Une seule rencontre peut parfois tout changer.
Afin de se remettre des épreuves qu'elle vient de traverser, une femme décide de retourner sur son île natale. Elle y fait la connaissance de Martin, un homme merveilleux, et tombe immédiatement sous son charme. Très vite, elle se laisse convaincre et l'accompagne sur son bateau lors d'un voyage en solitaire dans les îles des Caraïbes.
Mais la traversée se transforme rapidement en cauchemar…
Les violences psychologiques et leurs effets profondément pervers prennent tout leur sens au travers de cette histoire effroyable de par son apparente banalité. L'auteure dénonce une violence à peine reconnue par notre société, car invisible.
Une plage au bout du monde. Là où tout commence et tout finit, pour ces dix personnages en recherche d'une vérité dont ils ne possèdent chacun qu'une toute petite part. Tour à tour témoins ou acteurs, leurs rencontres successives et leurs destins croisés tissent une toile secrète, peinte par Mallow Gabaz, l'artiste du Mal, l'homme à la palette de sentiments aux couleurs aussi sombres que les abysses de son âme.
Cette plage au bout du monde, une jeune femme y est retrouvée morte dans un bunker désaffecté et tous les éléments conduisent à un seul coupable : le charme incendiaire de Mallow Gabaz. Tous ceux qui l'auront approché s'y seront brûlés, et tous à leur manière y auront côtoyé un ange diabolique.
Dans ce thriller original, Catherine Gendron peint les portraits de victimes innocentes, dont le seul péché fut d'avoir regardé de trop près l'œuvre incandescente d'un artiste contemporain, adepte de la performance destructrice.
Dame Sarakosti est une légende dans la Grèce orthodoxe... Elle conduit doucement les êtres humains vers la Lumière de la Pâque, quelle que soit la Lumière de chacun, chrétien ou non...Dans ce recueil, Dame Sarakosti sert de guide et ouvre un chemin à un homme épris d elle avec passion. (...] Même en cette époque de douleur et d angoisse intenses pour la Grèce et le monde, et peut être encore plus car c est dans cette époque que nous vivons, chaque personne a besoin de trouver un chemin, un sens, un désir.
Il arrive que les morts croisent les vivants, parfois. Qu ils les frôlent, les attendent, ou bien les accompagnent. Qu ils les hantent, aussi. La forme qu ils prennent, alors, est celle d une être cher ou bien d un inconnu, monstrueux, invisible ou encore amical. Un animal... Qu importe. Ils laissent toujours une trace. Ils se mêlent à la vie, comme un dernier regret de ne plus être là. Chacune des neuf histoires de ce recueil résonne comme un écho à ce dernier regret.
Marie, jeune diplômée en droit, est recrutée par les services secrets. Une rencontre avec un agent peu orthodoxe va donner à sa carrière une tournure inattendue. Maxime est photographe. Par le biais d'un reportage audacieux, il espère atteindre la notoriété. Mais en fait, c'est le froid et la faim qu'il va découvrir au fond d'une cave de Tchétchénie. Après avoir rencontré la femme de Maxime, Marie entre clandestinement en Tchétchénie. Seule et sans véritable expérience de terrain, trouvera-t-elle l'énergie et les ressorts pour exfiltrer l'otage ?
En 732 Charles Martel et ses guerriers mirent un coup d'arrêt définitif à l'expansion musulmane au nord des Pyrénées. Mais c'est oublier le raid qui ravagea les actuelles régions de Bourgogne et de Franche-Comté sept années auparavant. C'est oublier aussi que le Languedoc resta terre d'Islam jusqu'en 759. À travers l'histoire de Verfaire, enfant burgonde devenu guerrier du Prophète avant d'être seigneur du petit domaine de Montaigu, le lecteur parcourt ici l'Andalousie musulmane et la Gaule franque de ces temps lointains, épiques, barbares et flamboyants.
Il a tout vendu et sillonne l'Europe d'un bout à l'autre, mais pas comme n'importe quel voyageur, puisqu'il a l'air d'avoir élu domicile sur les rails : il dort dans le wagon-lit, il mange seul au wagon restaurant. Et même s'il a encore les habitudes d'un "terrien" (avec des précautions d'hygiène presque maniaques), il semble un voyageur de profession. On se rend vite compte que son existence n'est pas monotone, pas plus que le récit ! Libéré des contraintes de la vie réelle, Zoran - c'est le nom à consonance serbe du protagoniste - prend son temps pour réfléchir à son passé qu'il essaie d'ordonner, de comprendre. Son unique contact avec le monde extérieur est un jeune homme qui travaille en Afrique auprès d'une mission archéologique menée par des Britanniques au Mali, et qui répond aux messages électronique du voyageur le septième jour de la semaine. Petit à petit, à mesure que le train avance et que les emails s'échangent, le lecteur découvre pourquoi cet homme qui a renoncé à tous les plaisirs du monde, nourrit un tel intérêt pour une seule et unique personne qui, de surcroît, est si loin de lui. Zoran a connu la mère d'Ahar, son jeune correspondant. Zoran a eu une relation avec Zuleika dans la région touarègue du Mali. Forte personnalité, Zuleika l'a quitté pour Palfreyman, chef de la mission archéologique, qui se croit le véritable père d'Ahar. Ce roman est l'histoire tragique d'une impossible rencontre : celle d'un jeune Africain qui survit comme il peut et d'un voyageur excentrique devenu contemplateur de profession. Mais ce roman initiatique est surtout une réflexion profonde sur la condition humaine dans un monde mondialisé, qui évoque brillamment les peurs du Centre (l'Europe de l'Ouest) et les faillites des Périphéries (l'Afrique, les Balkans).