Citations sur villon

Tant embrasse-on que chet la prise

Rien ne congnois ; si fais, mouches en laict ; L'ung est blanc, l'autre est noir, c'est la distance [différence]

Ainsi m'ont amours abusé, Et pourmené de l'uys au pesle

Qu'est devenu ce front poly, Ces cheveulx blonds, sourcilz voultyz ?

Filles y avoit à foyson, Faisant chere desmesurée

Je volle par coups. - Je tracasse Puis au poil, puis à la plume

Ne demourons plus si confuz ; Au grat la terre est degelée

Cuisses.... Grivelées comme saulcisses

Tousjours vieil singe est desplaisant

Et pour ce bernardz, Coquillards, Rebecquez-vous de la mont-joie, Qui desvoye Votre proye

Il faut que vous payez l'escot, Ou vous laisserez le surcot

Je congnois l'arbre à veoir la gomme

Pauvreté chagrine, dolente

Et puis après, pour faire fin, Le cotteret et la bourrée

.... Ces ords cuveaux, Où nourrices essangent leurs drapeaux

Aller sans chausses en eschappin, Tous les matins, quand il se lieve, Au trou de la pomme de pin

Quant maistre Françoys vit ce train, Dieu scet s'il fit piteuses lippes

....M. Tousjours quelque bouquet Selon la saison de l'année. - B. Et de paige. - M. Quelque naquet

Si vous voulez suyvre l'escolle De ceulx qui vivent franchement, Lisez en cestuy prothecolle

Mais les seigneurs dont nous parlons Eurent tous pour ce coup l'aubade ; Chascun d'eulx fut, que ne faillons, De la grant peur troys jours malade

Or prient pour leur bienfaicteur, Ou qu'on leur tire les oreilles

Que la fievre quartaine serre Celluy qui vous a mis icy

Nous avons beau coucher en raye, L'oreille au vent, la gueule baye

Vous qui cerchez les repues franches, Tant jours ouvriers que dimanches

Tant vaut tien que chose promise