Citations sur regnard

J'aime les jeux galants où l'esprit se déploie : C'est, monsieur, par exemple un joli jeu que l'oie

Si ton dessein succède au gré de notre envie, Je veux te rendre heureux le reste de ta vie

On s'acoquine à servir ces gredins-là, je ne sais pourquoi

Oh ! morgué, bellement ; comme vous êtes rude !

N'êtes-vous point de ceux [de ces galants].... à qui beaucoup de vin fait sortir la tendresse, Qui vont en cet état aux pieds de leur maîtresse Exhaler les transports de leurs brûlants désirs, Et pousser des hoquets en guise de soupirs ?

J'ai même déserté deux fois dans la milice

Des charmes apparents on est souvent la dupe, Et rien n'est si trompeur qu'animal porte-jupe

Conjuguez avec moi, pour bien prendre l'accent

Si j'étais à la place de vous autres comédiens, j'aimerais mieux tirer la langue d'un pied de long que de représenter de pareilles sottises

Hâtez-vous de le faire enfermer, il devient furieux, je vous en avertis

Et tu as un billet de monsieur Matthieu, pour marque que tu ne viens pas à faux

Ne verrai - je jamais les femmes détrompées De ces colifichets, de ces fades poupées Qui n'ont pour imposer qu'un grand air débraillé ?

Je guéris une fois l'infante du Congo, Qui vraiment avait bien un autre vertigo

Il n'y aurait pas grand mal quand tous ces maquignons de mariages-là seraient au fond de la rivière avec une bonne pierre au cou

De grâce, dites-moi, parlant sincèrement, Sous l'habit de Vénus aurais-je l'air charmant ?

Il faut entendre aussi ronfler les violons, Et je veux avec vous danser les cotillons

Je ne me sens point propre aux soins d'une famille, Et, tout considéré, j'aime mieux rester fille

Sur un patin de liége élevant sa chaussure, Lise veut être grande en dépit de nature

Je me ris de tes coups, j'incague ta fureur

L'un me baille un soufflet, et l'autre un coup de pied, L'autre une croquignole ; enfin chacun s'empresse, Tout du mieux qu'il le peut, à me faire caresse

Hippocrate dit out, mais Galien dit non

Fussiez-vous descendu du lugubre Héraclite De père en fils, parbleu, vous rirez de ce trait

Que diantre voulez-vous que l'amour aille faire Dans un corps moribond à ses feux si contraire ?

Jusqu'au revoir, adieu, beau courrier offensé. - Ce n'est pas là, coquine, où le bât m'a blessé ; Mon coeur est plus navré de ton humeur sévère

Mais lui, sourd aux raisons qu'il a pu lui donner, A voulu sur le champ le faire dégainer