Citations sur legouvÉ

Ces temples renommés, ces palais magnifiques Dans les feux dévorants s'écroulent sans retour

[Ils] Des plus superbes rois faisaient ployer les têtes Et la bêche à la main méditaient des conquêtes

Et nous n'aurons rien fait en entrant au tombeau Qu'avancer le pouvoir d'un despote nouveau

J'ai couru m'enfoncer dans un bois ténébreux

C'est peut-être, César, un rapport hasardé

Prononcer la lettre r sans grasseyement, c'est la faire rouler, c'est la faire vibrer ; on dit, en langage de théâtre, de quelqu'un qui ne grasseye pas : il vibre

Là, pesant mes projets, de Néron massacré Je foulais en esprit le corps défiguré

Le destin indécis, par un égal retour, Le fait et succomber et vaincre tour à tour

Et chantait sur un luth l'embrasement de Troie

C'est la pure amitié ; tendre sans jalousie, Des hommes qu'elle unit elle enchaîne la vie ; Mais auprès d'une femme elle a plus de douceur ; C'est alors que d'Amour elle est vraiment la soeur.... On a moins qu'une amante, on a plus qu'un ami

Que d'échafauds dressés me paieront mes douleurs ! Il faut une victime à chacun de mes pleurs

Malgré l'exemple impur d'une cour despotique [ils] Gardent l'austérité des dogmes du Portique

Ces élans inquiets vers la postérité Ne sont pas de l'orgueil une vaine chimère

Et lorsqu'elle a péri sous les coups des bourreaux, La femme a disparu pour n'offrir qu'un héros

Des bourreaux son courage a fatigué la main

L'émulation est sans cesse échauffée Par le nom d'un héros et l'aspect d'un trophée