Au cours de l’été 1860, un fait divers atroce bouleverse l’Angleterre, déclenchant à travers tout le pays une hystérie médiatique sans précédent. Qui a tué le jeune Saville Kent, trois ans, dernier-né d’une famille de respectables bourgeois de la campagne anglaise ? Parmi les membres de la famille, chacun semble coupable car chacun a quelque chose à cacher. Immédiatement, les journaux s’emparent de l’affaire, et l’enquête, menée par Jack Whicher, célèbre détective de Scotland Yard, dévoile à tout le pays l’intimité d’une famille au-dessus de tous soupçons. Récit d’un scandale, acte de naissance du pouvoir de la presse, mais aussi du roman policier anglais, L’Affaire de Road Hill House est avant tout une histoire aussi vraie que captivante…
« Ce reportage historique […] est plus romanesque qu’une fiction, plus original qu’un essai. Comme Truman Capote, avec De sang-froid, Kate Summerscale n’aurait-elle pas, elle aussi, inventé un nouveau genre littéraire ? »
Pascale Frey, Elle
Terminées les grèves de la faim, manifestations en tout genre et autres immolations sur la place publique. La nouvelle solution pour se faire entendre lorsqu’on est un petit homme face au grand système ? S’enterrer vivant… C’est du moins l’idée folle d’Aidan lorsqu’il apprend la délocalisation de l’usine qui fait vivre sa petite ville du pays de Galles. Sous l’œil accablé de sa fille, épaulé par son fils et par ses compagnons de pub, considéré comme fou par le reste du monde, Aidan creuse un trou dans son jardin et élit domicile dans un cercueil « bio ». Et il n’en sortira pas tant que les autorités ne seront pas revenues sur leur décision. Contre toute attente, la renommée d’Aidan s’étend rapidement à l’ensemble du pays. Une comédie à l’anglaise, tendre et humaine, pour en finir avec la crise !
Alors qu’un vieillard, sur les flancs du Vésuve, s’apprête à descendre aux Enfers, les flammes infernales viennent à sa rencontre. Nous sommes en 79 après Jésus-Christ. Au loin, les villes de Pompéi et de Herculanum s’éteignent déjà. L’empereur Claude ne tiendra pas sa promesse – ce serment qu’il prêta jadis à cet homme illustre.
Un serment secret que l’archéologue Jack Howard est aujourd’hui destiné à révéler. Preuves en mains. Comment croire à ce « dernier Évangile » aux incroyables origines ? Reconstituant l’inextricable puzzle paléochrétien, via Claude, Pline et saint Paul, en passant par Rome, Londres et la Terre sainte, Howard et son équipe devront affronter tous les dangers pour révéler la vérité.
Biographie
David Gibbins est universitaire à Cambridge. Docteur en archéologie, il fait autorité dans le domaine des civilisations disparues. Il s’est inspiré des données scientifiques concernant l’Atlantide et de la légende qui entoure cette cité perdue, pour écrire son premier roman très remarqué, Atlantis (First éditions, 2005). Le chandelier d’or (2006) et Le dernier Évangile (2008) sont également publiés aux Editions First.
Il est des cadavres auxquels même un flic aguerri préférerait échapper. Ainsi celui du notaire Lindsay, retrouvé pendu au pont de la gare Centrale, ou celui du très tourmenté Artie Wexley dont le corps sans tête flotte dans une piscine. Dans la nuit couleur suie du vieux Glasgow, la cigarette du sergent Lou Perlman peine à faire passer l’odeur du sang.
« Va me chercher ça, p’tit Louie » : ces hommes, ses aînés, il les connaît ; pour eux, comme pour son frère Colin, il était « p’tit Louie ». Leur mort, brutale, aveugle, dit le temps passé depuis les rues du quartier juif, les chemins différents, les liens distendus… Et Colin, le fils préféré, l’homme d’affaires louche pour la femme duquel Lou nourrit une passion d’adolescent, ne semble pas étranger à ces meurtres. Du flic ou du frère, Lou devra choisir quel rôle endosser.
Biographie
Campbell Armstrong, né à Glasgow, a fait ses études de philosophie à l’université du Sussex. D’abord éditeur à Londres, il a ensuite vécu durant vingt ans aux États-Unis, où il a animé des ateliers d’écriture à la State University of New York. Auteur de thrillers de premier plan, il a publié Roulette russe (1999), L’ombre du frère (2005), Colère blanche (2006) et Scalpel (2008). Tu iras en enfer (2004) est le premier titre d’une série introduisant Lou Perlman, flic juif de Glasgow. De retour en Europe en 1991, Campbell Armstrong vit désormais dans une demeure du XVIIIe siècle, près de Dublin.
Charles Hobuhet est un Américain moyen, d’origine indienne. Lorsque sa sœur est violée et tuée par des délinquants, il devient soudain un autre homme : il est Katsuk, le justicier, qui rétablit l’ordre du monde en réclamant le prix du sang. Il enlève un adolescent pour le sacrifier au Preneur d'Âmes. Mais il ne s’agit pas seulement de le tuer ; encore faut-il que la victime comprenne le sens de la mort et accepte d’être immolée…
Toute la machine policière se met en branle pour retrouver les fugitifs. À la frontière canadienne, au cœur d’une forêt inextricable, la course-poursuite peut commencer.
Biographie
Frank Patrick Herbert est l’auteur de Dune, le livre-culte suprême pour tous les amateurs de SF. Né le 8 octobre 1920 à Tacoma dans l'état de Washington, il se marie pour la deuxième fois en 1946 et aura trois enfants. Il s'essaie à l'écriture à partir de 1944 sous un pseudonyme qu’il n’a jamais voulu divulguer. Les premières nouvelles (non SF) qu'il écrit sous son nom sont publiées dans le journal Esquire. En 1952, il publie sa première nouvelle de SF dans Astounding. La même année, il étudie la psychanalyse jungienne et devient lui-même analyste. Son premier roman, inspiré par cette longue étude de la psychologie des profondeurs, paraît en 1956, Le Dragon sous la mer. En 1963, il publie The Dune World dans le journal Analog. Cette nouvelle plaît tant aux lecteurs que Frank Herbert décide de s'en inspirer pour écrire son prochain livre. L'année 1965 voit la publication de Dune. Il obtient le prix Nebula, puis l'année suivante le prix Hugo. La saga de Dune peut alors commencer. En 1984, il participe activement au projet de David Lynch qui adapte Dune au cinéma. La même année, sa femme, Beverly, décède. Il se remariera en 1985. Frank Herbert est mort le 11 février 1986 d'une embolie pulmonaire. La saga de Dune restée inachevée est reprise par son fils Brian et par Kevin J. Anderson.
Elle est femme de lettres, il est postier. Pour Marcel, la porte de Françoise est toujours ouverte. Oubliées sa gaucherie et sa silhouette boiteuse, le jeune homme la trouble par son innocence, sa pudeur, son air rêveur. Marcel a un « cœur gros comme ça », mais pas seulement le cœur. Et tandis que les femmes du village fantasment sur l’opulence de son sexe, lors de leurs rencontres secrètes, Françoise le provoque, l’affole de mots et d’images obscènes. Affectueuse et dévergondée, elle transforme le timide préposé au courrier en étalon insatiable. Leurs jeux et leurs récits amoureux tournent vite à l’obsession.
Dans ce domaine du plaisir physique, Françoise Rey est souveraine, unique dans l’art de marier la tendresse et le désir, l’érotisme le plus cru et l’émotion…
Biographie
D’origine italienne par sa mère, Françoise Rey est née en 1951. Après une enfance et une adolescence grenobloises, elle suit des études de lettres et réussit le concours du CAPES. Professeur de lycée en Vendée puis dans le Beaujolais, c’est en 1989 que Françoise Rey publie La femme de papier. Salué par la critique, ce premier roman connaît immédiatement un grand succès en France comme à l’étranger. Des œuvres comme La rencontre en 1993, Nuits d’encre en 1994, ou Le gourgandin en 1996 la consacreront comme un grand auteur de littérature érotique. Grand-mère de cinq petits-fils, Françoise Rey est retraitée de l’Éducation nationale depuis 1999.
C’est la saison des mouches, à Algonquin Bay, Ontario. Un pullulement d’insectes, bourdonnants, mordants, irritants, qui annonce la fin d’un trop court printemps. Avec son lot d’avanies pour la police locale : une jeune femme rousse, amnésique, qui court les bars avec une balle dans le crâne ; un motard sauvagement démembré ; une guerre des cartels d’héroïne qui tourne à la lutte tribale… Un régal pour la vermine.
John Cardinal, de la brigade criminelle, le sait mieux que personne : les mouches rendent fou. Sa propre femme, psychologiquement fragile, semble friser la rechute. Et que penser de ces violences qui agitent Algonquin Bay, avec une barbarie nouvelle ? Faut-il y voir la main d’un mystérieux chaman indien, nouvellement débarqué ? Il est temps, pour Cardinal, d’essayer de faire baisser la température…
Biographie
Né en 1952 à Windsor (Canada) de parents anglais, Giles Blunt étudie la littérature à l’université de Toronto. Il vit ensuite à New York pendant vingt ans ; il y écrit des scénarios pour plusieurs programmes de télévision, notamment pour la série à succès Law and Order, ainsi que son premier roman, Le témoin privilégié (Albin Michel, 1991). Trois ouvrages vont suivre : Quarante mots pour la neige (2003), récompensé en Angleterre par le prestigieux Silver Dagger Award, et publié dans une douzaine de pays, Sous un ciel de tempête (2005), puis Quand tu liras ces mots (2008), tous parus aux éditions du Masque. Giles Blunt vit actuellement à Toronto.
D’abord, il ne lui a pas plu. Elle aime les hommes mats et virils, les muscles saillants, les âmes de bandits. Lui est mince et blond, élégant et poli, sage et raffiné. Pas du tout son genre. Mais il est séduisant, marié, volage. Il ressemble à son père. Leur liaison la ramènera vers cet homme dont elle se souvient si peu et vers son enfance si lointaine. De cette époque ne subsistent que quelques souvenirs épars et un amas de photos jaunies. Déjà, le bonheur était fragile, émaillé de silences et de secrets. Déjà, le soleil immuable de l’île de Ré illuminait ces instants insaisissables…
Biographie
Isabelle Spaak est née en 1960 à Bruxelles. Petite fille de Paul-Henri Spaak, ancien ministre des Affaires étrangères et « bâtisseur de l’Europe », elle quitte la Belgique pour les États-Unis en 1975. À son arrivée en France en 1979, elle s’installe à Toulouse, puis à Paris. Diplômée en sociologie urbaine et en histoire de l’art, elle est journaliste pour l’hebdomadaire VSD. Ça ne se fait pas (Éditions des équateurs, 2004), premier roman d’inspiration autobiographique, a reçu le prix Rossel 2004. Elle poursuit son exploration autobiographique avec Pas du tout mon genre (Éditions des équateurs, 2006).