Citations sur legouvÉ

Mais vous voulez connaître, avant de rien oser, Vos forces, vos moyens ; je vais les exposer

Le destin indécis, par un égal retour, Le fait et succomber et vaincre tour à tour

[Ils] De leur chaîne honteuse adorent les entraves, Et du plus vil tyran sont les plus vils esclaves

Là, pesant mes projets, de Néron massacré Je foulais en esprit le corps défiguré

Il [Néron] vole à des festins au sortir des supplices, Fait dresser à la fois des jeux, des échafauds, Et prépare une orgie au milieu des bourreaux

Dans la corruption une cour endormie, Avec son empereur disputant d'infamie

L'avenir ! pour lui seul chante et vit le poëte

Les prêtres de Pluton.... Hurlent en chants de mort leurs funèbres cantiques

Que d'échafauds dressés me paieront mes douleurs ! Il faut une victime à chacun de mes pleurs

Ces temples renommés, ces palais magnifiques Dans les feux dévorants s'écroulent sans retour

Et chantait sur un luth l'embrasement de Troie

Vous le voyez, Lucain ; ces hardis conjurés Sont tous des citoyens par eux-mêmes illustrés

Malgré l'exemple impur d'une cour despotique [ils] Gardent l'austérité des dogmes du Portique

Et lorsqu'elle a péri sous les coups des bourreaux, La femme a disparu pour n'offrir qu'un héros

C'est la pure amitié ; tendre sans jalousie, Des hommes qu'elle unit elle enchaîne la vie ; Mais auprès d'une femme elle a plus de douceur ; C'est alors que d'Amour elle est vraiment la soeur.... On a moins qu'une amante, on a plus qu'un ami

Me voilà seul, portant la haine universelle !

Ces deux noms sont inscrits sur la liste enlevée

Des bourreaux son courage a fatigué la main

L'émulation est sans cesse échauffée Par le nom d'un héros et l'aspect d'un trophée

Si l'art dramatique français règne partout, si l'on ne représente à Saint-Pétersbourg, à Madrid, à Naples, à Londres, à Vienne, que des ouvrages français, à qui le devons-nous ? à la collaboration qui, décuplant le nombre des productions ingénieuses et même originales, permet seule à l'imagination française de devenir, pour ainsi dire, l'imagination du monde

J'ai couru m'enfoncer dans un bois ténébreux

Ces élans inquiets vers la postérité Ne sont pas de l'orgueil une vaine chimère

... L'âme, vierge encor dans le sommeil des sens, Des folles passions ignore les tourments

Il [Néron] chantait sur un luth l'embrasement de Troie

La danse et tous les arts, briguant de vils succès, De leurs jeux effrontés déployant l'indécence, Par des tableaux impurs appellent la licence