Les truculentes et merveilleuses aventures de notre papy
Jean-Jacques Cambrelin
"Flingo, un papy naïf et rêveur, apprend qu'il a une maladie incurable. Pour finir en beauté, ce fantaisiste décide d'entrainer Antoine et Anna, ses petits-enfants de 7 et 5 ans, dans une odyssée singulière. Les petits seront les bouteilles d'oxygène de ce cancéreux jovial. Cette odyssée est le voyage merveilleux qui unit les générations. Elle est le passage de témoin d'un doux fantaisiste à un Socrate 100000 volts et à un coquelicot porté par le vent. Qui a décrété qu'une mort devait être triste ? Avec Antoine et Anna, Flingo pourra tirer sa révérence en beauté !"
"Un prénom, un visage, un parfum, un grain de beauté, des cheveux défaits. Elle… Pourquoi est-elle restée celle qu'il n'a jamais pu oublier ? Pierre, Franck, Romain, Jean et Alexandre, sont de milieux et d'horizons di?érents. Ils ont entre 45 et 63 ans. L'âge des bilans. Ils m'ont parlé de celles qu'ils n'avaient jamais pu oublier. Elles se prénomment Isabelle, Audrey, Violette, Astrid et Victoria. Elles sont celles qu'ils n'ont jamais pu oublier. Elles exercent encore sur ces hommes une fascination, un magnétisme, un pouvoir d'ordre obsessionnel. Cinq hommes se livrent."
À la demande de son père Jérôme, Manu a quitté la Côte d'Ivoire pour rendre visite à ses grands-parents qui ont intégré une maison de retraite. Il explore le grenier de leur maison qu'il ne connaît pas et découvre un cahier sur la couverture duquel sont inscrits les mots « Pour ne pas oublier ». La lecture du récit, écrit par un enfant, l'émeut et va l'entraîner dans un bourg du sud Aveyron pour une aventure qu'il n'avait pas prévue.
« J'ai découvert Lech am Arlberg en août 1959. Station de montagne encore modeste, ce village avait conservé son caractère rustique typiquement autrichien. Il ne manquait pas un élément à l'image que j'avais en tête en pénétrant dans la vallée haute du Vorarlberg qui lui sert d'écrin. Je suppose que cette image perdure avec le Lech naissant qui balafre la vallée, traversant le village en grondant, le pont couvert qui enjambe le torrent et mène à une place ornée d'une fontaine, l'église baroque avec clocher bulbeux, cimetière en ceinturon et, alentour, les chalets aux balcons croulant sous les fleurs de leurs jardinières, à la belle saison. Mais ce vieux village ne doit plus être que le cœur d'un Lech am Arlberg qui a beaucoup grandi pour accéder au rang, qui est le sien aujourd'hui, de station de sports d'hiver de renommée internationale. En 1959. Il semblait avoir échappé au temps, à l'Histoire.
Mais, sur un marbre abrité des neiges de l'hiver par l'auvent de l'église, étaient gravés les noms des hommes du village tombés lors des deux guerres mondiales. Deux longues listes. Avec les mêmes patronymes à chaque fois, ceux-là mêmes qui figuraient sur les dépliants vantant la qualité de l'accueil des habitants de la vallée.
À l'intérieur de l'église, un squelette enrubanné se tenait allongé dans la châsse de verre qui servait d'autel à l'une des chapelles latérales. Le buste à demi redressé, il prenait appui sur un coude, son crâne reposant sur les os de ses doigts chargés de bagues pour contempler les vivants de ses orbites vides. Cette effusion du passé dans le présent s'est fichée dans ma mémoire.
Je ne suis jamais revenue à Lech am Arlberg. Mais les images que j'en ai gardées n'ont cessé de ricocher sur ma propre histoire, enclenchant en moi d'étranges remous. »
Au milieu d'une vie professionnelle partagée entre l'exercice de la médecine générale et le journalisme médical, Monique RAIKOVIC s'est engagée dans une carrière littéraire qu'elle nomme son « Panthéon des différences ». Mémoires du Vorarlberg est son sixième roman.
Adolescent, Pierre décide de fuir la Camargue et ses fantômes pour vivre le rêve américain. Trente ans plus tard, la mort de son père le rappelle au pays. Il y retrouve Sara, son premier amour. Elle lui fait une révélation qui l'amène à remettre en doute son propre destin.
Du delta du Mississippi à celui du Rhône, les complaintes du blues se ressemblent parfois.
Passionné par la poésie, la littérature et la musique, Jean-Philippe Chabrillangeas trouve son inspiration chez les écrivains et artistes surréalistes, les auteurs et musiciens américains.
Infirmier dans les quartiers Est de Marseille, il se ressource en mer par la pratique de la voile.
Élu à l'unanimité lauréat 2017 du Prix Première chance à l'écriture.