Citations sur villon

Hay, hay. - Tout est mal compassé. - Comment ? - On ne joue plus du pousse

Onques de terre n'eut sillon

Pipeur ou hezardeur de dez

En chancre et fix [fics, excroissances] et en ces ords cuveaulx Où nourrices essangent leur drappeaux.... Soient frittes ces langues venimeuses

Si chastaignes ont vente

Or sont-ils morts, Dieu ait leurs ames ; Quant est des corps, ils sont pourris, Ayant esté seigneurs ou dames, Souef et tendrement nourris De cresme, fromentée, ou riz ; Leurs os sont declinés en poudre

Après il print les esguieres, Le vin, le clairé, l'ypocras

Rigueur le transmit en exil, Et luy frappa au cul la pelle

Le gallant s'en va mettre à table, Affin de mieux se resjouyr, Et disna là tout à loisir, Mascant le sens, trenchant du saige

Ainsi m'ont amours abusé, Et pourmené de l'uys au pesle

Abusé m'a et faict entendre Tousjours d'ung que ce fust ung aultre, De farine que ce fust cendre, D'ung mortier, un chapeau de feautre

Et lui chargea [recommanda] la dame blanche Qu'il y retournast hardiment

De le gloser et commenter, De le diffinir ou prescripre, Diminuer ou augmenter

Voy que Salmon escript en son roulet : Homme sage (ce dit-il) a puissance Sur les planetes et sur leur influence

Se argent avez, il n'est enté ; Mais le despendez tost et viste

....lors j'enpongne ung esclat [de bois] ; Dessus le nez lui en fais un escript En ce bourdel où tenons nostre estat

Dedans son joli jardinet

Pourquoy larron me faiz nommer ? Pour ce qu'on me voit escumer En une petiote fuste ; Si comme toy me peusse armer, Comme toy empereur je fusse

Et nud à nud (pour mieux leurs corps ayser) Les vy tous deux par ung trou de mortaise

Incontinent que l'autre ouyt Ce bruit, il me print à la gorge

Venez cy tous, bons pardonneurs, Qui sçavez faire les honneurs, Aux villages, de bons pastez

Le pelletier en fut content, Car il ne vouloyt que repaistre, Et alla tout incontinent Faire grant chere avec le prestre

Monsieur mon pere eust amassé Plus d'escus que on n'eust entassé, En ung hospital de vermine

Mais quoy ? s'on l'oit vessir ne poirre

Or est ainsy que, durant ma pecune, Je fus traité comme amy precieux