Citations sur collin d'harleville

Tiens, papa, ce matin encor nous répétions Un petit dialogue à nous deux

Les fléaux avec nous ne font ni paix ni trêve

Il faut laisser ici des gens honnêtes, doux, Par nous-même choisis, qui dépendent de nous, Qui soient à nous, de nous qui lui parlent sans cesse

Va, va, le caractère enfin perce toujours

Ce jeu, je crois, s'appelle.... Attendez donc.... eh ! oui, mystification

Mais cette affaire-ci s'est menée un peu vite

Sa mémoire, à la fois, m'est chère et douloureuse

Quand je songe, je suis le plus heureux des hommes, Et, dès que nous croyons être heureux, nous le sommes

Ajoutez à cela le charme de la vie, Une femme : la mienne est un petit trésor

D'abord réunissant les deux sommes en une, C'est un total

Je vais.... parer à ce coup imprévu

Je vois plus près, tout seul, Pierre Armand un neveu : Il exclut les cousins ; la chose paraît claire

Hé bien, es-tu remise un peu de ta frayeur ?

Trop heureux, en manquant un mauvais mariage, D'en être quitte encor pour les frais du voyage !

Il vous persifle même en gardant le silence

Mais quoi ! les voyageurs font bientôt connaissance

La jeunesse à l'amour est livrée, Et l'âge mûr au soin d'établir sa maison ; Croyez-moi, le bonheur est de toute saison

Pour vous expatrier, mon enfant, de la sorte, Sans doute vous aviez un motif, un objet ?

Et ses soins caressants, Tendres, réchaufferaient l'hiver de mes vieux ans

Elle n'est point parleuse, et j'en rends grâce à Dieu

Où, privé trop souvent d'un bien mince salaire, Un ouvrier utile est nommé mercenaire

Oh ! que j'ai de chagrin De voir ces deux fripons maîtriser mon parrain !

Il n'importe, mon cher ; avec Mme Évrard J'ai des ménagements à garder....

Vous m'annoncez quelqu'un si facile, si bon ! D'une ingénuité, d'une simplesse extrême

La santé peut paraître à la longue un peu fade ; Il faut, pour la sentir, avoir été malade