Livres classiques

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L'Espoir des Neshov

Enorme succès international, la trilogie des Neshov (La Terre des menson­ges, La Ferme des Neshov, L'Héritage ­impossible), de la Norvégienne Anne B. Ragde, entraînait le lecteur du côté d'une ferme spécialisée dans l'élevage de cochons. Rien de bien attirant a priori, et pourtant, les rancoeurs des frères Neshov, les rituels et les mystères familiaux entre fjords et montagnes étaient d'une justesse pleine d'intensité. C'est donc avec joie qu'on découvre un quatrième volume, L'Espoir des Neshov, porté par les mêmes ingrédients. Vivant entre Trondheim, Copenhague et Oslo, les enfants et petits-enfants Neshov laissent la ferme à l'abandon. C'est la génération suivante, en la personne de ­Torunn, qui va redonner espérance et vie à ces lieux séculaires. Anne Ragde sait mener cette saga avec une bonne humeur communicative. Elle brasse les faits de société et les légendes nordiques, y ajoutant gourmandise et sens du rythme. Le plaisir de lecture est permanent — il paraîtrait même qu'un cinquième tome est à venir... — C.F.

 

Alltid tilgivelse, traduit du norvégien par Hélène Hervieu, éd. Fleuve, 360 p., 19,90 €.


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L'Espoir des Neshov


2017-06-21 00:00:00

Les Inséparables

Après un premier roman ambitieux, Un été à Bluepoint, l'Américain Stuart Nadler revient scruter l'esprit de famille et ses bouleversements. Henriette, veuve depuis peu, sa fille Oona, récemment divorcée, et Lydia, sa petite-fille de 15 ans, blessée dans son amour-propre, réapprennent à vivre ensemble à un moment charnière de leurs existences. Si les thématiques sont graves, l'auteur ne les traite jamais avec componction. Sa manière de disséquer les sentiments, de glisser une pointe d'humour dans un quotidien souvent bancal apporte une liberté de ton nécessaire. Ces trois femmes trompées — différemment — passent du rire aux larmes, du découragement à l'entêtement, parce qu'elles sont encore vivantes et bien décidées à le prouver. Henriette, la féministe septuagénaire, comme Lydia, l'adolescente accrochée à son portable, ne sont pas prêtes à baisser les bras devant l'injustice et l'humiliation. Se battre toujours, lever la tête encore, c'est l'unique revanche possible dans un monde qui dédaigne l'empathie. Nadler en dispose, c'est une chance. — Christine Ferniot

 

The Inseparables, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Fournier, éd. Albin Michel, 416 p., 22,50 €.


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Les Inséparables


2017-06-21 00:00:00

Mets le feu et tire-toi

« Mets-le feu et tire-toi ! » professait James Brown. Il avait le sens de la formule, et celle-ci en disait long. Elle expliquait ses disparitions après le tumulte des concerts, les loges fermées à double tour dont il s'échappait pour rejoindre, en pleine nuit, une autre ville de l'Amérique parcourue pied au plancher. « Mister Dynamite » frappait comme la foudre et laissait derrière lui un écran de fumée. Au révérend Al Sharpton, activiste black qui fut son plus fervent « disciple », il ajoutait : « Ne les laissez jamais voir que vous transpirez. Arrivez comme quelqu'un d'important. Repartez comme quelqu'un d'important. » James Brown ne voulait pas qu'on l'approche, il ne voulait pas qu'on sache, qu'on l'enferme, qu'on le réduise à sa gloire, son passé, sa folie ou ses peurs. Pour James McBride, qui prend le pari de romancer à nouveau son histoire (il recense une bonne dizaine de livres avant le sien), le roi de la soul, l'icône de l'Amérique noire, était le mystère incarné, « un homme qui échappait à toute tentative de description ».

Pourquoi ? Parce qu'il venait d'un pays secret, un pays où il fallait rester sur ses gardes et savoir se rendre invisible, « un pays de masques », « un pays de dissimulation », le Sud des Etats-Unis, construit par la violence de l'esclavage et de la ségrégation. C'est là, à Barnwell, en Caroline du Sud, que le romancier de L'Oiseau du bon Dieu se lance sur la piste du chanteur et de son « passé tragique », fait de fuites, de meurtres, de misère et d'abandon. James McBride est noir, il le précise d'entrée, il est musicien aussi. Il ne cherche pas la vérité — il n'y croit pas plus qu'un autre — mais il veut en rétablir quelques-unes en retrouvant les proches du chanteur. Son enquête biographique est faite de vignettes d'où émerge le portrait d'un génial égomaniaque, travailleur acharné, truqueur, calculateur, obsédé par la réussite et la performance. Et dévoré par le souci de justice sociale au point de léser sa propre famille pour léguer une grande partie de sa fortune (100 millions de dollars) aux enfants noirs du pauvre Sud. « Monsieur Bobbit, quand je mourrai, ça va être une sacrée pagaille », disait-il à son principal confident. James McBride consacre de belles pages à la musique, à la fusion du jazz et du gospel dans un rythme lubrique. Mais l'argent est le nerf de l'histoire, la folie d'en avoir et de ne pas en avoir, l'ascension et la chute, le lancinant refrain d'une culture noire éternellement pillée par les Blancs. Pour James Mc­Bride, « si vous ne comprenez pas ça, vous ne comprenez pas James Brown ». — Laurent Rigoulet

 

Kill'em and leave, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par François Happe, éd. Gallmeister, 336 p., 22,80 €.


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Mets le feu et tire-toi


2017-06-21 00:00:00

La Daronne

Après avoir ausculté au plus près le monde des avocats commis d'office, Hannelore Cayre se penche sur l'univers mystérieux des interprètes au ministère de la Justice. Son héroïne, une quinquagénaire rouspéteuse, s'appelle Patience Portefeux, veuve mais chargée de famille, parlant parfaitement arabe et spécialisée dans les écoutes téléphoniques, entre brigade des stups et grand banditisme. Un métier correctement payé mais non déclaré, affirme l'auteure qui a fait son enquête. Histoire de boucler ses fins de mois, Patience Portefeux décide de ne pas tout traduire de ce qu'elle entend et devient... la Daronne.

Très juste et extrêmement drôle, ce roman noir bien serré est porté par une vigueur insolente, avec une vraie réflexion sociale et politique. Cette aventure de rebelle qui n'a peur de rien est même l'une des réussites de l'année pour sa férocité pleine d'humour, son mauvais esprit, son écriture acide et caracolante. — Christine Ferniot

 

Ed. Metailié-Noir, 176 p., 17 €.


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2017-06-21 00:00:00

La Découronnée

Il y a du Simenon, bien sûr, chez Claude Amoz. Un sens aigu des atmosphères, un goût pour l'archéologie familiale et la plongée dans la vase des souvenirs enfouis. La phrase est simple, le texte ne la ramène pas, mais le mot est juste, cruel parfois. Une fois de plus, la mémoire est au centre, celle des gens, celle des lieux, douloureuse, incertaine. Des êtres aux identités fragiles, marquées par la défaillance de mères « découronnées », se croisent dans une petite ville du Rhône écrasée de chaleur. Le mystère procède de leurs tourments, de la brume qui obscurcit leur enfance, de leurs efforts déchirants pour tenter de reconstituer les événements traumatiques de leur passé. Le lecteur s'attache à leurs pas, se perd dans les fausses pistes de leurs cauchemars. Et Claude Amoz orchestre magistralement cette valse des fantômes, entêtante et bouleversante. — M.A.

 

Ed. Rivages, 232 p., 19 €.


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2017-06-21 00:00:00

Le Rêve de Ryôsuke

Monsieur Seguin serait content. La chèvre reprend du poil de la bête, c'est même le must-have mondial de la saison. Elle a fait récemment parler d'elle en Egypte, avec le film Ali, la chèvre et Ibrahim, et en Angleterre, où la reine Elisabeth a tardé à rendre son discours au Parlement, exigeant de l'écrire sur un parchemin en peau de chèvre très long à sécher. Voilà qu'au Japon l'animal bêle en beauté dans deux romans radicalement différents, mais ouvertement caprinophiles. Le Rêve de Ryôsuke est signé Durian Sukegawa, l'auteur des Délices de Tokyo. Après avoir regardé une vieille dame pétrir la pâte de haricot rouge dans ce premier roman à succès, adapté au cinéma par Naomi Kawase, l'auteur suit aujourd'hui l'apprentissage d'un jeune garçon suicidaire, qui découvre que le couteau qu'il a planté dans sa propre poitrine peut aussi servir à découper le fromage, et que c'est encore mieux s'il fabrique son cabécou lui-même, avec le lait de ses propres chèvres. Captivant et rugueux, le livre commence comme une histoire de pirates, avec le mystérieux embarquement de trois paumés (dont le héros) à destination d'une île où ils comptent blanchir leur passé. Sur place, ils découvrent une atmosphère méphistophélique dont les chèvres assurent la maintenance malgré elles. Mangées par les locaux, les biquettes voient d'un très bon oeil l'arrivée du fromager en herbe. Retentit alors un bel hymne à la communication homme-animal, dont le livre déroule les couplets avec efficacité.

Dans un tout autre genre, Les Mensonges de la mer, de Kaho Nashiki, déambule aux côtés d'un géographe contemplatif et méticuleux, sur une île de Kyûshû, dans les années 1930. Le chercheur s'intéresse notamment à une montagne où des chèvres « pas farouches, plutôt même effrontées », s'aventurent jusque dans les maisons des humains pour poser leurs séant et barbichette sur les coussins ou les futons. Le bandeau rouge qui ceint le livre annonce que Jirô Taniguchi, récemment disparu, rêvait d'adapter ce roman en manga. A la lecture de cette expédition très visuelle, où la faune et la flore affichent un sérieux aussi imperturbable que magnétique, la vision de ce que le grand dessinateur en aurait tiré devient obsessionnelle. — M.L.

 

 Pinza no shima, traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako, éd. Albin Michel, 314 p., 19,50 €.

 Umiuso, traduit du japonais par Corinne Quentin, éd. Philippe Picquier, 198 p., 19,50 €.


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Le Rêve de Ryôsuke


2017-06-21 00:00:00


Vernon Subutex 3

Virginie Despentes 

Le troisième volet des aventures de l'ancien disquaire devenu SDF est assurément le plus noir, le plus saisissant aussi, des épisodes de cette ultramoderne comédie humaine.

Ed. Grasset, 400 p., 19,90 €.


Jours barbares

William Finnegan

Les éblouissants Mémoires d'un journaliste et surfeur, aujourd'hui sexagénaire, et qui rêvait, adolescent, de « vivre comme des barbares de la fin des temps »...

Ed. du Sous-sol, 524 p., 23,50 €.


Les Jours enfuis

Jay McInerney

Après Trente Ans et des poussières et La Belle Vie, nouvelle plongée dans l'intimité de Corrine et Russell Calloway, dans le New York des années 2000. Mélancolique et très juste.

Ed. de l'Olivier, 494 p., 22,50 €.

 

La Vie spirituelle

Laurence Nobécourt

Une romancière part sur les traces d'un poète nippon au Japon. Un voyage initiatique qui chante la force élévatrice de la littérature.

Ed. Grasset, 160 p., 14,90 €.


N'être personne

Gaëlle Obiégly

Les élucubrations d'une salariée enfermée dans les toilettes de son entreprise, un vendredi soir. Tout est drôle et percutant, dans les méninges de l'auteure, experte en décousu main, foreuse d'impressions fugaces et de souvenirs tenaces.

Ed. Verticales, 320 p., 22 €.

 

Hermine blanche

Noëlle Revaz

Ecorchées, tragi-comiques, en plein dans le mille, ces nouvelles ressemblent à des sketchs de Zouc. On les lit avec l'oreille et le grain de la peau.

Ed. Gallimard, 280 p. 18 €.

 

Rendez-vous à Positano

Goliarda Sapienza

Somptueux dernier roman de l'auteure de L'Art de la joie, sur sa fascination pour une femme belle comme Ava Gardner et pour une station balnéaire dont les ondes puissantes nourrissent son texte plein de spirales granitiques et de flèches solaires.

Ed. Le Tripode, 280 p., 19 €.

 

Le Dimanche des mères

Graham Swift

Racontant, au lendemain de la Première Guerre mondiale, une journée particulière dans la vie d'une jeune fille, le Britannique livre un pur joyau romanesque, limpide et étincelant.

Ed. Gallimard, 142 p., 14,50 €.


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2017-06-21 00:00:00

Jacques de Bascher. Dandy de l'ombre

« C'était le diable fait homme avec une tête de Garbo », dit Karl Lagerfeld de Jacques de Bascher (1951-1989), qui fut et demeure le grand amour de sa vie. « Dandy de l'ombre », le qualifie le sous-titre de cette biographie très documentée que lui consacre la journaliste ­Marie ­Ottavi, ancrant son portrait dans un minutieux tableau d'époque : les décennies 1970 et 1980 qui virent ce garçon aux allures de Robert de Saint-Loup hanter jusqu'à l'épuisement les nuits parisiennes et imprimer pour toujours sa silhouette d'esthète décadent au tout premier plan de la légende sulfureuse que ces années festives jusqu'à la nausée ont depuis suscitée. Si Jacques de Bascher fut audacieux, arrogant, pervers, mégalomane, l'ambition qui dictait ses actes et ses postures n'était pas sociale. « Il était tout sauf un arriviste. Il n'a rien fait d'autre que de laisser agir son charme », assure son jeune frère. « J'admirais sa désinvolture et son absence totale, presque cynique, d'ambition carriériste », se souvient Lagerfeld, qui s'impose vite comme la figure centrale du livre, acteur distancié naguère et aujourd'hui passionnant témoin.

Qu'est-ce qui fit courir Jacques de Bascher ? Quel miroir renvoya-t-il à ce milieu artistico-mondain qui avait décidé de faire de lui son prince ? Telles sont les questions qui sous-tendent le récit de Marie Ottavi tandis qu'elle déroule le fil biographique (l'enfance dans l'Ouest parisien, plus tard la frénésie nocturne, champagne et cocaïne, la relation délétère avec Yves Saint Laurent...), sans hésiter à ouvrir largement l'objectif afin d'embrasser l'époque si singulière — libertaire, suicidaire — qui vit éclore cette drôle de fleur vénéneuse et toxique que fut Jacques de Bascher. « Il travaillait un personnage qu'il assumait vingt-quatre heures sur vingt-quatre [...]. Jacques était la créature, le créateur, la création », analyse un de ses amis. Au nom du romantisme scabreux dont il avait fait sa foi, lui-même estimait : « Etre décadent, c'est une façon sublime de choir. C'est un très lent mouvement vers le bas qui est empreint d'une immense beauté [...]. S'autodétruire d'une façon sublime et tragique. » — Nathalie Crom

 

Ed. Séguier, 296 p., 21 €.


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2017-06-14 00:00:00

Le Mur de l'Atlantique. Monument de la collaboration

De Dunkerque à Hendaye, les côtes françaises ont été bétonnées à partir de 1942. Les Allemands voulaient un mur de l'Atlantique pour interdire tout débarquement des Alliés. Ces bunkers et blockhaus enfouis dans les dunes sont aujourd'hui des épaves qui intriguent les regards et semblent défier l'érosion. Outre leur fonction militaire, ces constructions furent un enjeu économique et politique de première importance. Auteur en 2010 d'un documentaire sur le sujet, Jérôme Prieur scrute sous tous les angles ce mur de l'Atlantique, outil de propagande et aubaine pour les entreprises françaises, qui mobilisèrent pour son édification des centaines de milliers de travailleurs. — Gilles Heuré

 

Ed. Points Histoire, 224 p., 7,80 €.


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2017-06-14 00:00:00

Le Coeur sauvage

« Non je ne déteste pas cet endroit ; je déteste ce qui m'arrive quand je m'y trouve. Je déteste l'attirance qu'il exerce sur moi. Le fait qu'il ne conduise à nulle part ailleurs qu'à lui-même. Le fait que tout le monde dépende de tout le monde et qu'un individu ne puisse pas être libre. » C'est l'Etat du Vermont, au nord-est des Etats-Unis, ses forêts profondes, ses lacs sombres et ses irrésistibles montagnes vertes qu'évoque ainsi la fille de Joan, dans l'ultime nouvelle du Coeur sauvage. Elle est venue aider à mourir sa vieille hippie de mère, atteinte d'un cancer. Et elle est de nouveau happée, malgré elle, par la terre de son étrange et difficile enfance auprès d'une femme trop libre, trop belle... Au cinéma comme en littérature, on connaît le Vermont via les somptueuses résidences qu'y possèdent les riches New-Yorkais. C'est une tout autre région que dépeint avec une rigueur et une sobriété folles, un tempo folk et rugueux la jeune romancière Robin Macarthur, inconnue à ce jour. Dans cet âpre pays où il fait si froid l'hiver et si chaud l'été, ont en effet échoué dans leurs mobile homes décatis bien des pacificistes et libertaires des années 1970. Ils y vieillissent comme ils peuvent, solitaires, fauchés et sans illusions, au milieu de fermiers au bord de la ruine et d'une population en perdition. Mais la nature est là. Qui veille et sauvegarde malgré tout. Qui préserve des grandes douleurs, réconcilie avec le monde. Sans excès, sans emphase.

Le petit miracle de l'écriture de Robin Macarthur (admirablement traduite par France Camus-Pichon), c'est qu'à travers onze nouvelles écrites à la première personne (toujours féminine) et qui parfois se font écho, surgit un monde de ratages et de poisse qui jamais ne sombre dans le mélodrame. Juste dans une mélancolie pudique, proche des nouvelles de Tchekhov, dans une tristesse aiguë que n'aurait pas reniée Maupassant. Ici les femmes dominent, résistant à toutes les souffrances, à tous les abandons ; les mères surtout, qu'observent en silence des filles rebelles. Rarement auront été aussi finement suggérées la violence et la tendresse, la rivalité et l'empathie secrète des relations mère-fille. On noie beaucoup de chagrin dans l'alcool chez Robin Macarthur, ou on va se promener dans les bois, se baigner dans l'eau glacée, s'oublier dans l'effort. La sauvagerie des lieux apaise la sauvagerie du coeur. — Fabienne Pascaud

 

Half Wild, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par France Camus-Pichon, éd. Albin Michel, 212 p., 17 €.


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Le Coeur sauvage


2017-06-14 00:00:00