Citations sur malh.

Je sers, je le confesse, une jeune merveille

Loin de mon front soient ces palmes communes, Où tout le monde peut aspirer ; Loin les vulgaires fortunes, Où ce n'est qu'un, jouir et désirer !

Je sais que les uns lui mettront, Comme à toi, les rides au front, Et feront à sa tresse blonde Même outrage qu'à tes cheveux

Les choses que les hommes désirent sont d'une nature neutre ; l'esprit de celui qui possède en est le directeur, et leur donne la forme qu'il lui plaît

L'un enrage après les femmes, l'autre veut toujours avoir le ventre à table

De nous voir en nostre navire à si bon port acheminés

Je vois bien que, si les Muses vous ont fait passer pour un rêveur, Mars ne vous donnera pas un meilleur bruit ; vous n'en êtes encore qu'au collet de buffle, et déjà vous ne vous souvenez plus de vos amis

Ainsi de tant d'or et de soie, Ton âge dévide son cours, Que tu reçoives tous les jours Nouvelles matières de joie !

Quels doctes vers me feront avouer Digne de te louer ?

Que m'est-il demeuré pour conseil et pour armes, Que d'écouler ma vie en un fleuve de larmes ?

Quand il se fait une douce dissolution, telle que peuvent avoir éprouvé ceux qui se sont quelquefois évanouis

Octavius était père d'Auguste ; mais, outre que sa condition n'était pas des plus illustres, la splendeur du père adoptif [Jules César] aida bien à supprimer aucunement le naturel

Il est des contrées évitables au sage

Mon Dieu, mon créateur, Que ta magnificence étonne tout le monde !

Après tous les soins que nous aurons apportés à en faire une bonne élection [d'une femme], nous y pourrons aussitôt faire hasard que rencontre

Quel astre d'ire et d'envie, Quand vous naissiez, marquait votre ascendant

Le mépris du sort Que sait imprimer aux courages Le soin de vivre après la mort

L'affection de ces peuples à l'endroit de Philippe

Les Parques d'une même soie Ne dévident pas tous nos jours

Que dirai-je des bains que produit le sein de la terre pour une infinité de maladies, et des eaux chaudes qui sourdent aux rives de la mer ?

Qui fussent retournés un jour à Mycènes faire l'amour

Que direz-vous, races futures, Si quelquefois un vrai discours Vous récite les aventures De nos abominables jours ?

Et le taon des guerres civiles Piqua les âmes des méchants, Qui firent avoir à nos villes La face déserte des champs

La gloire des méchants est pareille à cette herbe Qui, sans porter jamais ni javelle ni gerbe, Croît sur le toit pourri d'une vieille maison

C'est chose à mon esprit impossible à comprendre