Citations sur la bruy.

Les traits découvrent la complexion et les moeurs ; la mine désigne les biens de la fortune

Le courtisan autrefois avait ses cheveux, était en chausses et en pourpoint, portait de larges canons, et il était libertin [esprit fort] : cela ne sied plus ; il porte une perruque, l'habit serré, le bas uni, et il est dévot : tout se règle par la mode

Les médecins reçoivent pour leurs visites ce qu'on leur donne

Elle [la jalousie] va même jusqu'à nier la vertu dans les sujets où elle existe, ou, forcée de la reconnaître, lui refuse les éloges, ou lui envie les récompenses

Rien ne ressemble plus à la vive persuasion que le mauvais entêtement

Les vieillards sont ceux dont le sommeil a été plus long

La même justesse d'esprit qui nous fait écrire de bonnes choses, nous fait appréhender qu'elles ne le soient pas assez pour mériter d'être lues

Un style grave, sérieux, scrupuleux, va fort loin

Des hommes qui soutiennent facilement le poids de la faveur et de l'autorité

Il se couche tranquillement sur une nouvelle qui se corrompt la nuit

Combien de gens vous étouffent de caresses dans le particulier, vous aiment et vous estiment, qui sont embarrassés de vous dans le public !

Il ne manque souvent à un ancien galant, auprès d'une femme qui l'attache, que le nom de mari

Rien n'est moins selon Dieu et selon le monde que d'appuyer tout ce qu'on dit dans la conversation, jusqu'aux choses les plus indifférentes, par de longs et fastidieux serments

On cherche en vain à le corriger par des traits de satire qui le désignent aux autres et où il ne se reconnaît pas lui-même

Une femme qui n'a qu'un galant croit n'être point coquette ; celle qui a plusieurs galants croit n'être que coquette

Une petite ville, d'où l'on a banni les caquets

Il y a un sentiment de servitude à courir pour son établissement

Il y a dans quelques hommes une certaine médiocrité d'esprit qui contribue à les rendre sages

Il aime la chambre, où il n'est ni oisif ni laborieux, où il n'agit point, où il tracasse, et dans l'équipage d'un homme qui a pris médecine

La vie de la cour est un jeu sérieux, mélancolique, qui applique : il faut arranger ses pièces et ses batteries, avoir un dessein, le suivre....

Un seul [roi, Louis XIV], toujours bon et magnanime, ouvre ses bras à une famille malheureuse [les Stuarts] ; tous les autres se liguent comme pour se venger de lui

Nous sentons à tous moments, pendant le cours de notre vie, où le bien que nous avons perdu nous manque

Le caractère des Français demande du sérieux dans le souverain

Il se dédommage dans le particulier d'une si grande servitude

Un homme de cour qui n'a pas un assez beau nom doit l'ensevelir sous un meilleur