Citation monde et corps
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Une Sélection de 50 citations et proverbes sur le thème monde et corps.
50 citations
Tout le monde convient qu'il y a équilibre entre deux corps quand les produits de leurs masses par leurs vitesses virtuelles, c'est-à-dire par les vitesses avec lesquelles ils tendent à se mouvoir, sont égaux de part et d'autre.
Mon monde sous-marin ne connaît pas la rage. J’y suis souverain. Comme mon corps, mes idées sont légères et gracieuses. J’étouffe le monde du dehors le temps d’épuiser l’oxygène emprisonné à la hâte dans mes poumons.
Je peux déplorer que le monde soit aussi boueux que je le vois, et que nos corps ne soient que charogne, mais je peux aussi vouloir me garder propre et ne pas devenir cruor moi-même.
La musique est un beau refuge contre l'imperfection du monde et la déchéance du corps.
Nous habitons nos pensées, la vie qu'on vit est dans la tête, physiquement dans la tête. Mais on n'invente pas le monde, on est entouré des choses et nos corps sont trempés dans cette réalité... et c'est cette expérience que je veux communiquer.
Loin des jeux serviles, je découvrais qu'on peut ne pas mimer le monde, n'y intervenir point, du coin de l'oeil le regarder se faire et défaire, et dans une douleur réversible en plaisir, s'extasier de ne participer pas : à l'intersection de l'espace et des livres, naissait un corps immobile qui était encore moi et qui tremblait sans fin dans l'impossible vœu d'ajuster ce qu'on lit au vertige du visible.
e lui offrais les contentements du monde, livrée sans mesurage, faisant ce qu'il aimait et que je découvrais en explorant son corps. Afin de lui ôter les charmes de la drive, je lui ouvris des cantiques dans les graines, je semai des douceurs dans chacun de ses pores, je suçai son âme, je léchai sa vie. Je m'efforçais de nous fondre l'un à l'autre, et lui offrir une ancre. Ma coucoune se fit chatrou pour l'aspirer et le tenir. […] elle se fit chouval-bois qu'il pouvait chevaucher autour d'un point central, elle se fit petit-gibier-tombé à lover dans sa main pour s'endormir cent ans, et elle s'écartela pour devenir béante, chemin-grand-vent sans murs ni horizon ou il pouvait aller tout en restant en moi.
J'ai compris que je vais mourir toute ma vie, comme tout le monde, je mourrai quand j'apprendrai la mort des autres, quand je verrai au journal ces corps torturés, ces enfants qu'on achève, et mon cœur nucléaire n'est plus qu'une boule de paille, mes oncles et mon père sont en verre, mes sœurs et ma mère en papier froissé ou en plastique, oui, des flaques d'eau dans une fine membrane de plastique, un jour ça éclatera, et il ne restera que ce que je vois et que ma mémoire imprime à cet instant-là, l'image de la fin d'un mini-monde, trois mouches mortes, un mur qui part en lambeaux et une toile d'araignée au coin d'un plafond.
Dans la perception nous ne pensons pas l'objet et nous ne nous pensons pas le pensant, nous sommes à l'objet et nous nous confondons avec ce corps qui en sait plus que nous sur le monde, sur les motifs et les moyens qu'on a d'en faire la synthèse.
Un soldat mort, c'est un monde qui s'écroule assurément. Et deux corps qui roulent dans la chaleur d'un lit, c'est un monde qui renait. Pense aux renaissances, aux reconquêtes. Ne meurs pas. Ne meurs pas.
Croupir dans l'ombre des autres si doués pour l'existence, bien décidés à en retirer le maximum de plaisir, pleins d'allant, les gestes amples, prenant ce qui est à prendre, contournant les obstacles, assurant leurs arrières, s'accommodant du monde tel qu'il est, du vif-argent dans les veines et du plomb dans la tête, les jambes bien campées, parfaitement lestées, et vous si gourde, empêchée, planant comme un oiseau de mauvaise augure au-dessus de vous-même, contemplant votre propre corps comme le marionnettiste un pantin qui aurait cessé d'obéir, désarticulés.
Une chose qui prouve admirablement en faveur de notre société actuelle, c'est qu'autant on se perd corps et âme dans le mariage, autant on reste à la surface du monde, au sein de l'amour le plus profond et le plus vrai.
C’est un monde auquel il peut échapper – il n’est pas trop tard. L’autre solution est de s’accommoder, comme il voit les jeunes hommes autour de lui le faire, l’un après l’autre : se résigner au mariage, à une maison et une voiture, se résigner à ce que la vie a à offrir, d’un point de vue réaliste, et se consacrer à corps perdu au travail.
Les humains ne sont pas des calebasses vides. Les ancêtres sont là. Ils planent au-dessus des corps qui s'enlacent. Ils chantent lorsque les amants crient à l'unissons. Ils attendent sur le seuil de la case où une femme est en travail. Ils sont dans le vagissement, dans le babil des nouveaux-nés. Les enfants grandissent, apprennent les mots de la terre, mais le lien avec les contrées de l'esprit demeure. Les ancêtres sont là, et ils ne sont pas un enferment. Ils ont conçu un monde. Tel est leur legs le plus précieux: l'obligation d'inventer pour survivre.
Le premier jour d'usine est terrifiant pour tout le monde, beaucoup m'en parleront ensuite, souvent avec angoisse. Quel esprit, quel corps peut accepter sans un mouvement de révolte de s'asservir à ce rythme anéantissant, contre nature, de la chaîne ? L'insulte et l'usure de la chaîne, tous l'éprouvent avec violence, l'ouvrier et le paysan, l'intellectuel et le manuel, l'immigré et le Français. Et il n'est pas rare de voir un nouvel embauché prendre son compte le soir même du premier jour, affolé par le bruit, les éclairs, le monstrueux étirement du temps, la dureté du travail indéfiniment répété, l'autoritarisme des chefs et la sécheresse des ordres, la morne atmosphère de prison qui glace l'atelier.
Une citation m'a particulièrement troublée : Le monde est dans ma tête. Mon corps est dans le monde. J'avais dix-neuf ans et cela continue d'être ma philosophie. Mes livres ne sont rien d'autre que le développement de cette constatation.
C'est un cercle vicieux. Plus nos rapports au monde sont interfacés, plus nos corps sont des îlots dans un océan de données et plus nos esprits éprouvent, inconsciemment, cette coupure, qu'ils tentent de compenser. Et ils compensent en se reliant à des objets, en touchant et parlant à des dispositifs qui nous rassurent - et nous distancent en même temps. Un réseau social est un tissu de solitudes reliées. Pas une communauté.
Ce soir-là, à Southwold, comme j'étais assis à ma place surplombant l'océan allemand, j'eus soudain l'impression de sentir très nettement la lente immersion du monde basculant dans les ténèbres. En Amérique, nous dit Thomas Browne dans son traité sur l'enfouissement des urnes, les chasseurs se lèvent à l'heure où les Persans s'enfoncent dans le plus profond sommeil. L'ombre de la nuit se déplace telle une traîne halée par-dessus terre, et comme presque tout, après le coucher du soleil, s'étend cercle après cercle - ainsi poursuit-il - on pourrait, en suivant toujours le soleil couchant, voir continuellement la sphère habitée par nous pleine de corps allongés, comme coupés et moissonnés par la faux de Saturne - un cimetière interminablement long pour une humanité atteinte du haut mal.
Je me suis dit qu'on écrivait toujours sur le corps mort du monde et, de même, sur le corps mort de l'amour.
Enfin trois sortes de gens sont envoyés au monde tout exprès pour martyriser l'homme pendant la vie: l4avocat tourmente la bourse, le Médecin le corps, et le Théologien l'âme.
Ce « résistant à l'absurde » est le personnage clef de la modernité : à la mi-hauteur de l'échelle sociale, entre les éboueurs agrippés à leur benne et l'élite planant sur ses strato-cumulus. Sans son endurance stoïque, le monde s'écroulerait — les maris quitteraient leurs épouses-ados et partiraient vers les pays du Sud, vers des corps généreux et halés, loin de ce quatre-quatre rempli d'instruments de torture pour « le royaume de la glisse ». Or, ils assument, sourient, vieillissent. La fréquence des suicides, dans la classe moyenne, relativement nantie, est assez logique : des années passées à obtenir des tonnes de diplômes, une tension inhumaine au travail, la peur d'une obsolescence professionnelle programmée et, en compensation — cette voiture, pareille à un corbillard, et cette femme-ado à la voix glaçante : « Tu as encore oublié la doudoune de Léo… »
Depuis que la télévision était rentrée dans les maisons, tout le monde s'était habitué à manger du pain avec des cadavres. De midi à une heure et de sept à huit et demie le soir, c'est à dire pendant qu'on était à table, il n'y avait pas de chaîne qui ne transmît d'images de corps déchiquetés,écrasés, brûlés, en guenilles, martyrisés, d'hommes, de femmes, de vieux, de minots tués avec imagination et génie quelque part dans le monde.
Au-delà d'une certaine dose de ragots, l'odeur du monde d'ici-bas vous pénètre par tous les pores et votre corps s'alourdit de cette crasse-là.
La terre est remplie de signes qu'il faut apprendre à déchiffrer. Le premier de ces signes, c'est notre propre corps qui reproduit le corps même du monde, et c'est de lui que viennent d'abord les révélations de l'être.
Mon Dieu, vous avez l'opinion de votre journal du matin. Moi, j'ai l'opinion du monde. Vous pensez avec L’Écho de Paris et je pense avec le monde. Quand il est dans la lumière, quand le soleil tape, j'ai envie d'aimer et d'embrasser, de me couler dans des corps comme dans des lumières, de prendre un bain de chair et de soleil.
Sans référence de Jean le Rond d'Alembert
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Un jour ce sera vide (2020) de Hugo Lindenberg
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Mordre le bouclier (2011) de Justine Niogret
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Boussole (2015) de Mathias Enard
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La Solitude du labyrinthe (1997) de Paul Auster
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Vies minuscules (1984) de Pierre Michon
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Texaco (1992) de Patrick Chamoiseau
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Un parfum d'herbe coupée (2013) de Nicolas Delesalle
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La Phénoménologie de la perception (1945) de Maurice Merleau-Ponty
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En l'absence des hommes (2001) de Philippe Besson
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Soeur (2019) de Abel Quentin
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L'Amour impossible (1841) de Jules Amédée Barbey d'Aurevilly
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Vers l'âge d'homme (2003) de J. M. Coetzee
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La saison de l'ombre (2013) de Léonora Miano
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L'Etabli (1978) de Robert Linhart
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La Solitude du labyrinthe (1997) de Paul Auster
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Les Furtifs (2019) de Alain Raymond, dit Alain Damasio
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Les Anneaux de Saturne (1995) de W. G. Sebald
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L'Amant (1984) de Marguerite Duras
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Lettres satiriques (1654), A un comte de bas aloi de Savinien de Cyrano de Bergerac
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Au-delà des frontières (2019) de Andreï Makine
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Les Ailes du sphinx (2010) de Andrea Camilleri
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Oreiller d'herbe (1906) de Natsume Soseki
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Rabelais secret (1973) de Claude Mettra
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La Mort heureuse (1971) de Albert Camus
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