Citations sur regnard

....Mon maître est fidèle, et son âme est pétrie De la plus fine fleur de la galanterie

Convenons de nos faits avant que de rien rendre

Ce que les Lapons font le plus facilement, c'est de vendre le vent à ceux qui en ont besoin ; ils ont pour cela un mouchoir qu'ils nouent en trois endroits différents qu'ils donnent à celui qui en a besoin ; s'il dénoue le premier, il excite un vent doux et supportable ; s'il a besoin d'un plus fort, il dénoue le second

....S'il avait quelques deniers comptants, Ne me paierait-il pas mes gages de cinq ans ?

De plus certain procès qu'on m'a sottement fait Pour certain four banal sis en mon territoire

Dites moi, s'il vous plaît, monsieur, à qui peut être Le château que voilà. - Mais.... il est à son maître

Les plus jolies filles de Poitou la consultent comme un oracle, parce qu'elle a fait ses études sous une coquette de Paris

Quel maraud est-ce ci ? - Maraud ! voilà quelqu'un qui me connaît

Lui laissant tout mon bien, meubles, propres, acquêts

De tout ce préambule et de cette légende, S'il m'en souvient d'un mot, je veux bien qu'on me pende. - C'est votre léthargie

Je sais dans un trictrac, quand il faut un sonnez, Glisser des dés heureux ou chargés, ou pipés

Si la justice vient à connaître du fait, Elle est un peu brutale et saisit au collet

Et lorsque, tout fumant d'une vineuse haleine, Sur vos pieds chancelants vous vous tenez à peine

Là [dans une maison de jeu], sans distinction on voit aller de pair Le laquais d'un commis avec un duc et pair

La consolation D'avoir fait de ses biens la distribution Répand au fond du coeur un repos sympathique, Certaine quiétude et douce et balsamique

D'un tel vin la couleur est malade et bizarre ; Cet autre, dans le chaud peut tourner à la barre

La madame Grognac est pire qu'un dragon

À le bien mesurer, il [un apothicaire] n'est pas, que je crois, Plus haut que sa seringue et glapit comme trois

Tu peux me faire perdre, ô fortune ennemie ! Mais me faire payer, parbleu, je t'en défie

Heureusement encor, laissant ma malle au coche, J'ai mis fort prudemment mon argent dans ma poche

De grâce, dites-moi, parlant sincèrement, Sous l'habit de Vénus aurais-je l'air charmant ?

.... Ah, cousin ! qu'elle a le nez joli, Le minois égrillard, le cuir fin et poli !

Le bon est qu'en courant il a perdu sa botte

Un tel événement étourdit ma prudence

Je dis ce que je pense, et sans déguisement ; Je suis, sans réfléchir, mon premier mouvement