Citations sur diderot

Lorsqu'on revient sur soi, et qu'on compare les talents qu'on a reçus avec ceux d'un Leibnitz, on est tenté de jeter loin les livres, et d'aller mourir tranquille au fond de quelque recoin ignoré

Autre usage de l'eau de cire : c'est un bon mordant pour la dorure

Un tableau que je décris n'est pas toujours un bon tableau ; celui que je ne décris pas en est, à coup sûr, un mauvais

Y entrant à mesure que la lumière y poignait, et s'en éloignant à mesure que les ténèbres s'y reformaient

Lucrèce chanta l'épicuréisme, Celse le professa sous Adrien, Pline le naturaliste sous Tibère

Je sortirai d'une maison où tout va au rebours du sens commun

Lekain-Ninias [dans la Sémiramis de Voltaire] pousse du pied vers la coulisse une pendeloque de diamants qui s'était détachée de l'oreille d'une actrice

Alors Garrick se mit à pantomimer le désespoir du père

Des principes de la secte il n'embrassa que ceux qui détachent de la vie, de la fortune, de la gloire, de tous ces biens au milieu desquels on peut être malheureux

L'approbateur du pamphlet

Nos bibliothèques immenses, le commun réceptacle et des productions du génie et des immondices des lettres

Si l'on avait exhumé ce morceau, on en ferait le désespoir des modernes

Comme cette terrasse est éclairée, comme la lumière s'y dégrade

Ne fit-on que des épingles, il faut être enthousiaste de son métier pour y exceller

Le déiste seul peut faire tête à l'athée, le superstitieux n'est pas de sa force

Platon s'enrichit des dépouilles de Socrate, d'Héraclite et d'Anaxagore

En longues, fluentes et larges robes

Cela a une odeur d'antiquité qui plaît

Il faut distinguer deux sortes d'harmonie : l'une qui s'amuse à flatter l'oreille par l'heureux choix des expressions et par leur disposition nombreuse ; l'autre, beaucoup moins commune, qui a sa source dans une âme sensible et qui est inspirée à l'écrivain selon les passions diverses dont son coeur est agité

Je veux mourir s'il y a dans toutes ces têtes-là le premier mot de la métaphysique de leur art

Votre ligne n'eût pas été la véritable ligne, la ligne de beauté, la ligne idéale, mais une ligne quelconque altérée, déformée, portraitique, individuelle

Lorsqu'on présenta à Voltaire Denys le Tyran, première et dernière tragédie de Marmontel, le vieux poëte dit : il ne fera jamais rien, il n'a pas le secret

C'est César que cela [dans un tableau].... c'est un fesse-mathieu, un pisse-froid, un morveux dont il n'y a rien à attendre de grand

On en a conclu que c'était à la philosophie expérimentale à rectifier les calculs de la géométrie

Ils ne savent pas que c'est une femme découverte et non une femme nue qui est indécente