Citations sur e. desch.

Tant de perils sont à suïr la court, Qu'à grant paine s'en pourroit nul garder ; Qui grace y a, envie sur lui court ; Qui grans y est, en doubte est de verser

Estre l'un chapuis [menuisier] ou maçon, L'un fevre et autre vigneron, L'un cousturier estre failloit ; Ly autres les bestes gardoit

Contre l'aigle trop ont cuer chault, Quant prandre voient leur poulaille à brehiers, à villenaille, à cosmarans qui se font baux [hardis] Pour l'aigle et ne sont que ribaux

Et le roy lui eust donné à sa vie certaine pension ; Qu'il vous plaise, seigneur très redoubté, Retenue ait et confirmacion

Au petit ru [ruisseau] boit tourterelle Plus aise qu'en riviere isnelle ; Son nif en lieu moien enserre

Le mal Saint Leu le puist abatre ; Dieux lui doint la sanglante estraine !

Dix et set ans ay au Satan servi, Au monde aussi et à la char pourrie, Oublié Dieu, et mon corps asservi à celle court de tout vice nourrie

Par verité [le roi] sera garni de foy, Et droiturier en fait judiciaire

Se jeunes est et a jeune partie [femme]

Et l'autre dit que je sois bien rentez, Qui maintes fois n'a vaillant une moufle

Seconde n'a ne premiere En bien, en sens, en maniere, N'en gentil cors fait à tour

Je ne fusse pas bons truans ; Je ne sçai deux fois demander

J'aim par amour la plus belle figure Que nulz homs puist de ses yeux regarder ; Courte et grosse est, et s'a la denteüre, Groin et cheveux com hure de sanglier, Barbe au menton ; elle me fait trembler

Si n'osera nullement Choses celestiaument Comparer ne que une pomme

Quant [une femme] bien promet, c'est trop grant faulcetez De rendre mal, et d'estre remuable [à qui on ne peut se fier]

Au mieux que puet [peut] se paint et pere, Affinque plus belle en appere, Ses cheveulx joint si tire à tire, Que nulz n'y sçaroit que redire

.... Vieille contagieuse, Voulez-vous donc gouverner la contrée En beguinant, faire la precieuse Pour empescher toute vie amoureuse ?

Princes, li mondes s'envieillit, De jour en jour anientit ; Septan miliaire s'avance

Aveugle fault estre, muet et sourt ; Trop de perilz sont à suir [suivre] la court

Car qui poure [pauvre] est et vuiz [vide, exempt] de villenie, Devant tous puet bien sa teste lever

Je dis toujours la verité, En plaidoyant devant les juges, Mes raisons, mes susterfuges

Ostoirs, faucons et espreviers, Gerfaux, saieres, butors, lanniers, Aigles, voultoirs, hobes, cresselles, Esmerillons, huas, cercelles, Et maint autre gendre d'oyseaulx

Les interessés serviteurs Sont leurs hoirs et executeurs [des vieilles gens], Et les demainent durement

On auroit une lieue alée, Avant qu'on soit hors de cel estre

Plus les grevas encor le tiers [trois fois plus à la bataille de Poitiers qu'à celle de Crecy]