Citations sur phed. v 6

À ces mots ce héros expiré N'a laissé dans mes bras qu'un corps défiguré

Son front large est orné de cornes menaçantes

Ses superbes coursiers.... Semblaient se conformer à sa triste pensée

Il lui fit dans le flanc une large blessure

En efforts impuissants leur maître se consume

Leur fougue impétueuse [des chevaux] enfin se ralentit

Ses gardes affligés Imitaient son silence autour de lui rangés

[Il] Se roule et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée

Hippolyte étendu, sans forme et sans couleur

Un effroyable cri sorti du fond des flots

[Il] Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée

Dans les rênes lui-même il tombe embarrassé

Il veut les rappeler [ses chevaux], et sa voix les effraie

Ils [les coursiers] rougissent le mors d'une sanglante écume

L'essieu crie et se rompt, l'intrépide Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé

Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes

Cher ami, si mon père, un jour désabusé, Plaint le malheur d'un fils faussement accusé

Les ronces dégouttantes Portent de ses cheveux les dépouilles sanglantes

Les ronces dégouttantes Portent de ses cheveux les dépouilles sanglantes

Ce héros expiré N'a laissé dans mes bras qu'un corps défiguré

De rage et de douleur le monstre bondissant Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant

Il suivait tout pensif le chemin de Mycènes

Dans le temple voisin chacun cherche un asile

L'onde approche, se brise et vomit à nos yeux....

Cependant sur le dos de la plaine liquide S'élève à gros bouillons une montagne humide