Citations sur brant.

Tous deux mettent la plume au vent, comme bons freres jurez de ne s'abandonner jamais et vivre et mourir ensemble, vont brusquer fortune

Il [Coligny] prit si grand goust à ceste noix [le changement de la France], qu'il ne s'en degousta jamais

Il [Cosseins] commandoit de bonne façon.... aussi disoit-on piaffe de Cosseins.... c'estoiten tout qu'il estoit piaffeur, en gestes et en faits et en paroles

Quand il [Charles-Quint] sceust que non [que la victoire de Saint-Quentin n'avait pas été poursuivie], il dict qu'en son aage et en ceste fortune de victoire, il ne se fust arresté en si beau chemin

Quand les vieux soldats les surprenoient en telles badauderies

Il trouvera des gens à qui parler là-bas, et faut qu'il ne s'y frotte sa mitaine

Ce brave chevalier [le roi François 1er] avoit une complexion en luy, que, toutes les fois qu'il vouloit venir au combat, il falloit qu'il allast à ses affaires et descendist de cheval pour les faire ; et pour ce portoit ordinairement des chausses à la martingale, autrement à pont levis

Nostre dernier roy Henry troisieme, faisant un jour la diete [retraite, repos] à St-Germain où il s'estoit retiré à part hors de la cour, qu'il avoit laissée à Paris, avec la reyne sa mere

Un gros bonnet blanc que l'on appelle une calle

Quant au tableau de la prise de notre roy [François Ier], celui-là ne fut si immodeste ni si scandaleux qu'un qui fut faict à Rome

... La pluspart furent desfaicts, et s'en tournerent fort pietres

Vous disiez que les manes toutes guerrieres et bouillantes de M. de Martigues.... s'irriterent....

D'autres les ont appelez rustres [certains soldats], ainsi que nous lisons dans le roman de M. de Bayard, que M. de Bayard dit à ses rustres, appellans ainsi ceux auxquels il commandoit

Non pas qu'il s'en vantast trop ; car il estoit très sobre en vanterie, et avoit tousjours plus d'effets que de vent

Les Espagnols n'eussent jamais peu croire que le huguenot fust allé plumer la poulle en leur pays

Il les mena [certains seigneurs qui se faisoient indépendants] si bien et si beau, qu'il les reduisit au petit pas [au petit pied]

La faute d'estocade pour estacade signalée par d'Aubigné se trouve dans l'exemple suivant : Comme deux braves combattans en une estocade, après qu'ils ont bien fait leur devoir, viennent à estre separez par les juges et mareschaux de camps....

Il est bien vray qu'il [le connétable de Bourbon] fut fort bien compris dans le traité de Madrid ; mais le roy le rompit tout à trac quand il fut de retour en France, si bien que M. de Bourbon eut la cassade

J'ay ouy parler d'une dame fort sujette à songer et rever toutes les nuits, disant la nuict tout ce qu'elle faisoit le jour ; si bien qu'elle mesme se scandalisa [se fit connaître] à l'endroit de son mary, qui se mit à l'ouyr parler

Charles-Quint se servoit principalement de Flamans et Bourguignons qui avoient la vogue

Jamais Herculle n'en combattit deux, comme dit le proverbe, qui pourtant est pedantesque

Les merites, rencontrant une noble extraction, sont plus forts et se font meilleure escorte l'un à l'autre

Premiers font les approches, premiers dressent gabionades et cavaliers, et font les tranchées

Les vainqueurs.... y gagnerent [à la prise de Rome] ce qu'ils voulurent, jusqu'aux quictes goujats [jusqu'aux simples goujats]

Il a toujours bien faict en sa charge ; aussi estoit il de très bon haras [race]