Mise à jour le mardi 30 septembre 2025 à 17h32
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J'ai écrit précisément : le leurre est un appât mais l'appât n'est pas un leurre. Soit j'essaie de prouver ça sérieusement, soit j'essaie avec mauvaise foi, ou soit j'essaie en noyant le poisson.
- Le Balaise Gregory Parrillo
Si on sait que le pervers préfère le silicone et le grain de beauté peint, la lovedoll est un appât. Celui qui ne le sait pas pense lui faire une bonne blague en mettant sur son chemin une putain artificielle : soit un leurre.
- Le Balaise Gregory Parrillo
La dernière des ironies étant celle de la bonne blague qui tourne à la satisfaction du pervers qui préfère en vérité la femme en silicone à la vraie.
- Le Balaise Gregory Parrillo
Outre l'ironie de la chasseuse au miroir qu'on chasse ou, mieux, qu'on chasse au miroir et la mouche artificielle qu'on chasse comme une vraie mouche, il y a le séducteur qu'on capture pour en faire un appât.
- Le Balaise Gregory Parrillo
Outre la chasseuse (au miroir) qu'on chasse, il y a l'ironie du séducteur qu'on chasse comme une mouche, lui qui sert ordinairement d'appât en tant que faux miroir des putains, comme la mouche artificielle (ou, pourquoi pas, esthétique).
- Le Balaise Gregory Parrillo
La putain au miroir se chasse elle-même en fuyant, dans l'hypothèse où, par ironie, elle est la chasseuse (au miroir) qu'on chasse. Il y a trois autres ironies.
- Le Balaise Gregory Parrillo
Un leurre peut détourner l'attention. Et si la putain au miroir est celle qu'on traque ou tente de capturer, elle peut placer une lovedoll en silicone, vêtue comme elle, à l'endroit où elle est censée être, tandis qu'elle s'éloigne... se chassant ainsi elle-même en fuyant!
- Le Balaise Gregory Parrillo
Une lovedoll ne cherche pas à piéger. On l'appelle leurre, car on peut la confondre avec une vraie femme. Il y a déception, étonnement. Et quand bien même chercherait-on à faire une bonne blague à quelqu'un, la femme en silicone ne serait pas un appât pour autant.
- Le Balaise Gregory Parrillo
Il suffirait de suspendre un leurre à la ligne pour en faire un appât : car il serait présenté comme un piège, et on l'utiliserait pour faire mordre ce que l'on souhaite capturer.
- Le Balaise Gregory Parrillo
C'est la présentation et l'utilisation de l'appât qui le distinguent du simple leurre : ce qui veut dire qu'il suffirait de suspendre un leurre à la ligne pour en faire un appât.
- Le Balaise Gregory Parrillo
Je ferais la différence entre le leurre et l'appât en disant simplement que le second est au bout de la ligne : c'est donc sa présentation et son utilisation qui le distinguent du simple leurre.
- Le Balaise Gregory Parrillo
Ça existe, un psychiatre non binaire?
- Le Balaise Gregory Parrillo
Ce séducteur qu'est le miroir des putains. Ce miroir des putains qu'est le séducteur. Dans le premier cas, le miroir des putains est un objet qui séduit. Le miroir des putains... séduit quelqu'un. Quant au miroir, peut-être séduit-il les putains. Dans le second cas, celui qui nous occupe, le séducteur, qui est un homme, est le miroir des putains. Qui assurément séduit les putains.
- Le Balaise Gregory Parrillo
La lovedoll peut piéger celui qui pense voir une vraie femme ou appâter celui qui préfère le silicone à la chair, ce qui est peut-être le cas de notre séducteur : ce bel homme qu'on appelle miroir de putains. Dans ce cas, la lovedoll - peut-être une chasseuse maquillée, soit un leurre - est le contraire d'un épouvantail : de l'artificiel qui attire, au lieu de faire fuir.
- Le Balaise Gregory Parrillo
Le faux leurre n'est pas une mouche esthétique posée sur une gorge en silicone, plutôt un grain de beauté qui ressemble beaucoup à une mouche artificielle, posée sur une vraie gorge. Mais on peut imaginer pourquoi pas un grain de beauté peint sur une lovedoll; ou quelque chose de faux posé sur une vraie femme que l'on veut faire passer pour fausse : aussi fausse que ce quelque chose.
- Le Balaise Gregory Parrillo
Un faux leurre. On croit que c'est faux, mais ce faux est vrai. La chasseuse déguisée en lovedoll : un appât pour pervers. Le miroir des putains, c'est-à-dire un séducteur, aime les putains en silicone.
- Le Balaise Gregory Parrillo
Robbie le footballeur mis à part, quel pourrait bien être le faux leurre piégeant ce séducteur qu'est Ie miroir des putains; ou plutôt, ce miroir des putains qu'est le séducteur : une chasseuse déguisée en lovedoll? Ou encore, une mouche artificielle - c'est-à-dire esthétique - posée sur la gorge d'une putain en silicone?
- Le Balaise Gregory Parrillo
La lovedoll en silicone est un leurre qui ne cherche pas forcément à tromper; mais si tel est le cas, elle est un appât. L'appât naturel peut être un leurre dans le cas par exemple d'une chasseuses déguisée en putain, ou feignant de l'être.
- Le Balaise Gregory Parrillo
Un leurre est trompeur : surtout le faux leurre qu'est le footballeur. Mais ce qui est trompeur n'a pas forcément une autre fonction que celle de tromper. Une lovedoll en silicone, par exemple, ne cherche pas à piéger. Mais on peut dans un premier temps penser qu'elle est une vraie femme. Elle peut toutefois servir d'appât.
- Le Balaise Gregory Parrillo
Pour piéger ce miroir des putains qu'est le séducteur, il faut un appât - et un appât naturel. L'appât naturel peut être un leurre. L'appât artificiel est toujours un leurre. Mais le leurre n'est pas toujours un appât.
- Le Balaise Gregory Parrillo