Citations sur ces

Lorsque les mineurs qui les cherchent, percent avec la sonde la couche d'argile qui les recouvre, ces sources jaillissent avec une grande force

Certaines pierres ont la propriété d'être sonores, presque à la manière des métaux ; cette propriété a surtout été remarquée par les Chinois, qui ont fait avec ces pierres des instruments de musique

La raison, qui doit commander en nous, ne veut point de ces officiers là qui font de leur teste sans attendre son ordonnance ; elle veut tout faire par compas

Un mot, à travers ces barreaux, A versé quelque baume en mon âme flétrie

Ô ! que n'ai-je entendu ces bondissantes eaux, Ces fleuves, ces torrents....

Dieu propice, ô Bacchus, toi dont les flots divins Versent le doux oubli de ces maux qu'on adore ; Toi devant qui l'amour s'enfuit et s'évapore, Comme de ce cristal aux mobiles éclairs Tes esprits odorants s'exhalent dans les airs

Suis ces fameux remparts et ces berceaux antiques, Où, tant qu'un beau soleil éclaire de beaux jours, Mille chars élégants promènent les amours

Il revoit près de lui, tout à coup animés, Ces fantômes si beaux, à nos pleurs tant aimés, Dont la troupe immortelle habite sa mémoire : Julie, amante faible et tombée avec gloire ; Clarisse, beauté sainte où respire le ciel....

Vivre comme jadis, aux champs de Babylone, Ont vécu, nous dit-on, ces pères des humains Dont le nom aux autels remplit nos fastes saints

L'homme insensible et froid en vain s'attache à peindre Ces sentiments du coeur que l'esprit ne peut feindre

Sur tous ces pontifes du crime... Lance ta fureur magnanime

Oui, vous plaindrez sans doute, en mes longues douleurs, Et ce brillant midi qu'annonçait mon aurore, Et ces fruits dans leur germe éteints avant d'éclore

Au rang de ces grands noms nous pouvons être admis ; Soyons cités comme eux au rang des vrais amis

Pour qu'il puisse, enrichi de ces affronts utiles, Enrichir à son tour quelques têtes serviles

Dans ces riches campagnes Où du Rhône indompté l'Arve trouble et fangeux Vient grossir et souiller le cristal orageux

Qu'il plie, en approchant de ces superbes fronts, Sa tête à la prière et son âme aux affronts

Tous ces rocs, calcinés sous un soleil rongeur

Mourir sans vider mon carquois ! Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois

Tous ces rocs calcinés sous un soleil rongeur, Brûlent et font hâter les pas du voyageur

Ces fleuves, ces vergers, éden aimé des cieux, Et des premiers humains berceau délicieux

Délires insensés ! fantômes monstrueux, Et d'un cerveau malsain rêves tumultueux ! Ces transports déréglés, vagabonde manie, Sont l'accès de la fièvre, et non pas du génie

Qu'il serve donc les grands, les flatte, les ménage ; Qu'il plie, en approchant de ces superbes fronts, Sa tête à la prière et son âme aux affronts

Tu ne sais pas lire ; mais tu sais ce que disent ces bois et ces prairies, ces tièdes rivières, ces beaux champs couverts de moissons, toute cette nature splendide de jeunesse

Certes, ces femmes-là, pour mener cette vie, Portent un coeur châtré de toute noble envie

Et je ne songe point que tu me répondras ; Pour être proposés, ces illustres échanges Veulent être signés d'un nom que je n'ai pas