Citations sur jean froissard

La roine et son ains-né fils

Droit à un ajournement et un petit devant soleil levant arriverent à Mortaigne

Avint que, une fois, ainsi que enfants jeuent et s'esbattent en leurs lits, ils s'entrechangerent leurs cottes

Se partit de nuit, monté sur fleur de coursier, et esloigna les Escots ; car il savoit les adresses et les refuites du pays, pour ce qu'il en estoit

Ainsi fut l'ost logé toute une nuit en un bois

Moult rejoui de ce que messire Pierre avoit si franchement parlé et relevé la parole de messire Jean.... et dit ainsi [le roi] en riant : Leur a-t-il bien masché ! je n'en voudrois pas tenir vingt mille francs

Il leur dit qu'il savoit tout le pays et connoissoit

Et lui recorderent que une poignée de gens que ils estoient, avoient deconfit le roi d'Escosse et toute sa puissance

Si firent leur fete par trois jours des bourgeois de Nantes et de bonnes gens de là entour, au mieux qu'ils purent

J'ay tout veü, quant j'ay veü madame.... J'ay tout veü, à parler par droiture, Quant j'ay veü si gente creature

Et ne font nul semblant qu'ils doivent fuir, mais nous attendent, à ce qu'ils monstrent

Or nous faut prendre le frein aux dents

Et si elle les festa et gracia grandement, ce n'est pas de merveilles, car elle avoit bien mestier de leur venue

C'est que vous veuilliez encharger les armes de France et esquarteler d'Angleterre, et vous appeler roi de France, et nous vous tiendrons pour droit roi de France, et obeirons à vous comme au roi de France....

Ils avoient coursiers et genests de sejour cinq ou six, et grosses ceintures d'argent

Voyez les ; ils sont plus rebarbaratifs que singes qui mangent poires, et enfans les leur veulent tollir

Or vint la saison que le parlement ordonné et institué en la cité d'Arras approcha

.... Et tant en but et à tel outrage, que le sang du corps lui refroidit, et commença fort à entrer en faiblesse de popelesie et à perdre la force de ses membres et le mouvement de sa parole

Entre vous, jeunes gens, qui ne connaissez le monde et qui pas ne pesez ni savourez les choses, exaulcez tantost une folie plus que un bien

Ces capitaines ne se pouvoient accorder ensemble ; car ce que l'un vouloit une semaine, l'autre le devouloit

Et savoit bien [le roi d'Angleterre] que le roi de France le suivoit à tout son effort, et en grand volonté de lui combattre

Il leur sembla qu'ils seroient forts et puissants assez pour la conquerre [la France]

Et le roi de Portingal demaria [rompit le mariage de] la fille du fils du comte de Cantebruge par la dispensation du pape

Et pour ce que les pourveances de la cité commencerent à amenrir

Il les leut [des lettres] par deux fois pour mieux les entendre ; quand il les eut leues et imaginées, il manda une partie de son conseil