Citations sur montesquieu

Comment concilier la sûreté de l'État avec la sûreté de la personne ?

Par la nature du climat et du terrain, le peuple chinois a une vie précaire ; on n'y est assuré de sa vie qu'à force d'industrie et de travail

Le Franc était jugé par la loi des Francs, l'Allemand par la loi des Allemands, le Bourguignon par la loi des Bourguignons, le Romain par la loi romaine

La raison a un empire naturel ; elle a même un empire tyrannique : on lui résiste, mais cette résistance est son triomphe

Ces forces particulières tiennent en respect les générales

Il [le peuple] a besoin, comme les monarques et même plus qu'eux, d'être conduit par un conseil ou sénat ; mais, pour qu'il y ait confiance, il faut qu'il en élise les membres

Il serait arrivé tout de même à son but par la douceur

En fait de religion les plus proches sont les plus grandes ennemies

La prudence veut que l'on s'assure de leurs personnes

Rome ne fut plus cette ville dont le peuple n'avait eu qu'un même esprit, un même amour pour la liberté, une même haine pour la tyrannie

Dans un sénat fait pour être la règle, et, pour ainsi dire, le dépôt des moeurs, les sénateurs doivent être élus pour la vie : dans un sénat fait pour préparer les affaires, les sénateurs peuvent changer

Le bacha, d'abord [dès qu'il est] éclairci, fait distribuer des coups de bâton

Avant ce temps le maire était le maire du roi, il devint le maire du royaume : le roi le choisissait, la nation le choisit

Nul n'est mauvais gratuitement ; il faut qu'il y ait une raison qui détermine, et cette raison est toujours une raison d'intérêt

Toutes les voies furent bonnes pour parvenir à l'empire

Après avoir détruit les armées d'un prince, ils [les Romains] ruinaient ses finances par des taxes excessives ou un tribut

Les Romains, qui faisaient des lois pour tout l'univers, en avaient de très humaines sur les naufrages

Lorsque Auguste avait les armes à la main, il craignait les révoltes des soldats, et non pas les conjurations des citoyens

Ceux qui ont écrit le livre des fiefs nous apprennent que d'abord les seigneurs purent les ôter à leur volonté ; qu'ensuite ils les assurèrent pour un an, et après les donnèrent pour la vie

La philosophie d'Aristote ayant été portée en Occident, elle plut beaucoup aux esprits subtils, qui, dans les temps d'ignorance, sont les beaux esprits

Des marchands si accrédités feraient toutes sortes de monopoles

Ils n'obéissent jamais mieux que quand ils vont à pas tardifs

De deux grands empereurs, Adrien et Sévère, l'un établit la discipline militaire, l'autre la relâcha

C'est le peuple du monde [les Anglais] qui a le mieux su se prévaloir à la fois de ces trois grandes choses, la religion, le commerce et la liberté

Il ne se refusait aucune dépense