Citations sur villon

Mais quant ceste peine arbitraire On m'adjugea par tricherie, Estoit-il lors temps de me taire ?

Mais nous avons si bien sassé Le sang bieu, que tout est passé Gros et menu par l'estamyne

En sang qu'on mect en poylettes secher Chez les barbiers, quant pleine lune arrive

D'ung tel homme fault faire feste, Autant que d'ung million d'or

Les aultres sont entrez en cloistres De Celestins et de Chartreux, Bottés, housés com pescheurs d'oystres ; Voylà l'estat divers d'entre eulx

Et n'a dent qui ne lui cliquette

Car jeunesse et adolescence (C'est son parler, ne moins ne mais) Ne sont qu'abus et ignorance

Tant est on franc que tout se frit

Je congnois bien mouches en laict ; Je congnois à la robe l'homme

Aussi il fist si bonne mine Qu'il fut esleu sans nul appeau Pour estre varlet de cuysine

Je luy envoye ces sornettes Pour soy desennuyer ; combien, S'il veult, face en des allumettes

Je congnois le vin à la tonne

Ilz firent cent mille chosettes

Abusé m'a et faict entendre D'ambesas que ce fussent ternes

Aussi fut si bien aveuglé Le povre varlet malheureux Qui fut de tout cela sanglé [battu]

En reagal, en arsenic rocher Soient frittes ces langues venimeuses....

Au fait d'amours, babil est peu de chose ; Riche amoureux a toujours l'avantage

Va, luy dirent ses compaignons, Et esguise tout ton engin à nous rechauffer les rongnons

Et qu'on se tient en sa maison Pour le frimas, près du tison

Ainsi m'ont amours abusé, Et pourmené de l'uys au pesle

Abusé m'a et faict entendre.... Du matin qu'estoit le serain

Nous avons beau coucher en raye, L'oreille au vent, la gueule baye

Vous qui cerchez les repues franches, Tant jours ouvriers que dimanches

Prince, n'enquerez de sepmaine, Où elles sont, ne de cest an

Et ce n'est.... Qu'un espoventail de cheneviere, Que le vent a cy abatu