Biographie de Pierre de Coubertin
Pierre de Coubertin

Décédé le : 02/09/1937
Pierre de Coubertin (né Charles Pierre Fredy de Coubertin), baron de Coubertin, (1863-1937) né le 1er janvier 1863 à Paris et mort le 2 septembre 1937 à Genève, en Suisse, est un historien et pédagogue français fortement influencé par la culture anglo-saxonne qui a particulièrement milité pour l'introduction du sport dans les établissements scolaires français. Dans ce cadre, il prend part à l'éclosion et au développement du sport en France dès la fin du XIXe siècle avant d'être le rénovateur des Jeux olympiques de l'ère moderne en 1894 et de fonder le Comité international olympique, dont il est le président de 1896 à 1925.
La devise olympique « Citius, Altius, Fortius » signifiant « plus vite, plus haut, plus fort » a été proposée par Pierre de Coubertin à la création du comité
international olympique en 1894 à la Sorbonne.
Reprenant l'homélie de l'évêque de Pennsylvanie lors de la messe olympique des premiers Jeux de Londres, à Saint-Paul :
« L'important dans ces olympiades, c'est moins d'y gagner que d'y prendre part » .
Coubertin déclare le 24 juillet 1908 :
« L'important
dans la vie ce n'est pas le triomphe mais le combat ; l'essentiel ce
n'est pas d'avoir vaincu mais de s'être bien battu. »
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Pierre de Coubertin et les Jeux Olympiques
Tous les quatre ans (à l'occasion des Jeux Olympiques) le nom de Pierre de Coubertin revient sous le feu des projecteurs. On se réfère à son exemple, on cite, en la lui attribuant imperturbablement, la phrase qui n'est pas sienne, « l'important, c'est de participer» (citation qui, en outre, déforme la phrase exacte : « L'important, c'est moins de gagner que de prendre part », prononcée par l'évêque de Pennsylvanie lors de son sermon aux athlètes des jeux Olympiques de Londres en 1908, puis commentée et paraphrasée par Coubertin à l'occasion du dîner offert par le gouvernement britannique le 24 juillet 1908).
Le sermon est résumé ainsi :
« L’important dans ces olympiades n’est pas tant d’y gagner que d’y prendre part. »puis adapté par Pierre de Coubertin à l’occasion d’une allocution durant les Jeux de Stockholm, en 1912 :
« Le plus important aux jeux Olympiques n’est pas de gagner mais de participer, car l’important dans la vie ce n’est point le triomphe mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu. »
Les meilleures citations sur les Jeux Olympiques
Les citations de Pierre de Coubertin sur les Jeux Olympiques
« En restaurant les Olympiades, je n’ai pas regardé près de moi, mais très loin. J’ai voulu rendre au monde moderne, de façon durable, une institution antique dont le principe lui redevenait salutaire. » - Source: DE COUBERTIN Pierre, « Lettres Olympiques (XIII) », La Gazette de Lausanne, n. 31 du 1er février 1919, p.1.
« Les athlètes, venus de tous les coins de la terre, ont droit de prétendre à une organisation aussi irréprochable que possible. Mais il faut autre chose à côté : la présence des génies nationaux, la collaboration des muses, le culte de la beauté, tout l’appareil qui convient au puissant symbolisme qu’incarnaient, dans le passé, les Jeux Olympiques et qu’ils doivent continuer de représenter aujourd’hui. Ceux qui viendront auront à s’employer au choix des formules désirables. Notre tâche, à nous autres, a été d’indiquer la route. C’est ainsi que les Jeux Olympiques seront ce qu’ils doivent être et seulement cela : la fête quadriennale du printemps humain, mais d’un printemps ordonné et rythmé dont la sève demeure au service de l’Esprit. » - Source: DE COUBERTIN Pierre, “Mens fervida in corpore lacertoso”, Rapport officiel, VIIIe Olympiade. Paris, Libr. de France, 1924, p.4
« Dans le monde moderne, plein de possibilités puissantes et que menacent en même temps de périlleuses déchéances, l'Olympisme peut constituer une école de noblesse et de pureté morales autant que d'endurance et d'énergie physiques, mais ce sera à la condition que vous éleviez sans cesse votre conception de l'honneur et du désintéressement sportifs à la hauteur de votre élan musculaire. L'avenir dépend de vous.» - Source : DE COUBERTIN Pierre, "Message adressé d’Olympie par le Baron Pierre de Coubertin, à la Jeunesse de toutes les Nations", Olympie, 17 avril 1927, Bulletin Officiel du CIO, 2e année, n.7, juin 1927, p5
« [L'Olympisme] demeure assis sur des fondations solides en face d'horizons vastes. C'est pourquoi le flambeau éteint ici se rallumera là ; le vent du moment suffira à en faire courir la flamme autour du globe. » - Source: DE COUBERTIN Pierre, Mémoires Olympiques, Bureau International de Pédagogie Sportive, Lausanne, 1931, p. 214.
« L’idée olympique, c’est à nos yeux la conception d’une forte culture musculaire appuyée d’une part sur l’esprit chevaleresque, ce que vous appelez ici si joliment le Fair play et, de l’autre sur la notion esthétique sur le culte de ce qui est beau et gracieux. » Source : DE COUBERTIN Pierre, "Les « trustees » de l’idée olympique" in Revue Olympique, n. 31, juillet 1908,p 108. /
« Vous savez comment je m’y suis pris pour faire pénétrer le sport dans le lycée français : en défonçant la porte ou, mieux, en la faisant défoncer de l’intérieur par les potaches » - Source : DE COUBERTIN Pierre, Olympie, Conférence donnée à Paris, dans la Salle des Fêtes de la Mairie du XVIème arrondissement [1929], Burgi, Genève, 1929, p.8
« Tous les sports pour tous, telle est la nouvelle formule nullement utopique à la réalisation de laquelle nous devons nous consacrer. » - Source: DE COUBERTIN Pierre, Textes choisis, tome II, Weidmann, Zurich, 1986, p.343. Source originale: Lettre à Messieurs les membres du C.I.O. Circulaire du président du CIO (Lausanne, janvier 1919 -
« Pour agir sur la jeunesse, il faut comprendre son ardeur à vivre et, pour la comprendre, il faut en professer le culte jusqu'au bout.» - Source : DE COUBERTIN Pierre, Olympie, Conférence donnée à Paris, dans la Salle des Fêtes de la Mairie du XVIème arrondissement [1929], Burgi, Genève, 1929, p.8
« L’emblème choisi pour illustrer et représenter ce Congrès mondial de 1914 qui mettra le sceau définitif à la rénovation olympique a commencé d’apparaître sur divers documents préliminaires : cinq anneaux régulièrement enlacés dont les coloris différents — bleu, jaune, noir, vert, rouge — se détachent sur le fond blanc du papier. Ces cinq anneaux représentent les cinq parties du monde désormais acquises à l’Olympisme et prêtes à en accepter les fécondes rivalités. De plus les six couleurs ainsi combinées reproduisent celles de toutes les nations sans exception. Le bleu et jaune de Suède, le bleu et blanc de Grêce, les tricolores français, anglais, américain, allemand, belge, italien, hongrois, le jaune et rouge d’Espagne voisinent avec les innovations brésilienne ou australienne, avec le vieux Japon et la jeune Chine. Voilà vraiment un emblème international. Il était tout indiqué d’en faire un drapeau, et l’esthétique en sera parfaite. Un pareil drapeau est léger, chatoyant, spirituel à voir flotter; il a un sens largement symbolique. Son succès est assuré: si assuré même qu’après le Congrès, on pourrait bien le maintenir en usage et l’arborer aux solemnités olympiques. » - Source : DE COUBERTIN Pierre, « L’emblème et le drapeau de 1914 », Revue Olympique, août 1913, n.92, pp.119- 120, Cité également dans: Pierre de Coubertin, - Textes Choisis, Tome II, Weidmann, Zurich, 1986, p.460-4
« Pour la première fois parut en public le drapeau olympique, dont on venait de fabriquer une grande quantité et qui eut beaucoup de succès [la Sorbonne, 1914]. Tout blanc avec les cinq anneaux enlacés : bleu, jaune, noir, vert, rouge, il symbolisait les cinq parties du monde unies par l’olympisme et reproduisait les couleurs de toutes les nations. » - Source : DE COUBERTIN Pierre, Mémoires Olympiques, Lausanne : Bureau international de pédagogie sportive, 1931, p.144
« L’équilibre, dans la vie, se présente comme un résultat et non un but, comme une
récompense et non une recherche. Il ne s’obtient pas en additionnant des précautions
mais en alternant des efforts. » - Source: DE COUBERTIN Pierre, Lettres Olympiques (VII), La Gazette de Lausanne, n° 338 du 11 déc. 1918, p.
Source : Pierre de Coubertin et son œuvre Universalis
Pour les citations de Pierre de Coubertin sur les Jeux Olympiques : The Olympic Studies Centre - Contenu mis à disposition par le Comité International Olympique (le CIO)