Citations sur malh.

S'il m'avient quelquefois de clore la paupière

Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes ; Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Savent donner une louange Qui demeure éternellement

Je vous ai écrit assez au long par le passé pour me dispenser [me permettre] d'être brief à cette heure

Les cruautés... Ne me sont une pointe aux entrailles si dure Comme le souvenir de ta déloyauté

Et celui qui chétif aux misères succombe, Sans vouloir autre bien que le bien de la tombe

On ne peut nier que ce qui nous peut faire vivre heureusement ne soit bon ; car il n'est point susceptible d'empirement

Je renouvellerai ma diligence à vous écrire, que votre éloignement m'avait fait intermettre

....Besoin est-il d'aller au-devant des maux, préoccuper une douleur que nous sentirons assez tôt quand l'occasion en sera venue, et gâter la jouissance du présent par l'appréhension de l'avenir ?

Je défendrai ta mémoire Du trépas injurieux

Je ne suis pas bien prompt à me promettre du bien ; voilà pourquoi je démords fort aisément l'opinion des bons succès

Après tous les soins que nous aurons apportés à en faire une bonne élection [d'une femme], nous y pourrons aussitôt faire hasard que rencontre

Je demeure en danger que l'âme, qui est née Pour ne mourir jamais, meure éternellement

Ce ne sont point esprits qu'une vague licence Porte inconsidérés à leurs contentements

Mon Dieu, mon créateur, Que ta magnificence étonne tout le monde !

Déjà le Tésin tout morne Consulte de se cacher

On ne saurait dire combien fait pour nous un qui nous étançonne une maison ruineuse, et la tient suspendue de tous côtés, sans autre appui que celui de son artifice émerveillable ; et toutefois peu de chose nous acquitte d'un si grand bien

Ses protecolles étaient à ses pieds, qui lui fournissaient des vers à mesure qu'il en demandait

N'ayez jamais impression Que d'une seule passion, à quoi que l'espoir vous convie ; Bien aimer soit votre vrai bien....

Je veux une oeuvre concevoir, Qui pour toi les âges surmonte

De combien de tragédies, Sans ton assuré secours, Étaient les trames ourdies Pour ensanglanter nos jours ?

Cependant, son Dauphin.... De faits si renommés ourdira son histoire Que ceux qui dedans l'ombre éternellement noire Ignorent le soleil, ne l'ignoreront pas

L'homme n'est point une besogne tumultuaire et faite sans y penser

Sagette, hors d'usage ; je n'en voudrais user qu'en bouffonnerie

A ces mots tombant sur la place Transi d'une mortelle glace

Dessillez-vous les yeux, vous qui de cet échange, Où se prend et se baille un ange pour un ange, Parlez profanement