Citations sur marmontel

À mesure qu'il [Vaugelas] rebutait une foule de tours naïfs, qu'on ne retrouve plus que dans la Fontaine, un grand nombre de tours vigoureux et concis, et de phrases substantielles qui sont perdues depuis Montaigne....

Le comte de Maillebois me livra tous les papiers de son père et les siens

On tient à ses propres résolutions par ce sentiment de liberté qui résiste à celles des autres

Un flacon de vin de Tokai animait la fin du repas

Lorsque l'attention se porte sur ce qui se passe au dedans de nous-mêmes, elle s'appelle réflexion

La magistrature est encore parmi nous l'ordre de la société où les moeurs sont les plus sévères

...Cette partie habituée du public, que l'on appelle les piliers du parterre : c'est elle qui donne le ton, et c'est son indulgence ou sa sévérité, sa bonne ou sa mauvaise humeur, son naturel inculte ou sa délicatesse, son goût plus ou moins difficile, plus ou moins raffiné, qui, par contagion, se communique aux loges et fait comme l'esprit du lieu et du moment

Lisez le règne de Tibère ou celui de Néron, ces deux terribles et longues tragédies dont Rome est le théâtre, et où Tacite a porté si loin l'art d'émouvoir : l'éloquence artificielle, le soin d'orner et d'agrandir n'y entre pour rien

C'eût été un effort de dissimulation que je n'aurais pu soutenir

Cette traduction [des Géorgiques, par Lefranc de Pompignan], si péniblement travaillée, en vers durs, raboteux, martelés, sans couleur et sans harmonie

La pantomime est un canevas que chaque spectateur remplit dans sa pensée

C'est ainsi que, durant dix ans que j'ai été son locataire, sans lui inspirer une amitié bien tendre, je n'ai jamais perdu son estime ni ses bontés

Le style de l'histoire doit être simple avec dignité, et d'un ton naturel également éloigné de l'affectation et de la négligence, de l'enflure et de la bassesse

Nulle pratique des affaires, nulle connaissance des hommes

J'allai voir le prélat, il me reçut d'un air paterne, en m'appelant toujours mon cher monsieur Marmontel

En lui [à Racine] apprenant à écrire pour le petit nombre, il [Boileau] lui apprit à écrire pour la postérité

Non, lui dit-elle, d'une voix presque éteinte, je n'accepte point ces présents, je pars

Il syncope les mots, quand il plaît à l'oreille

Le sorite est une suite d'enthymèmes enchaînés l'un à l'autre

Timidité touchante dans un homme dont le regard était tout esprit et tout âme

Ne fût-ce même que pour cacher le besoin qu'on a quelquefois de baisser la toile, il serait à souhaiter qu'on la baissât toujours dès qu'un acte serait fini

Rien, ou presque rien de la langue de Pascal n'a vieilli ; cela prouve sans doute un goût pur et sévère, mais trop sévère et trop exquis

Il a passé l'âge où l'on se corrige ; il n'y a donc plus qu'à le ménager

Le genre de ses poésies avait bien pu dans sa jeunesse lui mériter le surnom de gentil [gentil Bernard] ; mais il n'était rien moins que gentil quand je l'ai connu

Avez-vous peur qu'il ne pleuve des hommes ? et quand il en tomberait quelques-uns des nues, le grand mal ! le ciel nous devrait ce miracle