Citations sur louis de bourbon.

Il va recueillir au delà du Rhin les débris d'une armée défaite

Le jeune prince parut un autre homme ; touché d'un si digne objet [le péril de l'État], sa grande âme se déclara tout entière ; son courage croissait avec les périls, et ses lumières avec son ardeur

Lorsqu'aux dépens d'une santé qui nous est si chère....

Ainsi puisse-t-il toujours vous être un cher entretien ; ainsi puissiez-vous profiter de ses vertus

Il est du devoir d'un bon chef.... C'est ce qu'a vu notre siècle ; et, ce qui est encore plus grand, il a vu un roi se servir de ces deux grands chefs [Condé et Turenne], et profiter du secours du ciel

Sa conversation était un charme, parce qu'il savait parler à chacun selon ses talents

Ce n'était plus cet ardent vainqueur qui semblait vouloir tout emporter ; c'était une douceur, une patience, une charité qui songeait à gagner tous les coeurs et à guérir des esprits malades

Les deux généraux et les deux armées semblaient avoir voulu se renfermer dans des bois et dans des marais pour décider leur querelle comme deux braves en champ clos

Ç'a été dans notre siècle un grand spectacle de voir, dans le même temps et dans les mêmes campagnes, ces deux hommes [Condé et Turenne] que la voix commune de toute l'Europe égalait aux plus grands capitaines des siècles passés....

C'est en vain qu'à travers les bois, avec sa cavalerie toute fraîche, Beck précipite sa marche pour tomber sur nos soldats épuisés

Ce que le prince fit mérite d'être raconté à toute la terre non à cause qu'il est remarquable, mais à cause pour ainsi dire qu'il ne l'est pas

Avec quelle incomparable netteté d'esprit leur faisait-il voir l'antiquité et la vérité de la religion catholique !

Philisbourg qui tint si longtemps le Rhin captif sous nos lois

À la nuit qu'il fallut passer en présence des ennemis, comme un vigilant capitaine, il reposa le dernier

Le prince, par son campement, avait mis en sûreté non-seulement toute notre frontière mais encore tous nos soldats

Dès cette première campagne, après la prise de Thionville, digne prix de la victoire de Rocroy, il passa pour un capitaine également redoutable dans les siéges et dans les batailles

En son camp on ne connaît pas les vaines terreurs qui fatiguent et rebutent plus que les véritables

Restait cette redoutable infanterie de l'armée espagnole dont les gros bataillons, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute

Les deux armées semblent avoir voulu se renfermer dans des bois et dans des marais, pour décider leur querelle, comme deux braves en champ clos