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  • Biographie de Alphonse Daudet



    Alphonse Daudet

    Alphonse DaudetNé le : 13/05/1840
    Décédé le : 16/12/1897

    Romancier et conteur français (1840-1897) chantre de la Provence, qui fut le créateur de la Chèvre de M. Seguin et de Tartarin de Tarascon. Alphonse Daudet, né le 13 mai 1840 à Nîmes et mort le 16 décembre 1897 à Paris, est un écrivain et auteur dramatique français.
    Alphonse Daudet, que l'on présente comme l'archétype de l'écrivain provençal, a pourtant passé moins d'un an de sa vie à Fontvieille et n'a jamais habité le moulin que visitent les touristes, ce qui n'empêche pas que les Lettres de mon moulin témoignent d'une remarquable connaissance de la Provence.

    Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du révérend père Gaucher.



    Crédit Photo
    Par Scan by User:Gabor — "Bibliothek des allgemeinen und praktischen Wissens. Bd. 5" (1905), Französische Literaturgeschichte, Seite 75 (also [1]), Domaine public, Lien

    Mise à jour le mercredi 24 septembre 2025 à 11h42

    « Alphonse Daudet est un des premiers membres de L'Académie Goncourt (1896) »


    Académie GoncourtOutre le prestigieux prix Goncourt décerné début novembre, l'Académie attribue au printemps le prix Goncourt de la poésie « Robert Sabatier », le prix Goncourt du premier roman et prix Goncourt de la nouvelle.

    En juin, elle proclame le prix Goncourt de la biographie « Edmonde Charles-Roux » remis en septembre à Nancy pendant la manifestation du Livre sur la Place.
    Organisé par le ministère de l'Éducation nationale et de la Fnac, le prix Goncourt des lycéens est décerné à l'un des quinze romans de la première sélection du prix Goncourt qu'annoncent les Académiciens début septembre.

    Académie Goncourt 1896 — L'Illustration, Domaine public - Les huit premiers membres de l'académie Goncourt : Alphonse Daudet, Gustave Geffroy, Paul Margueritte, Joris-Karl Huysmans, Léon Hennique, J.-H. Rosny aîné, J.-H. Rosny jeune et Octave Mirbeau. L'Illustration, 1er août 1896.


    Les dix membres de l'Académie Goncourt, qui sont cooptés par les autres membres, sont désignés à vie. Ils ne perçoivent aucune rémunération ni aucun dédommagement, hormis le couvert qui leur est assuré chez Drouant. Chacun des académiciens se voit attribuer un couvert en vermeil gravé à son nom et est ainsi élu à un « couvert » déterminé.

    Les 10 Académiciens actuels depuis 2008 :

    1. Didier Decoin, membre depuis 1995 et actuel président du jury, depuis 2019.
    2. Françoise Chandernagor, membre depuis 1995
    3. Tahar Ben Jelloun, depuis 2008
    4. Patrick Rambaud, depuis 2008
    5. Pierre Assouline, depuis 2012
    6. Philippe Claudel, depuis 2012
    7. Paule Constant, depuis 2013
    8. Éric-Emmanuel Schmitt depuis 2016
    9. Camille Laurens depuis 2020
    10. Pascal Bruckner depuis 2020

    La liste des Prix Goncourt



    La Chèvre de monsieur Seguin


    La Chèvre de monsieur SeguinLa Chèvre de monsieur Seguin est l'une des nouvelles des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet.

    Son inspiration relève possiblement du poète Théocrite (vers 310, mort vers 250 av. J.-C.). Sur Thyrsis le chevrier pleurant une chèvre qu’un loup a dévorée : « Ô malheureux Thyrsis, que te sert-il de rougir tes yeux à force de larmes ? Elle s’en est allée, la petite chèvre ; elle s’en est allée dans l’Hadès, la belle petite, car un loup féroce l’a saisie avec ses griffes, tandis que les chiens aboyaient. Que te sert-il de pleurer, puisqu’il ne te reste d’elle ni un os ni même un peu de cendre ? »



    La Chèvre de monsieur Seguin est initialement publiée dans le quotidien L'Événement du 14 septembre 1866, avant d'être insérée dans la première édition en recueil par Hetzel, en 1869, des Lettres de mon moulin.

    Pierre Gringoire, ami de Daudet, ne veut pas se faire chroniqueur dans un journal, mais rester poète. Le narrateur lui fait des remontrances et lui raconte alors l'histoire de la chèvre de monsieur Seguin. Celui-ci avait eu déjà six chèvres, toutes mangées par le loup pour avoir voulu goûter à la liberté de la montagne. Blanquette, une septième magnifique petite chèvre, est bien traitée par son maître mais commence comme celles qui l'ont précédée, à s'ennuyer. Elle confie à monsieur Seguin son souhait de partir dans la montagne, et essuie un refus effrayé de son maître. Pour prévenir toute escapade, il l'enferme dans une étable, mais oublie la fenêtre, que la chèvre utilise aussitôt pour quitter les lieux. Elle découvre alors la montagne majestueuse, et passe une délicieuse journée. Le soir tombe; Blanquette entend la trompe de monsieur Seguin, et le loup aussi... Elle décide alors de rester dans la montagne, et la lutte avec son prédateur commence. Le combat dure toute la nuit ; enfin, le jour se lève, et Blanquette, éreintée, se laisse dévorer.