Citations sur jean froissard

[Les Anglois] pouvoient avoir une belle entrée en Normandie qui leur estoit trop bien seant

Si me fit-elle tant de bien que j'en suis tenu de prier à tousjours mais pour elle

Or estoit-il d'ordonnance en l'hostel de Foix, que moult souvent Gaston et Ivain son frere bastard se vestoient de cottes et d'habits ensemble, car ils estoient aucques d'un grand et d'un age

Le saint siege que St Pierre et St Paul avoient edifié et augmenté

Et l'eussent bien avoir voulu plus bref, s'ils eussent pu ; mais nennin

[L'écuyer anglais] savoit paroles pour estancher [il s'agit d'une blessure]

Pour telles incidences.... souffroient les riches hommes et les sages de Gand à courir parmi la ville.... cette ribaudaille que on nommoit les blancs chaperons

Le bateau n'estoit pas trop grand où nous passasmes, car il n'y pouvoit entrer que deux chevaux au coup [à la fois]

Et amenerent ce jour là en la cité de Tournay plus de dix mille blanches bestes et bien autant, que porcs, que boeufs, que vaches

Et encore detint le dit brigand le dit chastel et le garnit bien, et en guerroya le pays

Si en devenoient les aucuns, qui se feroient maistres par dessus les autres, si riches que c'estoit merveille

Et monta à cheval et s'en vint sur les rues ; et detourna ce jour à faire cruauté et plusieurs horribles faits qui eussent esté faits, si il ne fust allé au devant, dont il fit aumone et gentillesse

....Et vous laisserai venir à rançon legere et gracieuse [le roi d'Angleterre à messire Hervey son prisonnier]

Là estoient avec le duc d'Anjou grands gens et nobles

Si avoit un frere par son pere qui avoit esté [feu son père]

Bien est verité que j'en vis aucunes cedulles, jetées et escriptes en papier ; et disoit-on que c'en estoit la propre copie

Qui adonc vit gens lancer sur ce pont, et trebucher l'un sur l'autre, dix ou douze en un mont.... bien put voir....

Prenez un bourrel et lui faites trancher la teste

Le roi d'Angleterre, en qui main ces convenances et alliances estoient dites et jurées à tenir fermes et estables, qui comme ressort les devoit appaiser

Quand Bernard ot entendu, si lui engrossa le coeur en ventre

Le mardi tout le jour ordonnerent ils [les Anglais] leurs besognes, et entendirent à leurs chevaux faire referrer et à emplir leurs malles

En chevauchant parmi nostre pays, ils ont foulé et abattu les blés, les orges et les avoines

Les ennemis se tenoient moult serrés, leurs lances retaillées de cinq pieds par devant eux

Et vivoit de glans et de pommes sauvages et avoit le goust et l'appetit d'un pourcel

Sire, les Escots cette nuit ont pris et emblé le chastel de Bervich ; et le capitaine m'envoie devers vous afin que vous en soyez avisé ; car vous estes gardien de ce pays