Citations sur vains

Non, de tous les amants les regards, les soupirs Ne sont point des piéges perfides...., Toujours la feinte mensongère Ne farde point de pleurs, vains enfants des désirs, Une insidieuse prière

Loin de moi les vains mots, les frivoles pensées, Des vulgaires douleurs linceul accoutumé, Que viennent étaler sur leurs amours passées Ceux qui n'ont point aimé !

Pour t'immortaliser tu fais de vains efforts

Mais, quelques vains lauriers que promette la guerre, On peut être héros sans ravager la terre

Mais, tout bien balancé, j'ai pourtant reconnu Que de ces contes vains le monde entretenu N'en a pas de l'hymen moins vu fleurir l'usage

Ne vous enivrez point des éloges flatteurs Qu'un amas quelquefois de vains admirateurs Vous donne en ces réduits....

Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée

Gardez-vous d'imiter ce rimeur furieux Qui, de ses vains écrits lecteur harmonieux, Aborde en récitant quiconque le salue

T'accommodes-tu mieux de ces douces ménades, Qui, dans leurs vains chagrins, sans mal toujours malades, Se font des mois entiers, sur un lit effronté, Traiter d'une visible et parfaite santé ?

Ces douces ménades Qui, dans leurs vains chagrins, sans mal toujours malades...

Je hais ces vains auteurs.... Ils ne savent jamais que se charger de chaînes, Que bénir leur martyre, adorer leur prison....

T'accommodes-tu mieux de ces douces ménades, Qui, dans leurs vains chagrins, sans mal toujours malades....

[La chicane].... dévorant maisons, palais, châteaux entiers, Rend pour des monceaux d'or de vains tas de papiers

Et lorsqu'une cabale, Un flot de vains auteurs follement te ravale

Ne vous enivrez point des éloges flatteurs Qu'un amas quelquefois de vains admirateurs Vous donne en ces réduits, prompts à crier merveille

Pour consumer autrui, le monstre [la chicane] se consume, Et, dévorant maisons, palais, châteaux entiers, Rend pour des monceaux d'or de vains tas de papiers

.... tous ces vains amas de frivoles sornettes, Montre, Miroir d'amour, Amitiés, Amourettes, Dont le titre souvent est l'unique soutien, Et qui, parlant beaucoup, ne disent jamais rien

Ces douces Ménades, Qui, dans leurs vains chagrins sans mal toujours malades, Se font, des mois entiers, sur un lit effronté, Traiter d'une visible et parfaite santé

Quittez ces vains plaisirs dont l'appât vous abuse

Imite mon exemple, et lorsqu'une cabale, Un flot de vains auteurs follement te ravale....

[La chicane] Rend pour des monceaux d'or de vains tas de papiers

Je hais ces vains auteurs dont la muse forcée M'entretient de ses feux, toujours froide et glacée

Qui fait exactement ce que ma loi commande, A pour moi, dit ce Dieu, l'amour que je demande : Faites-le donc ; et, sûr qu'il nous veut sauver tous, Ne vous alarmez point par quelques vains dégoûts

Gardez-vous d'imiter ce rimeur furieux Qui, de ses vains écrits lecteur harmonieux, Aborde en récitant quiconque le salue, Et poursuit de ses vers les passants dans la rue

Vos froids raisonnements ne feront qu'attiédir Un spectateur toujours paresseux d'applaudir, Et qui, des vains efforts de votre rhétorique Justement fatigué, s'endort ou vous critique