Il s'en passe de drôles en Belgique à ce qu'on dit. Mais ces avertissements sont-ils basés sur des faits authentiques ou plutôt sur des légendes urbaines, pourtant crus au point d'impacter nos comportements ? - Grâce à ce livre, vous comprendrez d'où ces légendes urbaines proviennent, les raisons pour lesquelles les Belges y croient et en quoi elles leur sont utiles. Vous saurez également quelle est la part de vrai et de faux dans ces récits qui évoquent des sujets aussi graves que l'insécurité, la peur de l'étranger ou encore le danger des animaux sauvages ou des nouvelles technologies. Enfin, vous découvrirez que les récits d'aujourd'hui entrent en résonnance avec des contes et légendes plus traditionnels, et qu'ils sont devenus une vraie source d'inspiration pour les scénaristes de films, publicités et courts-métrage ainsi que pour les auteurs de fiction tels Victor Hugo, Franquin, Hergé, Willy Vandersteen, Bom, Alcante, etc.
Docteur en Information et Communication de l'Université Catholique de Louvain. Collaboratrice scientifique de l'Institut Langage & Communication et Membre de l'International Society for Contemporary Legends Research, elle est la spécialiste belge des légendes urbaines au sujet desquelles elle a consacré sa thèse défendue en 2009. Devenue Conseillère en gestion des rumeurs pour les organisations, elle est l'auteur du livre « Gérer les rumeurs, ragots et autres bruits » (Edipro, 2012). Elle donne régulièrement des conférences sur le sujet des phénomènes rumoraux et y a consacré de nombreux articles. Elle apparaît fréquemment dans les médias pour parler ou démentir des rumeurs et légendes urbaines tirées de l'actualité. Pour le grand public, elle a conçu les tours décalés du Brussels Urban Legends Tour où elle fait découvrir les récits de la capitale aux habitants, visiteurs et touristes
À l'île de La Réunion, Marie-Angélique une jeune mère courageuse mais meurtrie par les douleurs du passé, suite à la découverte d'un message aussi inquiétant qu'énigmatique, se retrouve au coeur d'une incroyable chasse à l'homme destinée à mettre hors d'état de nuire un certain Valère, une sorte de gourou accusé d'un crime atroce et suspecté de chercher à faire du mal à sa fille. Au cours de cette poursuite, où se mêlent sorcier, possédé, temple à l'architecture mystique, trésor enfoui, Marie-Angélique devra compter sur sa perspicacité, sa science du moringue, art de combat hérité des anciens esclaves, et un curieux Normand, en vacances dans l'île.
De façon simple et concise, je raconte comment, moi, petite bonne femme de quarante ans, maman, épouse, j'ai vécu et vaincu le cancer. L'annonce, la longue hospitalisation, le combat, les traitements lourds, ma première sortie qui est un fiasco, le retour à l'hôpital, la rémission. Un combat de famille.
Désemparé après quatre mois d'hôpital à la suite d'une tentative de meurtre de la part de son meilleur ami à laquelle s'ajoute la disparition de son chat, Clément qui vient de se séparer de sa femme décide d'aller se ressourcer en pleine montagne. Il s'attend à rester seul, mais il rencontre successivement trois femmes assez mystérieuses. Ce nombre 3 qui revient souvent dans sa vie et d'autres coïncidences de plus en plus étranges le font s'intéresser aux recherches de l'une de ses nouvelles amies, chercheuse au CERN, qui lui explique qu'une intention profonde « sème » ces coïncidences : ce sont des « petites graines » qui nous montrent le chemin à suivre pour que la chance puisse nous sourire. Une théorie à laquelle il ne croit guère. Pourtant elles sont profondes, ses intentions : retrouver son chat, aimer à nouveau…
Burkini, le titre du roman, est une juxtaposition de « burqa' » et « bikini ». Ce mot anglais, entré dans le dictionnaire australien en 2012, désigne l'habit de bain conçu par une Australienne de confession musulmane. Mais ce mot exprime surtout le penchant double et contradictoire de l'héroïne, qui tente de se libérer par l'art, en peignant des corps presque nus, tout en restant conservatrice puisqu'elle-même porte le voile.
« Je suis déchirée entre deux femmes. Lorsque je suis lasse d'une, je la tue et me raccroche à l'autre. Quelle femme suis-je ? […] La mystérieuse femme voilée ou l'artiste émancipée ? ».
L'histoire d'une jeune peintre, vivant sous son voile, un conflit ignoré de tous, partagée entre son beau physique et le voile qui le cache.
« Je reconnais que je n'ai jamais réussi à faire du foulard qui me couvre les cheveux une partie de moi-même, […] Il n'y a que dans cette chambre obscure que je me retrouve. On dit que je vis en vase clos. C'est dans l'obscurité et l'immobilité que nait la femme que j'étouffe chaque matin sous une nouvelle écharpe ».
L'auteur ouvre les portes de l'équivoque de la femme voilée avec son corps. Le roman n'en perd pas moins sa dimension sociale : il révèle une certaine conception de la femme au sein de la société orientale, souvent perçue comme un objet de honte et de désir. À la différence des autres romans arabes, l'héroïne ne se sent pas victime de la société patriarcale : c'est une femme libre qui choisit délibérément de se voiler tout en regrettant ce choix.
Avec Burkini, Maya Hajj fait renaître l'atmosphère des années 60-70, au cours desquelles les idées de gauche émergent, faisant apparaitre un conflit entre liberté et traditions, avec des romans comme J'existe de Leila Baalbaki, ou Rebelle de Ghada Samman. Bien que le lieu où se déroule l'action ne soit pas mentionné, on comprend qu'il s'agit d'une société cosmopolite, libre et ouverte, néanmoins rattachée au monde arabe où les courants salafistes progressent, comme c'est le cas à Beyrouth.
Paru en 2014, Burkini résonne avec l'actualité. Sa version française contribuera à éclairer la question du port du voile dans la société contemporaine, dès lors que le roman brise un tabou existant autour de la « femme voilée », ses phantasmes et son corps.
Maya Hajj est journaliste littéraire pour le quotidien panarabe Al Hayat. C'est son premier roman.
Comme le titre l'indique, ce roman revient sur les événements d'octobre 1993 en Russie. Des tanks de l'armée russe avaient tiré sur le siège du parlement alors qu'à divers endroits de la capitale, des manifestants avaient été mitraillés par des unités d'élite. Officiellement, il y avait eu 150 victimes. En Occident, ces événements avaient été présentés comme la victoire de la démocratie. Dans ce livre, Chargounov met en parallèle les manifestations d'alors et celles, plus récentes de 2012, lors de la réélection controversée de Vladimir Poutine, établissant un lien de filiation entre les deux.
« 1993 » s'ouvre sur le récit d'un jeune garçon au moment de l'investiture de Vladimir Poutine. À cette occasion, il côtoie des personnes ayant participé aux affrontements de 1993 dans des camps opposés mais manifestant à présent ensemble il se rappelle alors son grand-père mort d'une crise cardiaque pendant les événements.
Malgré son titre et sa référence à des faits précis bien réels, le livre de Chargounov n'est ni une fresque historique, ni un livre politique. Il s'agit avant tout d'un roman dans lequel la petite histoire rejoint la grande Histoire. La petite histoire, c'est celle du grand-père du jeune garçon, Victor Briantsev, de sa femme Léna et de leur fille Tania, une adolescente de quinze ans.
L'auteur, comme il le dit lui-même, brosse le portrait d'une famille soviétique moyenne.
Biographie :
Né en 1980, Serguei Chargounov ,fils de pope, devenu écrivain et journaliste, s'est lancé en politique il y a une dizaine d'années à la tête d'un mouvement de jeunes révoltés. Brisé par les répressions du gouvernement de Poutine alors qu'il briguait, à 27 ans, un poste de député, c'est sur les routes de son pays, du Caucase et d'Asie centrale, qu'il est parti en quête du sens de sa vie, inextricablement liée au sort de sa patrie.Il dirige avec Z. Prilepine le journal en ligne Presse Libre.
Roman en espagnol / français (broché). Paru en 06/2017
L'Amérique centrale raconte, Centroamérica cuenta
Collectif
Quatrième recueil d'histoires venues des six pays d'Amérique centrale, proposées par L'atinoir à la suite des rencontres Centroamérica cuenta. On y retrouvera dans les histoires de ces auteures et auteurs participants en 2016 et choisis par Sergio Ramírez, « un ensemble de voix qui présente un panorama de ce qu'est aujourd'hui l'Amérique centrale dans sa diversité complexe, traversée par différents phénomènes sociaux. » Ces miscellanées 2017 sont enrichies avec une narration inédite de Sergio Ramírez.
Je veux ma couche près des racines du grand acacia
Albert Huguet
Albert Huguet vit sur une des îles du Frioul, au large de Marseille. Il séjourne depuis plusieurs années dans ce désert entouré d'eau turquoise et de roches blanchies par le soleil, loin des bruits de la ville. Pour cet homme qui s'intéresse à l'humain, la question n'est pas de savoir ce que font les gens mais ce qu'ils sont. Il s'agit pour lui d'élaborer une voie nouvelle, une spiritualité laïque, dépouillée, naturelle.