation de la misère et de la laideur. Né pauvre, dans un quartier ouvrier, je ne savais pourtant pas ce qu'était le vrai malheur avant de connaître nos banlieues froides. Même l'extrême misère arabe ne peut s'y comparer, sous la différence des ciels. Mais une fois qu'on a connu les faubourgs industriels, on se sent à jamais souillé, je crois, et responsable de leur existence.Préface de L'envers et L'endroit de
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- Note moyenne : /5 (sur 476 votes)Dans tous les cas, la belle chaleur qui régnait sur mon enfance m'a privé de tout ressentiment. Je vivais dans la gêne, mais aussi dans une sorte de jouissance. Je me sentais des forces infinies: il fallait seulement leur trouver un point d'application. Ce n'était pas la pauvreté qui faisait obstacle à ces forces: en Afrique, la mer et le soleil ne coûtent rien. L'obstacle était plutôt dans les préjugés et la bêtise. J'avais là toutes les occasions de développer une castillanerie qui m'a fait bien du tort, que raille avec raison mon ami et mon maître Jean Grenier, et que j'ai essayé en vain de corriger, jusqu'au moment où j'ai compris qu'il y avait une fatalité des natures. Il valait mieux alors accepter son propre orgueil et tâcher de le faire servir plutôt que de se donner, comme dit Chamfort, des principes plus fort que son caractère. Mais, après m'être interrogé, je puis témoigner que, parmi mes nombreuses faiblesses, n'a jamais figuré le défaut le plus répandu parmi nous, je veux dire l'envie, véritable cancer des sociétés et des doctrines.Préface de L'envers et L'endroit de
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- Note moyenne : /5 (sur 474 votes)La pauvreté, d'abord, n'a jamais été un malheur pour moi: la lumière répandait ses richesses. Même mes révoltes en ont été éclairées. Elles furent presque toujours, je crois pouvoir le dire sans tricher, des révoltes pour tous, et pour que la vie de tous soit élevée dans la lumière. Il n'est pas sûr que mon coeur fût naturellement disposé à cette sorte d'amour. Mais les circonstances m'ont aidé. Pour corriger une indifférence naturelle, je fut placé à mi-distance de la misère et du soleil. La misère m'empêcha de croire que tout est bien sous le soleil et dans l'histoire; le soleil m'apprit que l'histoire n'est pas tout. Changer la vie, oui, mais non le monde dont je faisais ma divinité. C'est ainsi, sans doute, que j'abordai cette carrière inconfortable où je suis, m'engageant avec innocence sur un fil d'équilibre où j'avance péniblement sans être sûr d'atteindre le but. Autrement dit, je devins un artiste, s'il est vrai qu'il n'est pas d'art sans refus ni sans consentement.Préface de L'envers et L'endroit de
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- Note moyenne : /5 (sur 475 votes)Chaque artiste garde ainsi, au fond de lui, une source unique, qui alimente pendant sa vie ce qu'il est et ce qu'il dit. Quand la source est tarie, on voit peu à peu l'oeuvre se racornir, se fendiller. Ce sont les terres ingrates de l'art que le courant invisible n'irrigue plus. Le cheveu devenu rare et sec, l'artiste couvert de chaumes, est mûr pour le silence, ou les salons, qui reviennent au même. Pour moi, je sais que ma source est dans L'Envers et l'Endroit, dans ce monde de pauvreté et de lumière où j'ai longtemps vécu et dont le souvenir me préserve encore des dangers contraires qui menacent tout artiste, le ressentiment et la satisfaction.Préface de L'envers et L'endroit de
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- Note moyenne : /5 (sur 468 votes)« Il n’y a pas d’amour de vivre sans désespoir de vivre », ai-je écrit, non sans emphase, dans ces pages. Je ne savais pas à l’époque à quel point je disais vrai ; je n’avais pas encore traversé les temps du vrai désespoir. Ces temps sont venus et ils ont pu tout détruire en moi, sauf justement l’appétit désordonné de vivre. Je souffre encore de cette passion à la fois féconde et destructrice qui éclate jusque dans les pages les plus sombres de L’Envers et l’Endroit.Préface de L'envers et L'endroit de
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- Note moyenne : /5 (sur 481 votes)J'ai fini par ne plus m'ennuyer du tout à partir de l'instant où j'ai appris à me souvenir.L' Etranger (1942) de
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- Note moyenne : /5 (sur 466 votes)Toute la question, était de tuer le temps. J'ai fini par ne plus m'ennuyer du tout à partir de l'instant où j'ai appris à me souvenir.L' Etranger (1942) de
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- Note moyenne : /5 (sur 466 votes)Le bonheur ?Les Justes (1952) de
— Sentir la main d'un homme avant de mourir.
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- Note moyenne : /5 (sur 469 votes)Marche ! Nous voilà condamnés à être plus grands que nous-mêmes. Les êtres, les visages, voilà ce qu'on voudrait aimer. L'amour plutôt que la justice !Les Justes (1952) de
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- Note moyenne : /5 (sur 471 votes)Si la seule solution est la mort, nous ne sommes pas sur la bonne voie. La bonne voie est celle qui mène à la vie, au soleil. On ne peut avoir froid sans cesse.Les Justes (1952) de
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- Note moyenne : /5 (sur 477 votes)Albert Camus : écrivain, intellectuel et homme engagé
Albert Camus est l'un des écrivains français les plus célèbres et influents du XXe siècle. Il est également connu en tant qu'intellectuel, dramaturge, essayiste et journaliste. Cette polyvalence lui a valu une reconnaissance internationale et plusieurs prix prestigieux, notamment le Prix Nobel de littérature. Découverte de la vie et l'œuvre d'Albert Camus, ainsi que les thèmes principaux abordés dans ses écrits.
Biographie d'Albert Camus
Enfance et jeunesse
Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi, en Algérie française (aujourd'hui Dréan, en Algérie). Ses parents étaient Lucien Camus, un ouvrier agricole d'origine pied-noir, et Catherine Hélène Sintès, une femme d'origine espagnole. Albert était leur deuxième enfant et seul fils. Son père est mort lors de la Première Guerre mondiale, quand Albert avait à peine un an. Sa mère, alors veuve et analphabète, a élevé ses deux enfants avec l'aide de sa propre mère et de sa sœur célibataire.
Camus a grandi dans un milieu modeste, mais dès son jeune âge, il se passionne pour la lecture et développe une grande sensibilité artistique. Grâce à l'appui de son instituteur, Louis Germain, il obtient une bourse qui lui permet de poursuivre ses études secondaires au lycée Bugeaud, puis au Grand Lycée d'Alger.
Études supérieures et débuts littéraires
Après avoir obtenu son baccalauréat en philosophie, Camus entre à l'Université d'Alger où il étudie la philosophie et la littérature française. En 1934, il épouse Simone Hié, une étudiante en pharmacie. Le couple divorce quelques années plus tard en raison de problèmes de toxicomanie de Simone. Durant cette période, Camus travaille comme journaliste pour divers journaux locaux, ce qui lui permet de commencer à exprimer ses idées politiques et sociales.
En 1938, il rejoint le Parti communiste algérien, mais est exclu peu après en raison de divergences idéologiques. Cela n'empêche pas Camus de continuer à militer pour l'indépendance de l'Algérie et contre le colonialisme. Parallèlement à son engagement politique, il poursuit ses activités littéraires et publie en 1939 son premier recueil de nouvelles, L'Envers et l'endroit.
Carrière littéraire et engagement politique
La Seconde Guerre mondiale et la Résistance
En 1940, Camus se rend en France métropolitaine et s'installe à Paris. Peu après, la Seconde Guerre mondiale éclate et la France est envahie par l'Allemagne nazie. Camus s'engage alors dans la Résistance française en rejoignant le journal clandestin Combat, dont il devient rapidement rédacteur en chef. Pendant ces années difficiles, il continue à écrire et publie en 1942 L'Étranger, un roman existentialiste qui connaît un grand succès critique et public. Ce roman est suivi en 1943 par un essai intitulé Le Mythe de Sisyphe, dans lequel Camus développe sa pensée philosophique autour de l'absurdité de l'existence humaine.
Après-guerre : consécration littéraire et engagement politique
Après la libération de Paris en 1944, Camus continue à travailler pour Combat jusqu'à sa démission en 1947. Parallèlement, il entame une carrière de dramaturge avec la création de sa pièce Caligula en 1945. Suivent les publications successives de La Peste en 1947, de L'Homme révolté en 1951 et de La Chute en 1956, qui contribuent à asseoir sa renommée internationale.
Sur le plan politique, Camus se positionne en faveur d'une Algérie autonome, mais demeure hostile à l'idée d'une indépendance totale vis-à-vis de la France. Cette position lui vaut de nombreuses critiques et altercations avec d'autres intellectuels engagés, dont son ancien ami Jean-Paul Sartre. Malgré cela, Camus reste une figure emblématique de la gauche française et milite activement pour la paix et la justice sociale.
Prix Nobel et fin tragique
En 1957, Albert Camus est couronné du Prix Nobel de littérature "pour l'ensemble d'une œuvre qui met en lumière les problèmes se posant de nos jours à la conscience des hommes". Il est le deuxième écrivain français le plus jeune à recevoir cette distinction, après André Gide. Malheureusement, Camus ne peut profiter longtemps de cette consécration, puisqu'il meurt brutalement dans un accident de voiture le 4 janvier 1960, à l'âge de 46 ans.
Son œuvre posthume, Le Premier Homme, sera publiée à titre inachevé en 1994 et témoigne de ses réflexions sur l'identité, l'exil et l'enracinement.
Thèmes et héritage d'Albert Camus
- L'existentialisme et l'absurde : Camus est souvent associé à l'existentialisme, bien qu'il s'en soit toujours distingué. Sa philosophie de l'absurde consiste à reconnaître l'incompréhension fondamentale de l'homme face à un univers qui échappe à la raison, tout en cherchant une manière de vivre pleinement et dignement malgré cette absurdité.
- Engagement politique et social : De par son vécu et ses convictions, Camus était profondément engagé dans la lutte pour la justice sociale, l'égalité et la défense des libertés individuelles. Son œuvre témoigne de cet engagement et questionne les valeurs morales et politiques de son époque.
- La condition humaine : Les personnages camusiens sont souvent confrontés à des situations extrêmes et dramatiques qui les poussent à se remettre en question et à réfléchir sur la nature humaine et la société. La plupart de ses romans et essais abordent des thématiques universelles telles que la solitude, la culpabilité, la révolte et la responsabilité.
Albert Camus reste aujourd'hui encore un écrivain majeur de la littérature française et un penseur incontournable. Son œuvre, riche et variée, continue d'inspirer et de porter un message humaniste fort, faisant écho aux préoccupations contemporaines. Ainsi, Camus demeure non seulement un témoin essentiel de son temps, mais aussi un acteur de notre histoire collective.
Mise à jour le samedi 25 mars 2023 à 01h49
Citations célèbres, courtes, longues et belles de Albert Camus
- ➤ Quelle est la citation la plus célèbre de Albert Camus ?
La plus célèbre citation de Albert Camus est :
La bêtise insiste toujours, on s'en apercevrait si l'on ne pensait pas toujours à soi.
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La plus courte citation de Albert Camus est :
Pitié pour les justes!
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La plus belle citation de Albert Camus est :
Ce n'est pas la souffrance de l'enfant qui est révoltante en elle-même, mais le fait que cette souffrance ne soit pas justifiée.
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